Avoue d'eux

Frédéric Cogno

Juillet ébouriffait quelques notes de beige,

Et le soleil en joue...-"Perdue!"...Qu'ils diront d'elle...,

Tirait de ses rayons des maillons de solfège

Sur l'enfant nouveau-né au karma d'hirondelle.

 

Deux êtres retrouvés complices d'un écho,

Epi de grains tressés cherchant même levain,

La maman n'est qu'amour et confie sur son beau,

Deux rimes en émoi qui vont main dans la main.

 

Et la vie avoue d'eux qu'ils sont nés pour s'aimer!

 

Mais qui va là si tôt cytise dans la danse?

Le sien est un bijou, un fruit opale et dense,

Déjà un petit homme, un sourire à l'oiseau,

Ô lèvres! Ô volière pour perle et berlingot!

 

Ce courtier en muguet, jadis bleu papillon,

Auteur sans souvenance à l'assaut d'un pulsar,

Sous l'aisselle alanguie, géode au corindon,

Vient guetter la sein blanc comme un petit hussard.

 

Et l'amour avoue d'eux qu'ils sont faits pour s'aimer!

 

Toute cerne effeuilée   , prière-mère ou femme,

Au nichoir de ses nuits, charme un naja- mentor,

Les baisers-cotillons vont coller à son âme

Qui s'élève en un chant sorti de son amphore.

 

Mystères et splendeurs...! Joue-t-il cette ode là?

Voit-elle en son bambin des ions d'au-delà?

Un arôme arrimé à un bourgeon d'azur?

Un monde en bas âge,  sans saison mais mature?....

 

Et la mort avoue d'eux qu'ils n'auront qu'à s'aimer!

 

Voilà quoiqu'ils en disent, alors oeuvrez en paix,

Ouvrez au plus vite les sentiers du grand livre,

Quel intéret pour eux, ils sont là pour survivre,

A vous deux c'est le Ciel, vous l'avez remercié!...

 

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