La maison vide

hel

Là-bas, le plafond pleurait dans un angle,

Des soupirs et des rigoles,

Des lambeaux de papier fichu en farandole.

D'un coin de pinceau velu,

Un sourire damassé,

Dansait vert de gris,

Sur le plâtre fissuré.

Et le lierre vomit par les hautes herbes,

Sous la barrière mangée de ronces,

Se faufilait revanchard

Etouffer d'ombelles le crépi déblanchi.

En chemise et lanterne,

J'y retournais pendant la nuit.

Volet rouillés battants au vent,

Ses cavités gorgées de pluie,

Abritaient un nid de brindille et de mousse,

Qui portait en son sein un œuf fêlé de blanc.

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