Un Rêve

Cédric Yali

Pour tous les amoureux et pour le petit garçon qui rêve de retrouver l'amour qui est en moi.

Dans mon lit. Les draps bleus. Bleu marine. Elle était devant la fenêtre. Assise avec un livre. Le ciel était bleu. Le printemps, on l'avait fêté  à notre manière. Ma soirée dans ses bras. Mon corps ne le regrettait pas. La couverture blanche enroulée autour de son corps. Sa peau bronzée, je n'ai jamais compris comme cela était possible dans notre région le soleil n'élisait que très rarement  domicile . Son corps était une ligne qu'aucun de mes mots n'auraient su tracer. J'ouvris les yeux et allai m'asseoir près d'elle. Elle me lança une regard malicieux en posant son livre. En fait c'était mon livre.

-Tu lis Ferry ?

-Non mais je voulais savoir comment agissait ton esprit.

-Alors ?

-Il est pas très drôle ton esprit et il ne sais pas aimer dit elle pour m'embêter.

-Ah bon ? Interrogeai je sur un ton faussement surpris.

-Oui répliqua t-elle en souriant et en laissant apparaître une belle petite bosse.

-Pour te prouver  que mon esprit c'est aimer : Je vais t'aimer argumentai-je sur un ton de professoral.

-Parce que tu sais aimer ? Répondit-elle assise face à moi et en posant le livre sur mon bureau.

-Oui dis-je malicieusement. Elle était belle dans l'horizon. Je la dévorais du regard et son sourire commençait à m'exciter. Son sourire et sa bosse. Je me levai, lui sautai dessus et l'embrassai. Elle ferma les yeux et ne me rejeta point. Elle me rendit mon baiser après que je m'arrêtai pour admirer ses beaux yeux. Je commençai à caresser sa peau douce et mes mains ne purent s'empêcher de vouloir se balader sur son corps. Je l'embrassai dans le coups et ressenti le frisson parcourir sa peau. Ses poils s'hérissèrent. Elle poussa un petit gémissement quand mes doigts allèrent  se perdre près d'elle et moi je ne pus m'empêcher de rire.

-Alors ?

-Je ne sais pas si tu sais aimer mais tu sais me faire pousser des cris répliqua t-elle. Nos têtes étaient l'une contre l'autre quand elle me saisit à pleine mains. Je fus surpris.

-Bah dis donc si tu compte m'aimer avec ça c'est bien malheureux dit elle. À l'écoute de cette phrase mon sang n'a fait qu'un tour pour atterrir la ou il devait être  précisément . Doucement j'entrai en elle avec mes doigts en l'embrassant. Mon autre main sur ses petites fesses. J'adorais ses fesses, elles étaient petites et mignonnes. Elles étaient pareil à des petits vallons qu'il était agréable d'escalader un dimanche de printemps, sous le soleil de 14 heure, pour admirer un panorama que l'on connaissait par cœur mais dont on ne pouvait point s'enlever de la tête et dont on ne s'ennuyait jamais. On s'embrassa quand elle me fit tomber sur le lit. De retour dans l'air marin; elle décida de lier son âme à la mienne. Avant de laisser faire valser son corps sur mon âme, je l'embrassai entre les jambes et ses lèvres  me lubrifièrent. Ses reins se mirent à danser et sous l'effet de la chaleur je la laissai m'allonger. Elle me dirigea comme un capitaine de navire. Je me releva pour rendre hommage à ses bosses. Elle ne voulu plus que je reste dans les draps. Elle m'étreignît. Je ne pus m'empêcher de lui dévorer les lèvres. Notre danse devenait de plus en plus intense. Ses cheveux caressaient frénétiquement mon corps. Ses magnifiques cheveux brun. Pour me finir, il avait fallu qu'elle ouvrit les yeux. Le rythme se calma mais la sueur sur nos deux corps prouvait l'intensité de la chorégraphie. Je tombai à la renverse avec elle. Elle se blottit sur mon torse. Elle et moi, notre respiration au même rythme. Allongée aux creux de mes bras. Je la regarda et lui dit doucement à l'oreille:

-Je t'aime

-Je t'aime mon philosophe.  Avant  que j'ai eu le temps de lui dire que non je ne l'étais pas , elle s'endormit. Je fermai les yeux et espérai ne jamais quitter ses bras.

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