Sodomie

Interdit au moins de 16 ans. Certains lecteurs sensibles pourraient être choqués... C'est juste histoire de faire le buzz et de répondre à un autre auteur... Histoire de rappeller à certains qu'on ne peut pas rire et écrire de tout... Sinon, y'a overdose. Faits plus ou moins fictifs... N'essayez pas de savoir où s'arrête la vérité. 

Fête Nationale, rires aux éclats. Le 18 juillet de l'an passé tout partait en couilles avec ton décès... Une triste et sombre année plus tard rien n'a vraiment changé. On t'avait promis d'avoir la force, on est toujours plus lâches. R.I.P. On est cette génération de merde qui se plaint sans comprendre qu’à des kilomètres dans un désert, des gamins naissent avec le SIDA sans aucune chance de survie. Et nous, on continue de baiser sans capotes, trop occuper à boire, à se défoncer les naseaux. Ah ! un rail de Coke et tout devient beau. Ça scintille et ça brille, une bonne manière de se faire polir le bout par une brune à la frange tranchante et sautillante. En levrette, tout le monde fait la fête. Alors que j’atteignais ma majorité, mes copines partouzaient sous mes yeux avec des mecs de parfois vingt ans leurs ainés ! Les ados continuent de se trancher les veines à coup de rasoirs jetables sous prétextes que le mec qui les a tronchées la veille s’est barré avec leur meilleure pote ; moi la mienne a tout simplement rejoint la suisse où elle vit au rythme des coucous. Chacun sa fuite. On ne choisit pas tous de remplir une baignoire. Moi j’ai choisit de déserter ma vie, j’ai fait un trait sur ma famille pour rejoindre les rangs ; j’oublie qui je suis, rangers au pied. Et je cours, après la même chose que les autres. Bonheur. Je le sens bien là, qui envahit mes journées ; se lever de bonne heure, se coucher aussi tôt fatiguée d’une journée remplie de futilités. Et c’est ainsi, pour tous. Alors arrêtez de pleurer, arrêtez d’espérer. Le Loto c’est pour les feignants et puis y’a des millionnaires qui finissent dans le même état que ma voisine de tox’, une balle dans la tête pour ne pas avoir payé ses doses. Enfin de compte, les dealers sont entrains de tous nous exterminer et nous continuons de nous suicider ; et que celui qui dit « jamais » se regarde en face. Chaque hommes à sa drogue ; chocolat, clope, alcool, sport, sexe, musique et extasy ! Personnellement, je fume une clope après avoir fait une pipe au chocolat sous extasy et vodka à mon prof de fitness sur un rythme électro ! Et ma cadette qui de haut de ses quinze ans s’amuse à jouer les garces… ce qu’elle ne sait pas c’est que j’ai balancé des photos d’elle à poil sur la toile. Faut assumer ma belle, je t’avais prévenu que t’en avais des choses à apprendre ! Je me suis perdue, c’était une nuit sans lune, du sable, une bouteille, un rail, une sodomie… j’avais vingt piges. Aujourd’hui les collégiennes se font payer pour tailler des pipes dans les chiottes ! Et Stromae chante : « Alors on danse » ! Douce France !

J’avais envie de rigoler, tel Jean-Louis Fournier, dont je viens de lire le dernier bouquin. J’avais envie d’humour noir et de blagues salaces. J’avais envie d’être agaçante et vulgaire… parce qu’il paraitrait, que ce soit la seule chose dont je sois capable en ce bas monde ; ils ont toujours pas pigés qu’ils me faisaient tous chier avec leurs mines de culs bénis et leurs lèvres pincées. Alors en grosse majuscule d’imprimerie, j’ai affiché la chose suivante sur mon profil Facebook. Ce tas de merde a encore l’originalité d’apporter un peu de réconfort en matant la vie soporifique des gens par mur interposés. « QUE CELLES QUI AIMENT OU PRATIQUENT LA SODOMIE DISENT OUI… » et qu’elle réjouissance de voir que quelques heures plus tard une dizaine de profil féminin affichaient un OUI, franc ou gêné. J’ai encore attendu quelques longues minutes avant de me décider à écrire « Merci de nous renseigner aussi précisément sur votre débauche anal… les garçons servez-vous, l’été est là, les connes aussi ! ». Le téléphone sonne, je ne décroche pas. Rien à foutre d’entendre des hystériques folles de rage d’avoir étaler leur intimité. Elles avaient qu’à y réfléchir à deux fois avant de balancer les détails croustillants de leurs soirées arrosées. Parce qu’il faut les voir pour le croire. Cette bande de garce plus entrainé que des callgirls à se frotter contre les barres en fer des pubs. Les voir rentrer tremblantes et titubantes, du rimmel jusque dans le cou. Elles me font rire avec leur push-up et leur string en fil dentaire sous leur short blanc. Et de les entendre prévenir au premier vaillant qui les abordera  « Te fais pas d’illusion, je ne couche pas le premier soir ! ». Sucer, se faire sodomiser, c’est coucher ? Tout est notion de ligne de corps. Tant qu’on reste à la verticale on ne couche pas vraiment. Si ?