Pluie...

Peu importe la pluie
J'ai du soleil au cœur
Et mon corps brûle encore
Sous ta si folle étreinte

A peine nos doigts frôlés
Nos bouches
Nos langues entremêlées
N'en peuvent plus
De se reconnaître
De se retrouver enfin

Et le nectar offert
Dans ma gorge
Brûle moins
Que ce désir qui m'envoûte
Que ce désir qui t'emporte
Le verre en volerait presque
Tant la fièvre nous gagne

Peu importe la pluie
Qui joue à ta fenêtre
Elle nous protège
Du monde qui nous cerne

Et mon corps
Se fait docile
A tes mains
Violeuses de sa peau

Et mes lèvres
Se font douces
Voluptueuses...
A ton membre tendu
Prêt à craquer
Trop gorgé
D'avoir tant attendu
D'avoir trop attendu

Et lorsque
Sur le lit
Je laisse aller mes sens
En une pose impudique
Pour être à ton regard
Une fleur qui s'ouvre
Tel un étalon
Tu plantes ce phallus
En ce cœur généreux
Qui ne demande pas grâce
Heureux de se donner

Peu importe la pluie
Qui coule à ta fenêtre
Ce ne sont
Que des larmes de joie
Des larmes de soleil...