Le vent emporte

bleuterre

Le vent emporte toujours

le léger baiser de tes lèvres

au-delà de la grève

aux galets brûlants

là bas

au large

où tu n'es plus dans l'aujourd'hui.

Sans cesse me brûler la peau

pour me rappeler la cicatrice

des vives épines

de ton épiderme.

Lorsque l'horloge aura stoppé

ses aiguilles complexes

personne ne saura

quel était ton sourire

au goût de coquillage

après l'amour.


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