Garde la tête haute
Maud Garnier
Au nord du Ghana la terre est craquelée, plus rien ne pousse. Depuis combien de jours, de semaines, la pluie n'est plus tombée ?
La profondeur des puits creusés augmente à mesure que la saison avance, la nappe phréatique baisse de plus en plus. La source pourrait se tarir d'un jour à l'autre, comme le lait d'Adjou s'est tari, son dernier né n'y a pas survécu. Mais il y a déjà tant de bouches à nourrir dans la hutte de terre.
Kofi le fils de 7 ans, né un vendredi comme son prénom l'atteste au Ghana, accompagne son père depuis un an déjà à la mine d'or artisanale. À eux deux ils gagnent quelques Cédi Ghanéens par mois, s'échinant à creuser cette terre comme s'ils creusaient leur propre tombe.
Les filles sont chargées de l'approvisionnement en eau et doivent jouer des coudes avec les autres. Le puits, gage de survie, attise toutes les convoitises.
*
Ils arrivent un jour, bien habillés, se présentant comme des humanitaires, sous couvert d'organisations caritatives, utilisant un langage choisit à la fois enveloppant et garant d'une bonne éducation. Ils viennent avec des cadeaux, bouteilles d'eau, casseroles étincelantes, prolixes de compliments sur cette belle famille. Soudain, semblant découvrir la fille aînée âgée de 14 ans, ils s'inquiètent de son avenir dans cet environnement. Si ses parents le souhaitent, ils peuvent la conduire en Europe, chez des gens très bien. Elle ira à l'école pour apprendre un métier et quitter cette terre de misère pour un eldorado. Bien sûr ils conçoivent que les parents soient tristes de la voir partir, même si c'est pour améliorer sa vie ! Ils donneront des nouvelles, et lorsque leur fille aura appris à lire et écrire, elle leur enverra de belles lettres qu'ils pourront se faire lire. Conscients aussi qu'Akua ne sera plus présente pour seconder sa mère, ils tiennent à offrir une somme en compensation.
Une liasse de billets de bien peu de valeur change de mains. Akua pleure beaucoup en faisant ses adieux. Quand reverra-t-elle sa famille ?
— Va ma fille apprendre le savoir, vers un ailleurs meilleur. Vit une belle vie, garde la tête haute, sois forte et fière ! Donne-nous des nouvelles, je te donne ma bénédiction, dit son père en guise d'adieu.
*
Akua est très étonnée des conditions de voyage dans des camions avec d'autres jeunes filles. Plus surprise encore des suites sordides de son périple.
Cela fait des mois maintenant qu'elle arpente toujours tête haute, forte, mais sans plus aucune fierté, les trottoirs d'Europe, passant d'un pays à l'autre. Et elle espère, non pas un tournant dans sa vie sacrifiée pour une liasse de billets équivalents au prix d'une seule passe et déjà dépensés, un pack d'eau et 2 casseroles brillantes. Elle espère juste que les hommes en costume n'iront pas chercher ses petites sœurs.
*
Une réelle mission humanitaire s'organise pour venir en aide à la population et fournir des pompes à eau dans les villages. Xavier fait partie des volontaires. Le cœur pétri d'idéaux il rêve des améliorations qu'ils apporteront. Il se glorifie et s'enthousiasme de participer à cette mission d'aide. Il va changer le monde, ou du moins la vie de ces villageois, il en est persuadé.
Le jour du départ, taraudé par une insomnie, il est debout de très bonne heure, l'équipe a rendez-vous à l'aéroport.
À la sortie de l'avion, l'impression d'entrer dans un four suffoque l'équipe.
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La mission s'est très bien passée, le puits est opérationnel et facilite la vie des jeunes filles qui viennent chercher l'eau. Moins de tension également et moins de peur de voir se tarir le liquide vital pour tous.
Xavier vient parfois se mettre en retrait à l'heure où les jeunes filles arrivent pourremplir leurs récipients. Nostalgique, car il sait qu'il va bientôt rentrer, reprendre le cours de sa vie d'avant. Il gardera toujours dans une part de son cœur le souvenir de cette terre brûlée et de ses habitants attachants.
Depuis quelques temps, une jeune fille hésite, comme si elle n'osait trop s'approcher, tout en le détaillant à la dérobée. Intrigué et amusé par son manège, Xavier décide d'interpeller la fillette.
— Bonjour, je m'appelle Xavier, et toi quel est ton prénom ?
— Mariam
— J'ai l'impression que tu voudrais me demander quelque chose ? Elle baisse timidement la tête, mais reste immobile
— Mariam, dis-moi, parle-moi !
— C'est pour ma grande sœur, elle est partie avec des hommes pour l'Europe et depuis nous n'avons plus aucune nouvelle.
— Qui sont ces hommes qui l'ont emmenée et où ?
— Ils ont dit à mes parents qu'elle irait à l'école et aurait une belle vie. Mes parents sont inquiets, ils ne savent plus quoi penser et ils ont peur pour elle. Elle est dans votre pays.
— En France ?
— Nous ne savons pas où elle se trouve, mes parents culpabilisent et ma mère pleure tous les soirs.
— Tu voudrais que je la retrouve ?
— Oui. Il faut suivre sa trace, lui dire qu'elle nous manque, qu'elle me manque. Il faut qu'elle nous donne des nouvelles, enfin.
— Suivre sa trace, oui, mais il me faut un point de départ ! J'irai demain chez tes parents, s'ils sont d'accord, tu peux les prévenir ? Je dois d'abord parler avec eux, connaître les informations dont ils disposent. Je ne peux rien te promettre avant d'en savoir plus.
Les parents rencontrent Xavier. Ils lui expliquent la venue des hommes et la décision rapide qu'ils ont dû prendre. Ils pensaient offrir à leur fille une vie meilleure, mais le silence d'Akua les inquiète. Ils voudraient savoir si tout va bien pour elle. Adjou se décide à laisser libre court à ses inquiétudes.
— Il a dû se passer quelque chose. Ma fille sait bien qu'on s'inquiète pour elle, ce silence n'est pas normal. S'il vous plait, pourriez-vous essayer de la retrouver pour nous rassurer ?
Xavier est ému par la détresse des parents, il voit Mariam cachée dans un coin pour écouter la conversation. Il promet d'essayer de faire son possible, Mariam l'arrête quand il sort
— Retrouvez-la Xavier, je vous en prie.
Par quel bout débuter cette quête ? D'abord il recherche des informations sur internet, mais il en glane fort peu et poursuit sur le Dark net. L'organisation est connue pour le trafic sexuel de jeunes filles africaines. Ils « vendent » ensuite les filles à des réseaux de prostitution en Europe. Akua peut être dans n'importe quel pays de l'union européenne.
Xavier se transforme en détective, il fait appel à des associations qui s'occupent de ces filles, toutes racontent la même histoire. Les parents, impressionnés par les équipes de rabatteurs bien rodés, laissent partir leurs filles, rêvant de meilleures vies pour elles. Akua est l'une de ces innombrables victimes pour qui le rêve se transforme en calvaire.
Les pourvoyeurs transportent les filles en camion ou bus, des passeports sont falsifiés afin que les mineures acquièrent une récente majorité pour passer les frontières.
En réalité, la plupart sont encore des jeunes filles effrayées, et ignorantes de tout ce que désirent ces hommes. Elles le sont plus encore lorsqu'elles se font violer pour leur inculquer ce qu'ils attendent d'elles. Seules, sans soutien, vulnérables, menacées du massacre de leur famille en cas de rébellion, cassées psychologiquement et physiquement, ayant honte et se sentant salies par ce qu'on leur impose, elles se soumettent aux souteneurs qui les ont achetées et veulent rembourser leur investissement. Les filles subissentcette viemisérable, sans espoir de secours d'où qu'il vienne. Certaines préfèrent se donner la mort pour en finir avec la honte et cette torture quotidienne.
*
« Garde la tête haute, soit forte et fière, vit une vie meilleure, ailleurs » les mots de son père tournent dans sa tête.
La première étape a été l'Italie. Premiers clients dont elle ne comprend pas la langue, hormis les tarifs et le nom des prestations. Au bout de six mois les souteneurs décident de la transférer en France. Ainsi les filles n'ont pas le temps de nouer des amitiés solides avec leurs « sœurs » de galère. C'est d'abord Marseille pendant 4 mois, puis départ pour Paris. Akua se laisse transporter de ville en ville. Pour elle, rien ne change, toujours les mêmes clients, la solitude, la servitude et la souillure. Chaque étape l'éloigne un peu plus de son village. Son travail est devenu une routine nauséabonde. Comment garder la tête haute, être forte et fière, sous les brimades journalières ? La majorité de ses gains est annexée par les souteneurs. Akua a réussi à garder quelques euros, elle souhaite adresser un courrier à sa famille pour la rassurer et dire qu'elle est toujours en vie, quelque part en Europe. Mais comment écrire ? Et surtout ne rien pouvoir dire de la souillure et de la vie abjecte qu'elle mène.
*
Xavier a pris contact avec un journaliste qui effectue des recherches sur ces réseaux. Il est possible de suivre la trajectoire des convois, mais comment savoir si Akua en fait partie. Tout au plus, en fonction des dates, peuvent-ils l'espérer. En général les rabatteurs font en sorte que les filles quittent rapidement leur pays, leurs attaches, ainsi sont-elles immédiatement vulnérables et sous contrôle.
La traque se poursuit ! La piste s'arrête en Italie.
Xavier et Jérôme, son comparse journaliste, se rendent sur les lieux. Jérôme a des contacts sur place depuis le début de son enquête. Ils questionnent les filles travaillant sur les trottoirs italiens. La tâche est ardue, car pour plusieurs d'entre elles les prénoms ont été changés. Les professionnelles sont prudentes dans leurs réponses. Mises en confiance par quelques billets sans passe à réaliser, un premier espoir se fait sentir. L'une d'elle vient elle aussi du Ghana, et a parlé avec une fille qui s'appelait Akua. Est-ce enfin la première véritable piste de leur quête ? Ils ont évité d'évoquer ce qu'ils feraient s'ils arrivaient à remonter la trace de la jeune fille. Elle ignore que quelqu'un cherche à la retrouver. Pourquoi une, parmi toutes les autres conduites sur le même chemin de larmes ? Parce que Xavier a gardé au fond du cœur la détresse d'une famille et les yeux implorants d'une petite fille ? Sa trace est encore fraîche, sa compagne d'infortune pense qu'Akua a été transportée en France, bien que les filles n'apprennent le terme du nouveau déplacement qu'au dernier moment du voyage.
Xavier et Jérôme rentrent en France. Le journaliste poursuit son enquête en vue d'une publication. La recherche de la jeune fille permettrait de donner une identité et plus d'intensité à son récit. Xavier, lui n'a d'autre but que de retrouver Akua. Chacun d'eux aide l'autre dans son enquête.
Le temps passe… Les informations se font plus rares, la trace s'efface, comme cachée sous la neige qui tombe en lourds flocons depuis plusieurs jours. Jérôme a dû se focaliser sur d'autres missions lui permettant d'obtenir des revenus indispensables. Xavier a aussi accepté un travail alimentaire. Le souvenir d'Akua, noire beauté, semble s'évanouir dans le temps et l'espace.
Xavier ressent une culpabilité diffuse dès que le regard implorant d'une petite fille vient le hanter. Agacé, il essaie de se trouver des excuses. Il n'a rien promis et s'est investi plus que beaucoup d'autres ne l'auraient fait ! Il doit reprendre le cours de sa vie d'homme. Autrefois, toujours au cœur de ses pensées, Akua s'efface petit à petit comme une présence immatérielle. A-t-elle jamais existé ? Elle n'est qu'une parmi tant d'autres qu'il aurait peut-être aussi pu sauver, s'il n'avait été obnubilé, s'il ne s'était ainsi focalisé sur Akua. Il ne connaît même pas son visage. N'a-t-il pas surestimé, déifié une simple villageoise ? Pourrait-elle simplement revenir à sa vie d'avant ? Il en oublie le calvaire auquel la jeune femme est soumise chaque jour. La trace s'efface et avec elle la traque de même.
*
Un message de Jérôme vient tout chambouler. Celui-ci a poursuivi son travail d'investigation en parallèle de son emploi rétribué. La fougue de l'impétueux Xavier remonte en flèche. Jérôme pense avoir retrouvé Akua, rebaptisée Gloria. Il n'est pas certain que la jeune fille soit la villageoise perdue. Xavier veut intervenir immédiatement, Jérôme tempère son ardeur. Ils doivent se montrer prudents, il ne faut pas brûler les étapes, Gloria peut disparaître encore une fois.
Il est convenu que Xavier se fasse passer pour un client afin de vérifier l'identité de la jeune femme. Il se rend sur le lieu de travail de celle qu'il recherche depuis des mois. Il rencontre Gloria. Est-ce Akua cachée derrière ce visage altier ? Il a envie d'y croire. Il suit la jeune femme jusqu'à une chambre lugubre. Gloria va se dévêtir quand Xavier l'arrête d'un geste.
— Garde la tête haute, reste forte et fière, va vivre une vie meilleure, ailleurs, Akua.
La jeune fille est statufiée.
— C'est Adjou et ton père qui veulent avoir des nouvelles ! C'est Mariam qui implore pour ton retour.
Les larmes débordent des yeux et coulent sur les joues d'ébène.
— Qui es-tu ?
— Je suis Xavier, j'ai travaillé à l'installation d'une pompe à eau dans un village du Ghana où ta famille t'attend, prononce le jeune homme ému. Mon ami Jérôme et moi avons suivi ta trace depuis des mois.
— Je ne peux pas rentrer, jamais ! Je ne suis plus Akua, je suis Gloria, la putain !
— Tu pourrais changer de vie, même sans rentrer au Ghana. Nous voulons t'aider, mon ami et moi.
— Les hommes qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui connaissent l'adresse de ma famille. Si je disparais ils pourraient enlever Mariam pour me remplacer. Je ne peux rien faire sans les mettre en danger.
— Existe-t-il un moyen sans risque pour te soustraire à cette vie ? Peut-on racheter ta liberté ?
— Je n'ai pas les moyens, tout ce que je gagne m'est enlevé. Je ne peux garder que quelques espèces pour acheter les vêtements, le maquillage, les accessoires dévolus à mon activité !
— Et le montant s'élèverait à combien ?
— Je n'en ai pas la moindre idée, je n'ai pas connaissance de ce genre de transaction. D'ailleurs, tu dois me payer pour mon temps passé ici avec toi, pour ne pas éveiller les soupçons.
— Très bien, Jérôme est moi allons-nous renseigner. Tu n'es plus seule ! Nous reprendrons contact avec toi. Pour l'instant il ne faut rien changer à tes habitudes.
— D'accord ! Ce sera juste un peu plus difficile maintenant qu'un espoir a germé dans mon cœur !
Xavier prend les mains de la jeune femme dans les siennes
— Nous ferons tout notre possible pour te sortir de cette vie sordide, je ne peux te dire combien de temps cela prendra. Nous avons suivi ta trace pendant très longtemps, nous ne renoncerons pas. Est-ce que je peux te serrer dans mes bras avant mon départ ?
Akua s'avance, Xavier la serre tout contre lui. Dieu qu'elle est belle, pense-t-il alors, avant de la quitter.
Xavier vient faire le compte-rendu de son entretien avec elle. Ils ont suivi la bonne piste. Gloria est bienAkua. Maintenant, le plus dur reste à réaliser, obtenir sa libération. Plonger dans ce milieu maffieux et faire en sorte que rien de néfaste ne s'abatte sur la famille ghanéenne en attente de nouvelles.
Après des semaines de négociations commerciales acharnées, un accord est trouvé. Une somme établie, un contrat signé : aucune mesure de rétorsion envers la famille restée au pays, et aucun enlèvement sur aucun des membres de la famille consignée. Jérôme et Xavier doivent s'en contenter. La transaction prendra effet lorsque la somme complète sera réglée. Xavier et Jérôme s'engagent à trouver les fonds nécessaires.
Les hommes ont réussi à reprendre contact avec la jeune femme, l'exhortant à la patience et à l'espérance. Elle continue son activité avec de plus en plus de difficultés. Le désespoir qu'elle avait ressenti au début de son périple et qui avait disparu au profit d'une morne résignation a refait surface. Elle vit dans la peur, redoute que l'organisation la transfère à nouveau dans une autre ville, où les deux samaritains perdraient sa trace. Ils tempèrent cette crainte en échangeant avec la jeune fille un numéro de téléphone d'urgence qu'ils lui font mémoriser.
En raison du secret imposé par l'organisation qui redoute une épidémie de révoltes parmi les filles, Jérôme ne peut pas publier son enquête tant qu'Akua est encore captive. Ils tapent à toutes les portes pour réunir la somme demandée, tout en sachant que la jeune femme doit continuer à se prostituer jusqu'à sa libération. Elle a obtenu de ses souteneurs l'autorisation de garder pour elle l'argent qu'elle gagnera au-delà de la somme qu'elle leur rapportait jusqu'à présent, ce qui l'oblige à multiplier les clients. Elle en perd sa santé, et toute fierté abolie, elle se met en danger. Il lui est nécessaire de participer de façon active à sa libération recherchée, et rejeter le joug qui l'a entravée si longtemps. Encore quelques semaines, encore des clients, encore quelques jours…
*
La somme est enfin réunie, Akua est là lorsque le duo remet le montant du rachat de sa liberté et reçoit les papiers de leur protégée.
Akua a peu de bagages. Elle a gardé ses vêtements les plus sages, elle n'a rien d'autre après des années de servitude. Elle ignore de quoi elle va vivre, et où. Elle n'a pas de diplôme, pas d'instruction, même si elle en sait beaucoup sur la nature humaine. Quelle vie sera la sienne maintenant ? Elle ignore si les deux hommes ayant racheté sa liberté attendent quelque chose en retour, ou bien s'ils vont se désengager une fois leur but atteint.
Pour Jérôme et Xavier, hors de question d'abandonner Akua.
— Dans l'immédiat tu logeras chez moi, dit Xavier. J'ai une chambre d'amis en attendant de te trouver ton propre logement. Tu es d'accord ?
La jeune femme acquiesce, timide soudain.
— Mais d'abord nous allons fêter ça autour d'un bon repas !
Akua se détend au cours de la soirée et apprend à connaitre ses sauveurs. Lorsqu'ils rentrent au domicile de Xavier il lui propose de prendre un bain pour se laver symboliquementde sa vie d'avant. Quand elle apparait, nue et nimbée de gouttelettes, Xavier est saisi d'admiration. Dans un sourire il couvre le corps de la jeune femme avec un plaid, caresse sa joue
— Ta chambre est par là, dit-il en se reculant
— Mais…
— Tu n'es obligée à rien. Ce soir, repose toi, dors. Ma quête est terminée, suivre ta trace a été long et difficile. Demain, il sera temps de parler du futur, de donner des nouvelles à ta famille et de faire que les temps à venir soient meilleurs. Tout ne sera pas facile, mais tu auras le choix de ta vie, forte, fière et tête haute.
Akua répond
— Oui ! Demain…
Une histoire dont la conclusion fait du bien et qui fait se poser une fois de plus bien des questions sur l'être humain... Merci pour cette belle écriture qui de paragraphe en paragraphe nous entraîne avec intérêt vers la conclusion, Maud :)
· Il y a environ 5 ans ·André Page
Merci de me lire André bises :-)
· Il y a environ 5 ans ·Maud Garnier
Une nouvelle bouleversante, tellement bien écrite et construite. En tant que lectrice, j'ai apprécié de ne pas voir venir la fin et...de ne pas la connaître tout en l'espérant heureuse.
· Il y a plus de 5 ans ·Je succombe vraiment à ton pouvoir de raconter des histoires. Un sentiment que j'avais déjà éprouvé avec un texte écrit pour Short, je crois, un homme à l'hôpital (je vais la rechercher).
Félicitations, Maud.
Claire Doré
Merci ma Claire d'or :-)
· Il y a environ 5 ans ·Maud Garnier
Quelle histoire émouvante Maud, j'étais passée à côté. Il est vrai que c'est difficile de tout lire. En tous les cas, j'ai dévoré ta nouvelle, et comme c'est bon qu'elle finisse bien, c'est une consolation vis à vis de toutes ces pauvres filles prisonnières et avilies ! On peut espérer que, peut-être, quelques unes s'en sortent, sauvées pars quelques bons samaritains ! Bravo à toi !
· Il y a presque 6 ans ·Louve
Merci Martine pour ta lecture et ton commentaire... Je t'embrasse fort
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
alô (la belle aux mots dansant) quelle longue histoire où une vérité criante côtoient une quasi fiction un peu comme dans ces romans historiques se nichant au travers de personnages fictifs. Un texte fort, Maud. Une liberté mais à quel prix. Xavier, Jérôme des personnages criant le débat de ces peuples qu'on oublie devant nos lassitudes d'une télé haute définition. Très grosse bise
· Il y a presque 6 ans ·suemai
Merci de ta lecture et de ton commentaire :-)
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Une histoire forte Maud. Ce texte est émouvant et criant de vérité. Le dénouement laisse un goût amer pour toutes celles qui ne seront pas sauvées.
· Il y a presque 6 ans ·missfree
Coucou Miss, c'est vrai pour une de sauver combien d'autres sans recours...
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Excuse moi de ne pas avoir lu avant, je ne reçois plus les notifications de publications depuis longtemps.
· Il y a presque 6 ans ·Tu as bien fait de me demander de lire ton texte ma Maud.
Avec sensibilité et douceur, tu pointes du doigt cette atrocité dont sont victimes de jeunes africaines, une honte de plus en faveur de notre pauvre humanité. Pour elles, merci. Et merci aussi, d'avoir écrit une fin heureuse, une véritable source d'espoir. Cela m'a fait repenser à mon texte Inaya, où comme toi j'avais voulu soulever la cruauté humaine face à ces innocentes.
Ce format là, te va super bien Maud sincèrement. Gros bisous et excuse moi encore pour le retard.
ade
Je l'ai posté il y a deux jours... il était depuis trop longtemps dans mes tiroirs... Akua avait besoin de prendre l'air....est-ce que Inaya tu l'as mise ici ? Merci pour ta lecture bisous
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Désolée...ces derniers temps je n'ai malheureusement guère le temps de venir ici (pbs perso) aussi, je n'ai pas pu voir ta publication puisque je ne m'étais pas connectée sur le site depuis longtemps.
· Il y a presque 6 ans ·Tu as bien fait de le sortir de tes tiroirs. Pour Inaya oui ici, une autre forme de prostitution imposée mais je crois que tu l'avais lu.
Bises
ade
J'ai relu Inaya et 4 ou 5 autres de tes textes.. qu'elle belle écriture, tu maîtrise les mots ma doucë
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Énorme merci ma Mauve gros bisous
· Il y a presque 6 ans ·ade
étonnant, bravo Maud !
· Il y a presque 6 ans ·Patrick Gonzalez
Merci Patrick un format un peu plus long :-)
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Comme un mauvais conte de Noel, avec une lueur tapie tout au fond de la grotte.
· Il y a presque 6 ans ·dechainons-nous
tous les contes ne finissent pas aussi bien ;-))
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier
Un récit émouvant Maud, au moins une de sauvée...
· Il y a presque 6 ans ·marielesmots
Merci Marie… Je voulais une fin heureuse...
· Il y a presque 6 ans ·Maud Garnier