LE CHANT DE PLATON

Pascal Germanaud

LE CHANT DE PLATON

 

En accord avec lui-même et nimbé de virtuoses

Sa voix rythmée s’écrème au sein de la symbiose

Le chant des innocents, des amants baladins

Résonne, comme aux champs, en rosée du matin

Et la violence extrême assombrissant les villes

Se transforme en poème, en slam, figur’ de style !

 

Si on nous pardonne

Nos viles rancoeurs

C’est en nous faisant danser !

« La musique donne

Une âme à nos cœurs

Et des ailes à la pensée ! »

 

C’est dans la mélodie d’un organe vivant

Qu’on s’ouvre au Paradis comme des serfs volants

Quand rien ne nous amuse, enchaînés à nos nurses

La chanson est la Muse adoucissant les mœurs

Au son des instruments qui nous déploient leurs charmes

On fait fi un moment du bruit honteux des armes !

 

Si on nous pardonne

Nos viles rancoeurs

C’est en nous faisant danser !

« La musique donne

Une âme à nos cœurs

Et des ailes à la pensée ! »

 

C’est bien évidemment un coup d’ pouce à l’espoir

Ces airs du firmament écoutés dans le noir

Les soirs après le taf on chasse des oreilles

Le cri des épitaph’s des morts qui nous surveillent

Quand le chien se détend au creux des carabines

C’est Pierrot qui entend, hauts les chœurs ! Colombine !

 

Si on nous pardonne

Nos viles rancoeurs

C’est en nous faisant danser !

« La musique donne

Une âme à nos cœurs

Et des ailes à la pensée ! »

 

Au-dessus du terrain rageant des amalgames

L’avenir est serein en partageant nos gammes

C’est un rappel au calme en des temps improbables

Où l’odeur du napalm est liée avec le Diable

Si le courant passait de la chaise aux guitares

On aurait un Reggae comme hymne ou étendard !

 

Si on nous pardonne

Nos viles rancoeurs

C’est en nous faisant danser !

« La musique donne

Une âme à nos cœurs

Et des ailes à la pensée ! »

 

En accord avec lui-même et nimbé de virtuoses

Sa voix rythmée s’écrème au sein de la symbiose

Le chant des innocents, des amants baladins

Résonne, comme aux champs, en rosée du matin

Et la violence extrême assombrissant les villes

Se transforme en poème, en slam, figur’ de style !

 

Si on nous pardonne

Nos viles rancoeurs

C’est en nous faisant danser !

« La musique donne

Une âme à nos cœurs

Et des ailes à la pensée ! »

 

               Le 19/09/11.

                                       Pascal GERMANAUD

 

 

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