On avait un café en retard.
ellis
Je vais te revoir. Je le sais. Je l'ai su tôt, je crois. Je l'ai su quand un jour tu as disparu et que je n'avais pas d'autre choix que de te laisser partir.
Il y a, dans l'écho de ton prénom, une nostalgie de toi, une nostalgie de nos vingt ans, et une tendresse qui n'a pas de nom. Il y a, dans chaque première cigarette que je fume le matin avant toute autre chose, un peu de toi que je laisse échapper. Un peu de ces nuits de broderies, Cat Stevens - Jann Arden - Lynda Lemay.
J'veux bien t'aimer mais comment est-ce que j'peux t'aimer si t'es pas là ?
Il y a des gens qui disent que je suis empathique, je voudrais qu'ils te rencontrent pour qu'ils sachent ce que c'est, cette lumière, ce machin-là, tout entier tourné vers les autres. Ca vous file un genre de chaleur indicible d'être portée comme ça, pour rien, et ce qui est fou, c'est qu'elle demeure quand tu rentres chez toi. Je me souviens de ton regard sur moi et ils disaient quelque fois, que tu étais sans doute amoureuse de moi en secret. Conneries. Les gens, tu sais... Mais oui, tu sais.
Quand je pense à toi, je ressens un espoir terrible, mais tu sais, un de ces trucs qu'on a quand on rencontre trop tôt quelqu'un encore tout brouillon, encore qui se cherche et c'est douloureux. Un espoir de déploiement. Pour ta belle et immense envergure. Pour cet éclat de rire et cette curiosité sans fin qui se heurtait à un mur si sévère en toi.
Je me souviens des amours où tu étouffais. Je me souviens des pays que tu voulais voir. Et tu as vu. Et tu es revenue. Le froid ou le chaud. Les îles. Les fjords. Et tu es revenue. Ici où rien n'est vraiment beau. Ici où tu ne peux plus regarder dehors pour te distraire du dedans.
Je me souviens de ces soirs où tu refusais d'être vue par moi. Je me souviens du soir de trop où ça m'a blessée, et je t'en demande pardon.
Aujourd'hui tu es revenue. Et je vais te revoir. Ton visage que je dessine en rêve parfois. Ton rire que j'entends encore résonner en moi. Oh, ce sera étrange après toutes ces années. Et je ne sais pas encore combien de temps s'écoulera avant ce moment, mais je sais qu'il viendra. Sens comme moi, il est en train de se préparer.
Ce jour-là, les mots devront se faire petits, je crois, avant de déborder.
Magnifique, et la dernière phrase qui fait sourire
· Il y a plus de 9 ans ·dreamcatcher
contente de te revoir par ici mamzelle, merci !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
"Les mots qui se font petits et qui débordent " c'est vraiment bien exprimé ! C'est fou ! C'est comme dans la réalité :)
· Il y a plus de 9 ans ·erge
tu me fais sourire fort là, merci !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
c'et normal, c'est comme le café, faut que ça soit fort :)
· Il y a plus de 9 ans ·erge
Très sympas !
· Il y a plus de 9 ans ·parismrs
oh merci !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
Magnifique !!!
· Il y a plus de 9 ans ·Yitou
merci, beaucoup !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
Le regard à 360°, celui qui permet d'embrasser hier et demain...
· Il y a plus de 9 ans ·Le regard à 360°, le seul qui soit...
(et j'espere que vous vous retrouverez...)
wic
merci pour le regard !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
Sûre qu'il y a d'elle en toi. Lui espère de belles ailes. Et pour vous des cafetières de redécouvertes.
· Il y a plus de 9 ans ·lilu
oui, y a d'elle en moi. merci ma belle.
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
Des mots plein de nostalgie ,le souvenir d'une belle amitié, l'espérance des retrouvailles... Jolie plume, beau texte!
· Il y a plus de 9 ans ·anne-onyme
merci beaucoup !
· Il y a plus de 9 ans ·ellis
Clair comme l'eau du piano en pièce jointe...
· Il y a plus de 9 ans ·effect
clair comme l'eau de ses yeux aussi. merci.
· Il y a plus de 9 ans ·ellis