Un blanc au coeur

christinej

Un blanc au cœur

 

Il avait sans doute le cœur d’un lâche

Coupant, si vite, le cordon a la hache

Mes yeux n’étaient pas encore ouverts

Que j’étais déjà une enfant sans père

Je traine les pieds

Sur un sable salé

Un blanc au cœur

Du gris sur mes heures

 

Il m’a donné son nom, pure obligation

Petite fille, j’ai reçu un lot de consolation

Sans tendresse, mais toujours bien arrosé

J’ai marché sur ses tessons et il m’a renié

 

Je traine les pieds

Sur un sable salé

Du rouge au cœur

Du noir sur mon bonheur

 

Il a ouvert ses bras, pour m’aimer

Voici l’homme que j’ai tant cherché

Mais le mirage a brulé mes ailes

Car sa vie se conjugue avec d’autres elles

 

Je traine les pieds

Sur un sable salé

Une larme au cœur

Une vie couleur de pleurs

 

Christine

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