Très chair..

T’avais ce sourire, il fut un temps…
…Je n’sais même plus quand.
Ta bouche en cul de poule, ta fleur sur l’oreille...
...J’m’en battais les couilles comme de ma première paye.

Te dépenser en une soirée, voila c’que j’voulais.

L’autre a dit à lui, que lui a dit à l’autre qu’t’étais célibataire..
…Mon oreille ne fit qu’un tour... Toi, plusieurs.
Un carrousel, des calembours: Faux yeux en cœur.

Tu te rappelles ? J’te faisais rire..
..Et à chaque « lol », moi, j’me voyais retirer un peu plus ton pantalon en cuir.

Bien camouflé, mon regard pervers et mes idées cochonnes..
..Sous peine de ne rester qu’avec mon verre, à pester : Quelle conne !

Tu rêvais de câlins, de « je t’aime », de part de tarte et de petits cœurs..
..Moi de ta colline, de « je t’embroche », de paire de tartes et de grands coups.

La mine un peu défaite, t’étais toujours morte de rire, (surtout après trois verres)
…Ma comédie parfaite, la rose entre les dents.. Prêt à te cueillir..

…[Censuré].

Le lendemain,
La gueule, le cul en vrac, j’suis en colère… J’rêve de butter.
Le pantalon en cuir, la moustache, j’aurais dû me douter..
..Les yeux fixés sur tes faux roberts, mais pas sur ta vraie bosse
..Ton prénom était bien robert.. C’est moi qu’ai fini avec le gloss.

Aujourd’hui, sourcils froncés, j’aimerai te dire qu’j’ten veux trop pas..
..Mais bon, des mois qu’je suis ta chienne, j’en peux trop plus.

Des mois qu’tu me saignes, j’suis désolé..
..Des mois qu’je chiale, j’dois m’évader.

(k)