The biggest one
rodolphe-m--2
Il paraît loin le temps où les Rolling Stones n’étaient pas le plus vieux groupe de rock au monde, où Andy Warhol créait le pop art et où il était encore permis de crier qu’on avait la rage de vivre sans être ridicule. Certains albums ont marqué une génération avant de marquer un siècle. Tel est le cas pour Sticky Fingers.
Si on veut raconter l’histoire de l’album on peut dire que c’est le premier avec Mick Taylor comme guitariste du groupe, que les chansons ont été enregistrées pour la première fois pour le label crée par les Stones et qu’il a atteint la première place des charts américains. C’est bien de le savoir mais vous n’en avez pas besoin pour l’écouter. Seul le cœur est utile pour savourer pleinement les chansons de ce disque. Vos oreilles s’arracheront elles même de votre crâne pour se rapprocher des enceintes en écoutant l’album commencer. Le son plus blues de ce disque, mélangé à la furie que les stones ont gardé à travers les décennies feront le travail sur vos sens et sur votre corps.
Ah oui… Vous avez en fait besoin d’autre chose pour profiter pleinement de cet album. Une petite chose juste en dessous de votre ceinture, derrière votre braguette. Vous trouvez? Si ce n’est pas le cas ça ne fait rien, dézipez celle de l’album pour voir ce qui s’y cache.
Reconnue comme une des meilleures pochettes, il est impossible de ne pas avoir un goutte de salive au coin de la bouche en la voyant. Homme ou femme tout le monde veut Mick, non ? Bien sûr les dernières révélations de Keith Richards sur la taille du pénis de Mick Jagger vous feront certainement vous demander où est l’erreur ? Si ce n’est pas une paire de chaussettes qu’on a mis là… Et bien non tout est 100% vrai, seul l’homme n’est pas le bon. Joe Dallesandro, jeune éphèbe des années 70 dont le corps passionnait Warhol est le propriétaire de cette…braguette. Mais assez de racolage il est temps de se pencher sur le point fort de Sticky Fingers : ses morceaux.
Bougez votre bassin sur « Brown Sugar » jusqu'à vous coincer les reins, allumez vous une cigarette magique pour vous envoler sur « Sway ». En pleine redescente profiter de « Wild horses » qui, sans aucun doute, vous fera verser une larme que vous effacerez aussitôt d’un revers de la main en entendant le riff envoûtant de « Can you hear me knocking ». « You gotta move » vous catapultera alors dans le sud d’une Amérique profonde, entouré par des alligators prêt à vous dévorez, « Bitch » dans celui d’un New york décadent et transpirant le sexe. Les Stones changent alors de ton sur les derniers morceaux, ils sont plus intimes, certains titres comme « Sister morphine » ou « Moonlight Mile » sonnent presque comme des confessions.
Après ces dix morceaux passé en leur compagnie on se sent incroyablement seul et il ne reste qu’une chose à faire pour ne pas se jeter dans le vide. Remettre l’album depuis le début.
Unanimement d'accord avec vous.
· Il y a plus de 9 ans ·Je vous invite donc à écouter un morceau mythique de ce biggest band à qui j'ai dédié une chronique. Et enclencher la touche repeat.
http://welovewords.com/documents/stones-precieuses
erge
Excellente chronique et bonne chance pour le concours!Je te remercie pour ton email sur ma comédie romantique! Si tu lis mes autres textes tu verras que c'est assez sombre mais je trouve que ça fait du bien de sortir de ce qu'on a l'habitude de faire! Encore merci et à bientôt.
· Il y a presque 14 ans ·Chloé. S