Je ne sais rien, je ne comprend rien. Je suis... Bête, oui c'est le mot, bête à bouffer du foin . Chaque fois que j'ouvre la bouche, j'ai peur que des paroles stupides sortent et viennent se répandre là, sur mes chaussures. J'ai peur qu'elles ne s'enroulent autour de mes jambes et finissent par me faire tomber de tout mon long. Je me donne des airs, des airs de rien. Je fais semblant d'écrire, je fais semblant de ressentir, mais je ne ressens rien. Nada. Les pâquerettes, les champs de blé tout ça, c'est de la poudre aux yeux, de la connerie en barre. En fait il n'y a rien, juste le néant qui tapisse les parois de ma cervelle.
" J'ai peur qu'elles ne s'enroulent autour de mes jambes et finissent par me faire tomber de tout mon long. " Je trouve ça bien trouvé, après tout c'est bien ce qu'on ressent lorsqu'on dit des conneries, l'impression d'être aspirée par le sol sous nos pieds... Bravo :- )
J'aime bien les rares regards d'objectivité que l'on porte sur soi-même quelques fois. Ce qui en ressort n'est pas toujours rose, mais ça fait du bien et puis ça donne de la matière à de superbes textes, écorchés.
Se sentir bête est le luxe de ceux qui ont une conscience car ceux qui n'en ont pas ne se rendent même pas compte qu'ils sont (peut être) bêtes et insensibles ...Joli débat sur le sentiment de vide, de l'absence de sens , joli tableau de la non compréhension du sens de la vie qui pourrait faire croire que tout est simplement absurde. Heureusement, on peut comprendre et savoir des choses, plein de choses, et se réveiller un jour avec l'envie de tout comprendre !
non le néant ne tapisse pas ta cervelle loin de là, on ne fait jamais semblent de ressentir, c'est juste qu'on se le refuse, il est chouette ton texte j'aime vraiment ton style marion...
C'est vrai que c'est un sentiment ambigüe auquel on est parfois confronté...ça m'arrive quand je ne suis pas bien avec mon interlocuteur...Bien retranscrit.
C'est vrai et faux, me semble-t-il. Vrai : parler c'est toujours prendre le risque de dire une connerie, et tout ce que nous disons, et voyons, c'est toujours une construction plus ou moins personnelle que l'on peut faire disparaître. Faux : c'est justement pour cela que chacun a la liberté de proposer aux autres quelque chose, de découvrir ce qu'il a envie de faire exister, et que, du rien qu'il y a dans notre cervelle, on peut tirer un tout, petit à petit, ou soudain. Il me semble que c'est cela vivre : chercher à faire exister ce qui est fragile, éphémère, et qui a un nom. Le sens. Pas si ridicule que ça. Au contraire.
L'im-posture ....une posture comme une autre sans doute
· Il y a presque 7 ans ·J'aime votre perception et votre manière de la traduire ;;;Et vos mots qui s'enroulent
anna-c
C'est superbe, vraiment.
· Il y a presque 10 ans ·white-hunter
Tu exprimes très justement cette impression étrange d'être un imposteur dans sa propre vie parfois.
· Il y a plus de 10 ans ·J'aime beaucoup :)
loua
Comme quoi en partant de rien on peut faire quelque chose de bien
· Il y a plus de 10 ans ·Chris Toffans
Bisous et merci de tes notes...
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri
" J'ai peur qu'elles ne s'enroulent autour de mes jambes et finissent par me faire tomber de tout mon long. "
· Il y a plus de 10 ans ·Je trouve ça bien trouvé, après tout c'est bien ce qu'on ressent lorsqu'on dit des conneries, l'impression d'être aspirée par le sol sous nos pieds...
Bravo :- )
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J'aime bien les rares regards d'objectivité que l'on porte sur soi-même quelques fois. Ce qui en ressort n'est pas toujours rose, mais ça fait du bien et puis ça donne de la matière à de superbes textes, écorchés.
· Il y a plus de 10 ans ·Ce texte là n'est absolument pas ridicule :)
camille-de-vaulx
Se sentir bête est le luxe de ceux qui ont une conscience car ceux qui n'en ont pas ne se rendent même pas compte qu'ils sont (peut être) bêtes et insensibles ...Joli débat sur le sentiment de vide, de l'absence de sens , joli tableau de la non compréhension du sens de la vie qui pourrait faire croire que tout est simplement absurde. Heureusement, on peut comprendre et savoir des choses, plein de choses, et se réveiller un jour avec l'envie de tout comprendre !
· Il y a plus de 10 ans ·eleanor-gabriel
la photo est tip top
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
non le néant ne tapisse pas ta cervelle loin de là, on ne fait jamais semblent de ressentir, c'est juste qu'on se le refuse, il est chouette ton texte j'aime vraiment ton style marion...
· Il y a plus de 10 ans ·Christophe Paris
Tjrs aussi sympa. Merci
· Il y a plus de 10 ans ·Marion B
C'est vrai que c'est un sentiment ambigüe auquel on est parfois confronté...ça m'arrive quand je ne suis pas bien avec mon interlocuteur...Bien retranscrit.
· Il y a plus de 10 ans ·Sylvie Loy
C'est vrai et faux, me semble-t-il. Vrai : parler c'est toujours prendre le risque de dire une connerie, et tout ce que nous disons, et voyons, c'est toujours une construction plus ou moins personnelle que l'on peut faire disparaître. Faux : c'est justement pour cela que chacun a la liberté de proposer aux autres quelque chose, de découvrir ce qu'il a envie de faire exister, et que, du rien qu'il y a dans notre cervelle, on peut tirer un tout, petit à petit, ou soudain. Il me semble que c'est cela vivre : chercher à faire exister ce qui est fragile, éphémère, et qui a un nom. Le sens. Pas si ridicule que ça. Au contraire.
· Il y a plus de 10 ans ·Tristan Loiseau
Sors! Va faire un tour..; Tu iras mieux après!!!Kiss!
· Il y a plus de 10 ans ·vividecateri