« Nos amis les femmes. »

Éric – Je viens d'adopter un petit chat, il est trop craquant, j'en suis littéralement gaga.

Bertrand – Moi, je préfère les chiens !

Thierry – Ca n'a rien à voir ! Deux mondes qui ne se fréquentent pas.

Moi – Si, quand ils se bastonnent.

Guillaume – Pour moi, un chien c'est trop de contraintes et puis le voir dans sa soumission totale à son maître, c'est trop. Je n'ai pas envie d'être considéré comme un Dieu.

Bernard – C'est sûr, le chat tu le caresses, tu lui donnes à manger, tu lui ouvres les portes et lui, il vit sa vie. Il doit se considérer comme un Dieu dont tu es à son service.

Moi – Bon, ok, les gars ! On a compris il y en a un qui est plutôt chat, l'autre plutôt chien, on ne va pas en faire un plat encyclopédique. Moi, si cela vous intéresse, je suis plutôt femme.

Pascal – Tu es un gros misogyne, surtout à comparer les femmes à des animaux.

Moi – Vous comparez bien vos bestioles à des êtres humains. En quoi, faire de l'anthropomorphisme sur les femmes est différent ?

Jérémy – Parce que justement, elles sont humaines.

Moi – Si peu, si peu… et je vous entends souvent dire qu'il ne leur manque que la parole à vos bestioles. Moi, les miennes, elles parlent et sincèrement, vous ne mesurez pas la chance que vous avez dans ce « manque. »

Francis – Si les femmes t'ennuient autant que ça, pourquoi t'efforces-tu à les séduire ?

Moi – Pour me valoriser.

Benoit – D'accord, en fait, tu sors avec une femme, juste pour te faire remarquer.

Moi – Oui, la femme est un accessoire « faire-valoir » ! Elles ont bien des boucles d'oreilles, des foulards, des sacs. Moi, j'ai des brunes, des rousses, des blondes. Elles sont mes accessoires, mais si elles sont belles seulement. Si elles ne sont pas folichonnes, je les respecte en ne leur infligeant aucune drague. Je les dispense de ma présence.

Pierre – Elles ne savent pas ce qu'elles gagnent à être moches, alors !

Moi – Et oui, c'est souvent ainsi, on ignore ce que l'on ne connait pas.

Joséphine – T'es vachement balèze en lapalissades, toi !

Moi – En tautologie tamponneuses aussi et en truisme altruistes le reste du temps.

Camille – Hervé, je t'aime bien, mais sincèrement, t'es un gros con !

Moi – C'est vrai, je le revendique ! Mais pourquoi m'aimes-tu alors ?

Médor – Effectivement, je me le demande et finalement… t'aimé-je vraiment ? Là, je m'interroge sottement ?

Moi – Ca je ne peux pas répondre à ta place, Mais comme tu n'es pas une femme, ton questionnement m'indiffère.

Raminagrobis – Tu veux dire que tu te fous que l'on t'aime ou pas.

Moi – Oui ! Complètement !

Rantanplan – Ça fait toujours plaisir d'entendre ça ! On croyait être tes potes.

Moi – Vous l'êtes, tant que vous restez avec vos bestioles et que vous ne me faites pas de l'ombre.

Rintintin – on aime les animaux, cela ne nous empêche pas de courtiser des femmes.

Moi – Bande de cumulards !

Kador – Mais, ça n'a rien à voir, tu mélanges tout !

Moi – Tant que je ne mélange pas les genres. Ils, masculins. Elles, féminins. Bestioles, neutres. De toute façon, je ne discute plus avec des mecs aussi inconstants que vous.

Gros-minet – et en quoi consiste notre inconsistance, s'il te plait ?

Moi – Vous n'êtes même pas foutus de conserver le même prénom dans un dialogue, si ce n'est pas le comble de l'inconsistance, ça, alors quel serait-il ? Je vous le demande !

Vous pouvez toujours me répondre sur papier timbré ou plus bêtement par texto.