"QUAND ON Y PENSE"

Pascal Germanaud

QUAND ON Y PENSE

 

Au gré du vent, de la fantaisie

On aimerait bien vivre

Suivre son humeur, l’instant choisi

Le parfum qui enivre

Au fil du temps, de la rêverie

On aimerait bien être

Celui que l’on cache, que l’on nourrit

Derrière le Paraître

 

On oublie tout, on recommence

On ne fait qu’entrer dans la danse

On est des fourmis en puissance

On est soumis, quand on y pense

Quand on y pense

 

En proie aux jug’s, aux fats moralistes

On aimerait crier

Qu’on n’est pas dup’s, qu’on est des artistes

Qu’un monde est à créer

Dans le déluge hideux d’égoïstes

On aimerait glisser

Sur une pente aux versants moins tristes

Sans se faire alpaguer

 

On oublie tout, on recommence

On ne fait qu’entrer dans la danse

On est des fourmis en puissance

On est soumis, quand on y pense

Quand on y pense

 

Entre les mains des donneurs de leçons

On ne peut respirer

Souffler un brin, humer à pleins poumons

Enfin la liberté

En fait on feint un bonheur illusoire

On aimerait y croire

Et c’est en vain que l’on rentre le soir

Retrouver son chat noir

 

On oublie tout, on recommence

On ne fait qu’entrer dans la danse

On est des fourmis en puissance

On est soumis, quand on y pense

Quand on y pense

 

Au fil du temps, de la rêverie

On aimerait bien être

Celui que l’on cache, que l’on nourrit

Derrière le Paraître

Mais…

 

On oublie tout, on recommence

On ne fait qu’entrer dans la danse

On est des fourmis en puissance

On est soumis, quand on y pense

Quand on y pense !

 

 

          Le 22/11/12.

                            Pascal GERMANAUD

 

 

 

 

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