Gourmandise dominicale

marivaudelle

pas seulement le dimanche
Ma bouche gourmande rode, ose
Effleurer, puis t'envelopper en vagues chaudes et roses
Ta chair levée en colonne.
Mes lèvres langoureuses puis suceuses étonnent
Ta verge de leurs douceurs fugaces.
Elles font monter l'écume vivace
Lorsque ton sexe, dans ma bouche, fond
Tel un sucre d'orge. Et c'est bon.
Tu réponds alors à ses assauts de tendresse, ces délices
En allant boire au creux de mon calice
Les mille et un parfums humides
De mon ventre avide.
Il appelle de nouvelles caresses
Pour une envie frénétique d'ivresse.
Rien que pour mes yeux félins,
Belle et sensible, je t'avouerai cela :
« Je te désire encore
Et encore,
Me perdre dans tes sables émouvants. »
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