Roulis

Patrick Gonzalez

Le temps à la fenêtre, le temps flou qui défile,

Les heures, les jours, les mois, en secondes immobiles.

Le train de l'aube au roulis métallique,

Les arbres fatigués, l'hiver de grisaille.

C'est l'âme dans le vague, le cœur qui fait mal,

Le regard embué à cette vie qui file,

Qui se hâte, se tait puis cherche à disparaitre.

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