Beware of falling coconuts (14)
wen
Il enleva le tissu entre ses jambes pour prendre le temps de prendre soin du désir grandissant dans son bas ventre, comme elle l’appréciait tant.
Julien ramena ses deux mains entre ses jambes et dégrafa les attaches du body entre ses cuisses. Le tissu de son body, relativement tendu jusque-là, remonta sur son pubis et à hauteur de ses fesses, lui laissant voir son sexe maintenant dénudé. Il avait toujours aimé son sexe. Il ne se lassait pas de le voir, le toucher, le sentir, le caresser, le lécher. Sans plus attendre, il reposa ses deux mains sur ses fesses et avança son visage pour l’enfouir dans sa toison pubienne. Doucement, il posait ses lèvres, il embrassait doucement ce corps si désiré et tandis qu’il la caressait, sa langue s’approchait de plus en plus du haut de son sexe. Il sentit sa respiration s’accélérer. Esther se cambra un petit peu, fit ressortir son bassin en avant et cela permit à Julien d’aller un petit peu plus loin et d’enfouir son visage un peu plus entre ses cuisses.
L’excitation grandit de plus en plus. Sa langue commençait déjà à approcher ses lèvres vaginales sur lesquelles il déposa un baiser délicat mais annonciateur de l’envie qu’il éprouvait de lui donner du plaisir.
En avançant un peu plus, il réussit à tendre sa langue et elle se plaqua à l’entrée de son sexe. Il sentit son excitation humide maintenant parfaitement et cela eut le don d’augmenter son excitation à un niveau inouï. Lentement, il passa sa langue sur l’intégralité de son sexe. Il la léchait délicatement, doucement, et il s’aperçut qu’elle réagissait à chaque passage de sa langue chaude et humide à l’entrée de son sexe.
En s’approchant encore un peu plus, du bout de la langue, il écarta ses lèvres et découvrit enfin son clitoris brûlant et gonflé. Doucement, tout doucement, il passa le bout de sa langue autour. Il jouait avec, il le léchait, il le suçait. Puis d’un coup, il étalait l’intégralité de sa langue dessus, et lui appliquait une pression intense qui la faisait sursauter et provoquait chez Esther un soupir non équivoque.
Elle prenait un plaisir monstrueux lorsqu’il s’occupait d’elle ainsi. Elle avait posé ses mains dans ses cheveux et l’accompagnait, lui caressait la tête, le guidait dans ses mouvements. Lorsque la tension était trop forte, elle lui prenait le crâne dans ses mains et lui faisait sentir, du bout de ses doigts fins, à quel point elle adore ce qu’il est en train de faire. Elle lui plaquait le visage contre son corps, entre ses jambes, et l’encourageait physiquement à rester là où il était, à continuer de faire ce qu’il était en train de faire.
Elle adore qu’il la lèche. Elle aime tout particulièrement la douceur dont il fait preuve, sa capacité à trouver le bon moment pour se faire plus doux ou plus dur, à trouver LE point sensible qui fait que le désir qu’elle ressent de manière diffuse depuis de trop longues minutes se transforme en plaisir intense et parfaitement localisé. A ce moment là, elle visualise dans tout son corps le parcours cette boule de feu qui prend naissance dans son ventre, au creux de son bassin. Elle la sent grossir, se former de plus en plus, devenir de plus en plus importante au fur et à mesure que sa langue la lèche et que ses lèvres embrassent son sexe. Cette boule de plaisir devient de plus en plus grosse, elle n’arrive pas et ne veut surtout pas d’ailleurs, la contenir, elle veut qu’elle grandisse, elle veut que le plaisir qu’elle ressent ne s’arrête jamais de grandir, de grossir.
Puis, lorsqu’à force de mouvements répétés, à force d’excitation, elle n’en peut plus, il suffit d’une caresse buccale plus appuyée, une caresse de ses mains si douces et si précises plus forte, alors là elle sait qu’elle ne pourra plus résister. D’un coup, elle ne se cambre plus mais se cabre complètement. Sa respiration s’arrête. Elle jette sa tête en arrière. Ses longs cheveux s’emmêlent dans son dos, son ventre se raidit. D’un seul coup, la boule qui devenait de la taille d’une planète dans son ventre explose pour se transformer en un millier d’étoiles qui partent à la vitesse de la lumière se diffuser dans tout son corps.
Tant de fois elle a rêvé ces sensations, tant de soirées seules dans son lit, dans son appartement bordelais elle a imaginé les mains et la langue de Julien entre ses cuisses. Tant de fois elle s’est donné l’illusion que c’était lui qui la faisait jouir dans la solitude de leur éloignement. Et à chaque fois qu’ils se retrouvaient ensemble, c’était imparable. Elle jouissait avec une force incontrôlée.
Et là encore, Esther ressentit cet orgasme jusque dans l’extrémité de ses doigts de pieds. Ses mains se raidirent et plaquèrent complètement le visage de Julien entre ses cuisses.
Il ne put bouger plus. Elle ne lui en laissait pas le droit. La chaleur parcourut son torse, et remplit sa poitrine qui se raidit également. Elle sentit le plaisir monter dans sa gorge et en même temps qu’elle expulsait un soupir plus long, plus dur, plus fort que n’importe lequel autre, en même temps qu’elle arrivait enfin à expulser de son corps une partie du trop plein de la jouissance qu’elle ressentait, une bouffée de chaleur lui monta à la tête et elle sentit que la chaleur de son corps augmentait de plusieurs degrés, jusque dans ses oreilles tandis qu’elle était obligée d’ouvrir les yeux si elle ne voulait pas tomber en arrière et s’évanouir.
Il comprit parfaitement qu’elle venait de jouir et il ne bougea plus. Il attendit qu’elle reprenne un minimum ses esprits pour pouvoir esquisser le moindre mouvement. Il savait qu’à ce moment là, elle ne pouvait plus rien ressentir et que le moindre geste de sa part, le moindre mouvement serait inévitablement la cause d’une perte de plaisir, que cela la dérangerait dans l’explosion d’étoiles filantes qu’elle venait de supporter dans l’intégralité de son corps.
Alors qu’elle arrivait enfin à refermer les yeux, à reprendre une respiration à peu près normale, saccadée certes mais plus régulière néanmoins, il recula un petit peu. Ses mains lui adressèrent une ultime caresse sur les fesses, passèrent sur ses hanches et enfin il les appuya sur ses genoux pour s’aider à se relever et revenir à sa hauteur. Il l’aida à se tenir debout en la prenant par les épaules et vint lui déposer un tendre baiser dans son cou offert à sa vue, n’ayant pas encore eu le courage de ramener sa tête dans le monde des vivants. Là elle se baladait encore avec les autres fées de son espèce parmi les nuages et ne voulait rien de plus au monde que rester dans ce havre de douceur et de chaleur.
Puis, comme par magie, en un instant, un seul instant, elle réalisa qu’elle était sur terre et que l’objet de son plaisir, l’objet de son désir se trouvait devant elle. Elle ramèna son visage droit et ouvrit les yeux doucement pour le regarder et lui sourire.
C’était comme une apparition pour lui de voir son visage revenir en avant et il détailla au millième de seconde près, le mouvement de ses paupières qui découvraient les deux saphirs qu’elle portait à la place de ses prunelles. Ses yeux le transpercèrent et il était profondément heureux de voir dans ses yeux à elle, dans ses yeux uniques, le plaisir qu’il venait de lui donner et tenta, tant bien que mal, de lui répondre de la même manière à la hauteur du plaisir qu’il venait de prendre également.
Elle ne comptait cependant pas en rester là, loin de là.
— Toi mon bonhomme, tu ne vas pas t’en tirer à si bon compte ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! se dit-elle d’ailleurs en elle-même avant de décider de reprendre les choses en main.
Et s’il savait lui donner autant de plaisir, elle savait parfaitement également qu’elle était capable de lui en donner autant et de lui faire perdre pied comme elle venait de le faire.
Elle le poussa en arrière, sans la moindre violence mais avec suffisamment d’insistance pour qu’il ne puisse rien objecter, pour l’amener jusqu’au canapé derrière lui à quelques pas.
Il se laissa faire et profita encore de la vue magnifique de son corps et de son visage sans imaginer ce qui l’attendait.
Alors que ses jambes à lui venaient cogner contre le rebord lourdement rembourré du canapé, elle l’empêcha de tomber en arrière et en un tour de main, elle réussit à lui enlever sa ceinture, les différents boutons de son pantalon et sa fermeture éclair.
En un instant, il se retrouva quasiment nu et à moitié allongé sur le canapé avec une déesse en sous-vêtements devant lui en train de fondre sur lui.
Sans qu’il ne s’aperçoive de rien, elle était déjà assise sur lui, ses genoux repliés derrière elle en train de l’embrasser avec fougue et désir.
Il ne s’aperçut même pas qu’elle avait réussi en un tour de main à enlever ses bottes et qu’elle se retrouvait sur lui, simplement vêtue de ses bas alors qu’elle enlevait maintenant son body qui était tenu on ne sait trop comment par quelques attaches placées dans son dos. Il ne réalisait toujours pas ce qui lui arrivait jusqu’à ce qu’il sente son sexe dressé venir s’approcher du sien alors qu’elle bougeait subtilement le bassin posé sur le sien.
Elle plaqua son torse contre le sien et vint toucher sa poitrine avec ses seins. Ses mains passaient sur l’intégralité des côtés de son corps, son buste faisait de petits mouvements délicieux sur le sien. Cela eut pour effet immédiat, non seulement de durcir un petit peu plus le bout de ses seins mais également de renforcer l’érection déjà importante de Julien. Un afflux de sang un peu plus important qu’auparavant dressa d’un coup son sexe et il sentit alors l’humidité qui inondait l’entrejambe d’Esther.
Elle sentit également ce mouvement et cela l’excita un peu plus. Elle se sentit désirée, elle sentait qu’il avait envie d’elle, qu’elle lui plaisait et cela la motiva encore plus pour lui montrer à quel point elle savait comme faire, à quel point elle était capable de le faire jouir lui aussi.
Elle décida de sortir l’arme atomique et de lui offrir une danse dont elle seule avait le secret.
Ses hanches bougeaient doucement mais de manière ample. Julien sentait les cuisses et les fesses d’Esther bouger sur lui. Cela l’excita définitivement.
Elle se pencha sur lui tandis qu’il se redressait légèrement, leurs corps se collèrent l’un à l’autre et ils s’embrassèrent follement. Tandis que leurs corps communiaient entièrement, leurs bouches se mêlaient, leurs langues se liaient l’une à l’autre. Leurs mains parcouraient le corps de l’autre, chaque centimètre carré de leur peau était touché par la main chaude et douce de l’autre. Il lui caressait le dos, sur le côté, il la tenait fermement, suivait le mouvement de ses hanches tandis qu’elle avait pris son visage dans ses mains. L’une redescendit sur ses épaules, sur son torse, passa dans son dos et ramena ses hanches vers l’avant pour accentuer les mouvements de son bassin. L’autre main était restée collée sur son visage, sur sa joue pendant qu’ils s’embrassaient avec fougue, avec passion, amoureusement.
Leurs deux torses étaient collés l’un à l’autre. Ils essayaient de se toucher au maximum, ils essayaient de ressentir chaque centimètre carré de la peau de l’autre avec la leur. La chaleur qui se dégageait de chaque corps venait amplifier celle de l’autre et le désir de chacun s’additionnait pour ne faire plus qu’un. Un seul corps, un seul être dans la communion la plus totale.
Toutefois, il manquait un élément pour que la fusion soit complète. Elle mourrait d’envie de lui, elle le voulait. Elle voulait sentir son corps, elle voulait ressentir ce qu’il ressentait, elle voulait lui donner encore plus de plaisir et en prendre autant. Elle voulait qu’il la pénètre.
Lui était satisfait, lui adorait quand elle était ainsi, lorsqu’elle prenait les choses en main.
Elle le savait et elle appréciait beaucoup la liberté qu’il lui donnait et qu’il lui avait toujours donné dans leurs échanges, dans leurs relations, quelles soient bénignes ou sexuelles.
Elle arracha l’une de ses mains du corps de Julien et vint la passer dans son propre dos. Elle descendit lentement jusqu’à ses reins, passa au milieu de ses fesses, laissa ses doigts plonger encore plus loin, entre ses fesses, puis entre ses cuisses. En tendant le bras, elle arriva à effleurer du bout des doigts le sexe tendu de Julien dressé à l’entrée de son vagin. Elle le prit dans sa main, l’attrapa tout entier et vint le positionner juste à l’entrée de son sexe. L’excitation et la jouissance qu’elle venait de ressentir lui rendait la tâche plus que simple et il ne lui suffit que de déplacer son bassin de quelques millimètres pour qu’elle se trouva en position de faire pénétrer son membre dans son corps, ce qu’elle fit sans attendre.
Un éclair de plaisir les transperça tous les deux en même temps. Elle sentit ce sexe dur et gonflé écarter ses lèvres vaginales et s’enfoncer tout doucement, au rythme qu’elle imprimait elle-même à ce moment par l’action de son bassin qu’elle bougeait lentement.
Il savait ce qui était en train de se passer, mais il ne le réalisait absolument pas.
Julien était déjà parti. Il était déjà bien loin et la seule chose qu’il pouvait sentir c’était ce corps chaud, cette douceur brûlante qui entourait son bas-ventre, qui l’attirait et qui le faisait chavirer littéralement. Il n’en pouvait déjà plus. Il était parti à des kilomètres de la planète. Il était en train de vivre un moment magique, un moment unique.
En jouant subtilement avec ses hanches, avec les mouvements de son bassin, Esther arriva à enfouir son sexe au plus profond de son corps. Elle bougeait doucement d’avant en arrière, de gauche à droite et sentait petit à petit son sexe écarter ses lèvres et s’enfoncer profondément.
Elle le sentait entièrement à elle, uniquement pour elle. Elle sentait ses cuisses contre ses fesses, leurs pubis se touchaient. Ils ne faisaient plus qu’un.
Lentement elle s’approcha de lui, tout son corps se pencha en avant et elle vint se plaquer contre son corps. Il l’enlaça en réponse. Ils ne bougeaient plus ni l’un ni l’autre. Ils n’étaient plus deux mais ne faisaient plus qu’un. Il rejoint ses bras autour de son buste, elle entoura ses épaules de ses bras fins. Ils collèrent leurs cous l’un contre l’autre, ils n’étaient plus enlacés, ils fusionnaient.
Après une éternité, quelques secondes plus tard, imperceptiblement, elle recommença à bouger.
Lentement elle prit appui sur ses genoux posés sur le canapé pour se relever un tout petit peu, juste assez pour faire coulisser son corps sur son sexe sans pour autant briser le lien qui les unissait plus fortement qu’aucune chaîne.
Et elle redescendit.
Quelques instants plus tard, c’étaient de larges va et vient qu’elle imprimait à tout son être pour qu’ils jouissent tous les deux au maximum de cette fusion. Ils s’étaient très légèrement désolidarisés. Esther avait encore ses bras autour de son cou mais Julien avait posé ses mains sur ses hanches. Il accompagnait ses mouvements avec ses bras tout entier, il l’aidait, il participait à leur plaisir partagé, commun, entier.
Elle s’écarta légèrement en arrière pour trouver une petite liberté de mouvement et mieux contrôler ce qu’elle avait entrepris. Cela lui laissa la possibilité de se jeter sur ses seins. La tension monta d’un coup de plusieurs crans.
Non seulement leurs mouvements se firent de plus en plus rapides et appuyés mais les mains de Julien se resserrèrent sur sa peau. Il attrape Esther fermement. Elle posa ses mains sur ses épaules, imprimant un massage énergique dont la vigueur venait en réponse à chaque aller et venue qu’elle faisait le long de son sexe. Ses ongles s’enfonçaient dans sa chair à chaque mouvement. C’était son corps tout entier qu’elle faisait monter et descendre le long de son membre. Elle le sentait. Elle voulait être transpercée. Elle ne voulait plus sentir que lui, que son sexe, que le plaisir qu’elle prenait et qu’ils partageaient pour qu’il lui revienne.
Il réussit à s’approcher suffisamment de sa poitrine pour prendre l’un de ses seins entre ses lèvres. Il le lécha, il l’embrassa, il le mordit même. Il déposa sur l’extrémité de son sein des baisers fougueux et humides. Ses mains vinrent l’aider et pendant qu’il caressait sa poitrine toute entière, il en profitait pour l’embrasser, pour manger ses seins délicieux et si doux. Il en était fou. Il adorait sa poitrine et aurait passé des heures rien qu’à les regarder, à jouer avec, à les contempler avant de les dévorer, de les noyer sous des camions entiers de baisers tendres et virils à la fois.
Cela excite énormément Esther. Elle était totalement incapable de savoir d’où venait le plaisir qu’elle ressentait. Elle adorait ce qu’il lui faisait. Elle aimait faire l’amour avec lui et elle savait qu’elle allait jouir. Julien allait la rendre folle.
Elle avait fermé les yeux depuis longtemps maintenant. Elle se perdait dans les nuages. Elle bascula la tête en arrière. Ses longs cheveux tombaient dans son dos. La chaleur devenait extrêmement intense, élevée. Esther n’en pouvait plus. Elle voulait jouir et elle savait qu’elle allait arriver dans quelques instants à un point de non retour, un point où elle serait incapable de savoir ce qui lui arrive, comment elle s’appelle ni comment il est possible de ressentir autant de plaisir.
Julien allait jouir aussi. C’était trop bon, c’était trop intense, c’était trop délicieux. Il ne pouvait pas résister. Il savait qu’elle était en train de l’amener à un point de jouissance et de plaisir qu’il ne connaîtrait jamais qu’avec elle.
Il savait à présent, bien qu’il fut totalement incapable de le verbaliser à ce moment précis, que c’était elle, qu’il ne pouvait éprouver, ressentir, endurer même, autant de plaisir qu’avec elle, qu’avec son corps de rêve, qu’avec sa manière de lui faire l’amour, qu’avec cette femme exceptionnelle et unique.
Esther allait jouir. Elle le sentait. Elle sentait monter une nouvelle fois un orgasme monstrueux, un orgasme qu’elle ne croyait pas possible.
Elle n’en revenait pas. Elle n’imaginait pas qu’il était possible pour une femme normalement constituée de ressentir deux orgasmes aussi forts, aussi intenses en aussi peu de temps. Ses hanches ne cessaient pas de bouger. Elle devenait folle.
Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’elle aurait mis autant d’ardeur, autant de force dans l’acte sexuel. Et pourtant elle se découvrait, elle se voyait en train de se faire jouir et de le faire jouir avec une intensité qui n’était que la simple résultante de l’amplitude et de la force des mouvements qu’elle imprimait à son corps sur le sien.
Julien n’en revenait pas. Il n’imaginait pas qu’il était possible de ressentir aussi fort le plaisir et la jouissance.
Il allait exploser. Il le savait. Il le sentait. Il ne pouvait plus se retenir. Il ne pouvait retenir plus longtemps l’expulsion de son sperme.
Lorsqu’Esther se cambra d’une manière irréelle, lorsqu’elle rejeta sa tête entièrement en arrière, que son dos se plia littéralement en deux, que son bassin vint décrocher une ultime ruade sur le sien, elle explosa. Le comprenant, Julien ne put retenir son propre orgasme et il expulsa en plusieurs fois l’essence de son être au plus profond du corps d’Esther.
Les yeux fermés tous les deux, ils n’arrivaient plus à respirer. Ils ne pouvaient plus respirer qu’en émettant des râles. Leurs ventres et leurs poitrines respectives montaient et descendaient amplement tandis qu’ils essayaient de reprendre leurs esprits, de redescendre sur terre.
Esther et Julien avaient fait l’amour avec passion et une intensité folle. Ils jouirent ensemble dans une extase inouïe.
Après avoir réussi à retrouver un semblant de respiration normale, Esther s’écroula contre lui et enfouit son visage dans son épaule rassurante et trempée de sueur.
Il l’enlaça tendrement et put sentir la moiteur de son dos sur lequel avaient perlé des gouttes de sueur dues à la température intenable dans leur espace vital.
Là, pendant de longues secondes qui leur parurent des siècles, ils se rassuraient, ils réalisaient qu’ils étaient bien vivants, que ce n’était pas un rêve, qu’ils avaient bien vécu et qu’ils étaient toujours en train de vivre un moment unique, un moment inoubliable.
Esther n’avait plus aucune force dans le moindre muscle de son corps. Elle s’était proprement étalée sur lui et ne pensait qu’à le respirer tout entier, sentir sous ses doigts la chaleur de sa peau. Elle passait ses doigts sur ses épaules qu’elle meurtrissait il y a quelques instants, comme pour calmer la douleur qu’elle lui avait elle-même infligée.
Julien n’avait toujours pas réussi à ouvrir les yeux. Il l’enlaça et alors qu’une de ses mains lui caressait le dos doucement, du bout des doigts, l’autre jouait avec ses cheveux emmêlés. Il lissait ses cheveux pour tenter de les remettre un peu en ordre.
Ils venaient de vivre un moment inoubliable. Ils échangèrent au même millième de seconde le plaisir qu’ils ont ressenti.
Leurs corps se réveillant doucement, leurs bouches retrouvèrent alors le chemin de celle de l’autre. Ils échangèrent quelques doux baisers et arrivèrent enfin à ouvrir les yeux de nouveau. Ils se regardaient tendrement, incapables de prononcer la moindre parole.
Et pourtant.
Pourtant, ses lèvres à lui s’ouvrirent. Doucement, difficilement mais elles s’ouvrirent.
— Mais que peut-il bien avoir à dire à ce moment précis se demanda-t-elle quand elle entendit un murmure, un souffle, un chuchotement.
Julien savait qu’il allait falloir qu’il s’applique, qu’il se concentre un petit peu car il était vraiment dans une situation où le moindre mot était un effort.
Les mots qu’il prononça à ce moment précis n’étaient jamais sortis de sa bouche avec autant de clarté et de sincérité. C’était certainement d’ailleurs les seuls mots qu’il pouvait prononcer et même si c’est dans un souffle, presque imperceptiblement, Esther savait parfaitement ce qu’il avait dit. Elle entendit parfaitement ces fameux trois mots magiques et si importants.
Je t’aime.
(Fin)
Et ben si c'est pas un compliment ça, j'm'y connais pas...
· Il y a plus de 11 ans ·Lane, merci énormément de ta lecture tout d'abord et de tes mots ensuite.
Au plaisir de te lire.
wen
Mon dieu... Quel talent. Non vulgaire, toute en finesse et si agréablement décris, c'est époustouflant. Sensuel & délicat... Bonne continuation.
· Il y a plus de 11 ans ·sundayflowers
oh oh ! Que ça fait plaisir de te voir par ici Joëlle !!
· Il y a presque 12 ans ·Désolé d'avoir contribué au réchauffement climatique mais bon, on est en hiver non, il faut bien se réchauffer un peu...
wen
Mais non, mais non... ne t'en fais pas, ça doit être l'illustration, c'est sûr !
· Il y a presque 12 ans ·En tout cas, merci de ton passage ici, ça fait très plaisir (les grands esprits se rencontrent puisque je mettais un commentaire sur ton dernier texte exactement au même moment...)
wen
Zut, pas pu lire jusqu'au bout, serai-je éjaculecteur précoce?
· Il y a presque 12 ans ·arthur-roubignolle
@La vie en rose : Ne retire rien sur Julien, il avait juste besoin d'un peu de temps pour te convaincre, c'est tout.
· Il y a presque 12 ans ·L'air de rien, au départ, c'est un dépressif qui s'entiche d'une jolie fille en plein post burn-out le premier jour des vacances à l'autre bout du monde.
Il fallait juste qu'il ait le temps de s'exprimer ce petit...
@Fuko San : Pour cette fois-ci oui mais nul doute qu'on les retrouvera pour d'autres aventures. Merci à toi d'avoir embarqué avec nous.
wen
C'est fini ? Déjà ... Merci Wen du plaisir accordé par tes mots enlacés ;-)
· Il y a presque 12 ans ·fuko-san
C'est vrai que tu es très doué pour ce genre de texte .je retire tout ce que j'ai pensée et dit sur Julien , c'est un dieu de l'amour ce type ! Hé les filles , vous avez une grande douche et une petite place pour moi ?
· Il y a presque 12 ans ·la-vie-en-rose
@Sweety : Ouh la la ! Et ben dis donc !! Tu aurais pu aller prendre une douche avec Lyse apparemment (enfin... après elle hein, j'me comprends...)
· Il y a presque 12 ans ·Merci pour tout, pour les compliments et pour le large sourire que tu fais s'afficher sur mon visage. Je suis assez fier de l'illustration, c'est vrai. La musique, je n'y suis pour rien, elle s'imposait... (c'est le morceau final de Out of Africa)
Quant à mes talents en vrai, il faudrait que je pose la question à madame Wen mais j'ai appris qu'on ne posait pas ce genre de questions lorsque l'on était un garçon bien élevé...
@Fuko San : Surprenante ? Tu me charries là...
Merci pour ta lecture et les compliments. Tout le plaisir est pour moi (je me répète je crois mais c'est vrai). Et rdv pris pour une prochaine histoire j'espère.
wen
La fin est très surprenante. On ne s'y attendait pas du tout ...
· Il y a presque 12 ans ·On peut dire que tu sais y faire, Wen, pour faire monter la tension.
Bravo pour l'exercice, sa réalisation, son interprétation très convaincante !
fuko-san
ah Wen, mon très cher Wen,
· Il y a presque 12 ans ·la photo:Les perles qui roulent au creux des seins,j'adore...je trouve ca très beau
la musique: douce ...avec le texte je ne m'en remets pas...
et le texte...comment dire...je suis ravie d'avoir attendu cet aprem pour le lire tranquillement dans mon grand bureau seule et au calme ...
Ta description précise rend l'imagination de la scéne facile et je me suis perdue dans des pensées comment dire ...
olala je ne redescends pas...moi aussi...c'est torride...ca donne envie...
il fait chaud...si tu savais...
Bref,avec une écriture aussi vraie, aussi jolie aussi croustillante, je n'ose imaginer tes talents en vrai...
Merci à toi de nous faire partager de si bons (huuum) récits.
Sweety
@tous :
· Il y a presque 12 ans ·Il reste quelques personnes, et nous aurons fait le tour des lectrices quotidiennes de cette histoire qui nous aura tenu chaque jour ou presque depuis lundi de la semaine dernière...
Je voulais juste vous dire merci.
Par vos réactions, vos commentaires, votre assiduité, vous me rendez heureux et fier de ce que j'écris, ce n'est pas courant.
Alors, merci beaucoup.
wen
@Christinej : A vrai dire, je ne pense pas l'avoir caché (même si je n'en ai pas forcément fait la promo, je tiens un blog où je publie des histoires... pour adultes dont l'adresse se trouve sur mon profil).
· Il y a presque 12 ans ·Une fois encore, si la température est montée chez toi aussi, j'en suis ravi et c'est le plus beau compliment que l'on puisse me faire : me dire que "ça marche !".
Bien sûr qu'ils se sont faits attendre tous les deux mais j'ai pensé en effet que ça valait bien ça.
Enfin je rappelle que c'est justement le début de leur histoire. Ensuite, je m'occupe un peu plus de la personnalité d'Esther dans Moment à soi et il leur arrive quelques bricoles dans Mishko où je réutilise les mêmes personnages...
wen
@Sophie : Euh... ce serait quoi le "problème" dans ta question ? que je l'ai écrit seul ou au bureau ? Nan parce que... comment dire... enfin bref quoi, j'attends que tu précises ta question avant de répondre.
· Il y a presque 12 ans ·Non, cette dernière partie ne faisait pas partie de la version Harlequin.
Il y avait une "grosse" ellipse et hop, en trois phrases, on se retrouvait aux dernières lignes.
Enfin, sur ta question sur les bas, oui, j'ai imaginé des dim-up dont je fais mention très furtivement (ep.13, p.6/8) en parlant de stay-up.
Et oui, chaque détail compte...
wen
mais tu nous avais cache ca, ah oui la temperature a augmente de quelques degres chez moi aussi, c'est torride, et si bien ecrit, ils se sont fait attendre mais bon vu cette fin ils sont largement pardonnes. tu as un veritable talent pour decrire leur amour avec generosite et sans vulgarite. bravo c'est une tres belle fin.
· Il y a presque 12 ans ·christinej
Chaud les marrons chaud! J'espère que tu n'as pas écrit ça seul au bureau!!! Ce texte faisait-il partie de ta version pour Arlequin? En tous cas, si un jour tu ne sais pas quoi faire, tu peux toujours te reconvertir dans l'écriture érotique pour laquelle tu me sembles particulièrement doué. Me reste une question ou alors j'ai mal lu: comment les bas tiennent-ils sur le body. Dim-up?
· Il y a presque 12 ans ·divina-bonitas
Je l'ai déjà dit et je le redis :
· Il y a presque 12 ans ·Pour imprimer tout le texte sans problème, cliquer sur le bouton Lire et dans la nouvelle page, appuyer en même temps sur "Ctrl" et "P".
Ça imprime l'ensemble des pages (ça vaut aussi pour les textes très longs et comme je publierai demain la version intégrale de Beware of..., ça peut être utile).
wen
Merci beaucoup Lyse.
· Il y a presque 12 ans ·Si cette fin a fait son petit effet, tant mieux !
Finalement, Esther et Julien sont de petits fripons... et pas seulement des cérébraux comme c'est montré depuis le début !
wen
Bon bin voila !
· Il y a presque 12 ans ·Heum, fait chaud non???
Excusez- moi, je vais prendre une douche froide !
Apothéose !!!
lyselotte