La plume parle

dimir-na

Texte protégé

A la vie, elle sourit,

à la mort, elle écrit,

le passé c'est ta galère,

le présent , ma seule façon,

de grignoter ton futur.

Rien ne l'effraie,

elle est telle une fée,

ses phrases sont fécondes,

elles fleurissent le monde,

lui proposent un nouvel ouvrage,

faire barrage au désespoir.

A la vie, elle sourit,

elle recrée toute naissance,

devient dans le berceau du présent,

résurrection de présences,

des vers, des contes,

des paraphrases en exclamation,

où la mort n'a pas sa place.

Elle sourit à la vie,

l'encre du coeur ne s'efface pas,

elle s'archive, se publie,

en bouquins, en pamphlets,

des yeux sont là,

ils prouvent une autre soif,

où la fin n'est pas qu'un point.

                                   Le monde est sans frontières, une seule le prouve, 

la reconnaissance floue du décryptage de nos ancêtres.

                                                Tendresse, tendresse, Dimir-na.

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