Un léger différend
Hervé Lénervé
Madame Michon est employée par une Société qui traite le nettoyage de L'Entreprise. Ce matin, elle est affectée au hall de réception. Un espace immense. Elle vient de laver le sol de marbre et attend qu'il sèche pour passer la cireuse. C'est à ce moment que notre délégation de hauts responsables chinois se présente dans le hall.
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Trente minutes plus tard le chauffeur du PDG appelle la réception pour prévenir que monsieur de Lacourgette va arriver au siège.
Monsieur de Lacourgette n'est pas fier. Il monte toujours à côté du chauffeur, il faut préciser qu'il a mal au cœur à l'arrière. Il aime bien aussi se présenter à l'accueil pour voir l'effet qu'il produit sur les jeunes et belles hôtesses. Monsieur de Lacourgette est un séducteur, bien de sa personne, habillé tendance et sourire carnassier aux lèvres.
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Pourtant, ce matin l'ambiance n'est pas celles des autres jours. Une vingtaine de chinois gesticulent au pas de l'immense porte d'accès. Une interprète essaie de se faire comprendre de madame Michon, qui ne veut rien comprendre du tout ! Ce n'est pas sec, on ne passe pas ! Pas compliqué à comprendre.
Monsieur de Lacourgette se fait expliquer la situation. Il s'approche de madame Michon et tout sourire lui dit.
- Bonjour chère madame Henri de Lacourgette, je suis le président de cette Société, nos amis chinois ont rendez-vous avec moi pour signer le contrat du siècle. Ayez l'amabilité de nous laisser entrer.
- Mon cul ! Vous seriez le Pape en perruque, ce serait pareil ! C'est pas sec, on ne passe pas ! Non, mais des fois ! Merde ! Ou mettez ces chaussons
- Mais enfin, madame ! Soyez raisonnable ! Ce sont des dignitaires chinois, je ne peux pas leur demander cela, ce serait une offense.
- Souiller mon sol avec leurs godillots, ça c'est une offense ! Respectez la belle ouvrage, merde !
Quand enfin le sol fut sec Monsieur de Lacourgette se retourna vers ses homologues chinois. Il n'y avait plus personne, ils étaient tous rentrés en Chine, estimant que Les managers français ne savaient pas faire marcher leur personnel à la baguette.
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L'histoire ne dit pas si madame Michon eut une augmentation de salaire pour sa conscience professionnelle.
C'est mieux quand c'est bien sec, ça salit moins ;)
· Il y a presque 7 ans ·mysteriousme
Le nettoyage à sec plébiscité par la mère Denis. « Ça c’est ben vrai ! » :o)
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
C'est Madame Michon qui aurait du faire la loi travail !
· Il y a presque 7 ans ·phil-29
ha, ha,ha !
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Trop forte cette madame Michon! Bravo, non mais!
· Il y a presque 7 ans ·aile68
On ne va quand même pas se laisser emmerdé par tous ces tôliers ! n;o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
...mais on le devine..................
· Il y a presque 7 ans ·Louve
un peu, oui ! :o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
Virulente la Mme Michon! J’ai éclaté de rire dès son premier mot! Un bon gros mot bien de chez nous ;0)
· Il y a presque 7 ans ·nehara
Madame Michon, ça, il ne faut pas la contrarier, ou gare ! ;o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
En ce moment vu le temps ils marchent à couvert.
· Il y a presque 7 ans ·yl5
Marcher à couvert ne les oblige pas à manger avec des couverts ?
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
un léger différé tu veux dire !
· Il y a presque 7 ans ·anna-c
Tu sais dans mon état, j’écris, mais j’ai aucune idée du sens de ce que je peux bien écrire. On va dire comme ça : « ça écrit ! » Bonzaï !
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
finesse d'observation ! je fais suivre (il appelle)
· Il y a presque 7 ans ·Gabriel Meunier
Merci ! décidemment que de fautes d'authograffes dans ce texte ! ;o))
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé
oh, moi, tu sais le foot ?
· Il y a presque 7 ans ·Hervé Lénervé