TU AVANCES ET TU AVANCES

Pascal Germanaud

TU AVANCES ET TU AVANCES

 

Ne bouge plus, bout de femme

Je voudrais juste t’approcher

Te séduire sur un rocher

Où le ressac emporte lames

De fond… en comble j’aimerais

Connaître l’antre de ton âme

La moindre note de tes gammes

La moindre branche en tes forêts

 

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

 

Ne bronche plus, merveilleuse

Apparition ;  je veux toucher

L’ombre à côté de toi, couchée

Comme une arme mise en veilleuse

Et je voudrais me réveiller

Près de cette chaleur moelleuse

Aux plumes d’une humeur soyeuse

Sur une moitié d’oreiller

 

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

 

Arrête-toi, plus un geste

J’ai le cœur qui bat la chamade

Je ne suis pas assez nomade

Et j’ai la poursuite indigeste

Je te jouerais ma sérénade

Si tu posais enfin ta veste

Si tu ne jetais plus le lest

Qui me plombe dans ma panade

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

 

Assieds-toi, belle éphémère

Que je te chante mes envies

Que tu me vois en vrai, en vie

Avant de rejoindre les mers

Je voudrais des plaisirs inouïs

Passer une nuit toute entière

Entre tes courbes nues, altières

Entre tes bras…évanoui

 

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

Mais tu avances et tu avances

Comment veux-tu que j’aie ma chance ?

 

 

               Le 6/12/11.

                                Pascal GERMANAUD 

 

 

 

 

 

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