orage, odésespoir !

Quelle misère, le soleil revient enfin et je me terre chez moi, à l’ombre, avec une toux persistante et un mal de crâne du tonnerre. Après avoir souffert des intestins pendant presque dix mois l’an dernier – le stress, paraît-il – j’en viendrais presque à devenir hypocondriaque ; chaque jour je m’imagine mourir ! La peur rajoute à l’angoisse et le sommeil se fait la malle. Bordel ! C’est De Gaule qui disait, à propos de Pétain : La vieillesse est un naufrage, MAIS JE NE SUIS PAS VIEUX, MERDE !!!! Quelqu’un a une citation de côté pour la quarantaine ??? Dites-moi que je ne suis pas le seul à m’angoisser avec ce genre de conneries !

Et puis, je suis débordé de boulot. J’aurais aimé être plus présent, et avoir du temps pour vous lire, je suis bombardé de recommandations (je ne vous oublie pas Junon, Matthieu, Mystéria, Elsa, Colette, Le Destructor et les autres), mais je suis en phase de correction de mon prochain Numéribook qui devrait bientôt paraître (je suis fâché avec les répétitions, je suis infoutu de les remarquer… Promis juré, JB, dès que possible je me paye Antidote) et je viens d’entamer l’écriture de sa préquelle ; travail de longue haleine. Inventer une histoire avec des personnages, une intrigue, des décors, imaginer les bruits et les couleurs, mais qu’est-ce qui m’a pris d’écrire !?!

A cela se rajoute bien sûr le job de tous les jours, celui pour lequel je suis salarié. Les trajets en TER, la vie de bureau à répondre au téléphone à des énervés, préparer des plans de subventions et supporter ce que finalement je me mets à détester de plus en plus : la proximité avec mes contemporains. Bref, pas vraiment d’humeur !

Ce week-end, je ne serais pas au Salon du Livre, à la porte de Versailles. D’abord parce que je vais fêter mon anniversaire avec une bande d’amis (Squatt en perspective dans le salon), pourvu que personne n’oublie de ramener un peu d’herbe - chui à sec ; ensuite parce que mon éditeur n’y tient aucun stand. Remarquez, tenir un stand avec quelques auteurs sans avoir aucun livre papier à vendre ça manque cruellement de sens ! Imaginez même un salon du livre numérique : un stand, une poignée d’écrivains et des bornes de téléchargement ? Tssss ! N’importe quoi ! Faudrait que j’arrête de picoler aussi, que je me remette au sport…

Bon, je viens quand-même avec une bonne nouvelle pour ceux qui ne sont pas encore passé à la liseuse : Je me suis occupé de sortir la version papier de « Un été de singe », vous pouvez la commander sur Lulu.fr.

Je vous embrasse tous !