Démodé de JJG ou La leçon de vie pour tous

J'aurai pu faire ma maligne, citer pêle-mêle Eddie Vedder, les Red Hot Chili Peppers, Eric Clapton, Ayo, Asa et vous expliquer pourquoi ce sont des artistes géniaux et ils le sont. Mais je dois aujourd'hui ne plus me voiler la face et assumer mes choix. Seuls mes parents sont ou étaient au courant de mon addiction pour JJG. Je les prie d'ailleurs de me pardonner pour ces années de squattage compulsif de la radio de l'auto parentale. La seule chose que je leur ai cachée et que j'ai cachée au monde même ma page Facebook en est exempte, j'ai conservé un album de ses années de jeunesse. J'ai d'abord planqué la cassette, puis le CD et pour finir le fichier mp3 au fin fond de mon ordi. Je l'avoue aujourd'hui : Démodé (1980) est l'album de ma vie. Il y a d'abord eu Jésus qui est pour moi le premier hippie de l'histoire et qui aurait certainement été gay friendly en cette période trouble. Puis est apparu JJG.

Ouvrez votre esprit et lisez: les 11 commandements selon JJG  

 A l'envers : Les naufragés, tu accueilleras.

Sans un mot : Ta jeunesse, tu choieras.

Brouillard : Tes rêves, tu réaliseras.

Pas l'indifférence : Ta vie, tu vivras.

Il suffira d'un signe : Ta main, tu tendras.

J't'aimerai quand même : L'amour, tu suivras.

Autre histoire : Ton destin, tu écriras.

Quelque chose de bizarre : Ton instinct, tu croiras.

Quel exil : Ton appartenance, tu définiras.

Le rapt : Les autres, tu regarderas.

Juste un petit moment : De l'amour, tu profiteras.

Voilà, je m'appelle Cécile et je suis « Démodé » (9)