la nuit

christinej

La nuit vomit ses fantômes d’agonie

Sur le lit de mes insomnies meurtries

Je respire les vapeurs de ma folie

J’expire des terreurs jaunies

Mes draps glacés gercent mes larmes

Un froid drapé berce mon vacarme

Les ombres soufflent des gémissements poussiéreux

Encombrent mon souffle de vestiges douloureux

La lune est éclipsée par une ombre démembrée

L’ellipse muette de sa courbe ainsi décapitée

La noirceur semble naitre de ma peur

Telle une fleur éclose sur la rosée de mes pleurs

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