À l'ombre tenus.
austylonoir
Et l'oeil se repose dans la nuit défilée,
Se distrait au regard de sombres paysages,
Ténèbres épaissies et filets de lumières,
Éclats fuyants de phares allumés.
Je te pose une main sur ta nuque froide,
Saisis dans tes yeux comme une fausse nostalgie.
Souviens-moi un peu de nos jours premiers,
Où le cœur et le cœur, comme la main et la main,
Unis toujours, le second au premier, et la paire formée,
Comme un foyer de braise, déploie sa chaleur dans nos corps entiers.
Vois, comme le temps passe et jamais ne revient,
Et vois comment l'aube, sur les vastes champs,
Allonge sa clarté et sa blancheur matinale,
Et viens donc y marcher ; sentir la lavande,
T'établir un instant, sous l'ombre d'un saule,
Y prendre en fugitive, le somme des voyageurs,
Qui passent et ne reviennent, et s'en vont encore ailleurs,
Les yeux gardés ouverts, vers l'immense océan,
Des rêves projetés, au fond de la bouteille.
de bien belle trouvailles, j'aime beaucoup. "Souviens-moi" c'est juste beau ;-)
· Il y a plus de 8 ans ·julia-rolin
lancinant et superbe
· Il y a plus de 8 ans ·nyckie-alause
Je suis soufflée !
· Il y a plus de 8 ans ·parismrs
j'aime ce rythme comme le flux et le reflux de la vague et du temps
· Il y a plus de 8 ans ·Susanne Derève
Magnifique votre poème !
· Il y a plus de 8 ans ·Louve
Merci pour les images. Et la grâce toujours. J'aime. Beaucoup.
· Il y a plus de 8 ans ·ellis