Lettre à une inconnue

Philippe Larue

Prochainement après concours...en attendant, voici les citations:

"Pour les hommes qui ne se connaissent pas"

"Une femme qui ri et c'est l'Univers qui change

Un homme violent et c'est l'amour sans anges

Une femme pleure et c'est l'Univers que l'on dérange"

Je veux vous présenter "Les jeux de l'Amour et du bazrd". Je m'appelle Eve. J'ai aussi une multitude d'autres noms tels qu'Aphrodite, Vénus ou Isis. Parfois, on me gratifie d'un doux petit nom comme ma douce ou mon bébé. tenez, voici un exemple polonais: kot-kou(petit chat). certains hommes vont jusqu'à m'appeller mon trésor et meme mon Amour!Mon AMOUR, c'est de cela dont je souhaite en exprimer mes sentiments.

Aux beux jours de la vie, la jeunesse de mes sourires apportent une élégance à la morosité ou à la tristesse. La beauté, la santé, la jeunesse m'offrent des reves remplis de joies. Amors, je projette des films. des films qui mettent en couleurs mes reves futurs. Ils ont un synopsis original, romantique et comique. Et toi, un jour, emporté par un excès d'ingratitudes, tu vas enfreindre les règles, violer mes beautés que je prépare à l'amour, au grand AMOUR. Tu vas outrager cette eucharistie glorieuse. Tu vas maltraiter, contraindre, bruler cette substance charnelle qui à tant à offrir.  Je vais alors considérer mon corps comme une guenille, sale et vulgaire. Parfois, j'y mets fin: THE END, par ta démence.

Quand je te rencontre, c'est une attraction, un besoin, un coup de foudre, une passion qui va parfois jusqu'à l'union. je te suis serviable, prépare tes repas, soigne tes vetements et joue à la soubrette. parlons de la soubrette. Tu as souvent un grand et gros appétit sexuel. Nous découvrons le kamasoutra puis tu dis que le bondage, ça te plairait. M'attacher avec des cordes ou du latex, mon corps est pour toi de la viande. Tu dis que c'est excitant la douleur! Sur une échelle de zéro à dix, à combien penses-tu que la paix, la bienveillance, la délicatesse, la tendresse doivent etre?
Tu m'as donné, offert la chance de porter, protéger la vie, ta vie, notre vie; on lui donne souvent le doux nom de bébé. Mais parfois, tu imposes, contraries, brutalises ce petit corps. tu nous tortures physiquement, moralement, dénatures neuf mois ou plus ce qui est magique: L'AMOUR.

Cet amour qui est ou pourrait etre une luxure. Mais tu as une disposition naturelle à l'expression brutale des sentiments. Tu es injurieux, irascibles et déchaines ta fougue avec ardeur. Alors, voici une loi féminine qui doit etre active: "ça ne vous gènes pas si la violence devienne virtuelle?". de la PS3 à la WII, vous avez des jeux éducatifs pour vous exercer virtuellement et grandir, mes petits garçons! Les viols, les violences, j'espère qu'ils seront des hapax pour les cent prochaines générations.
En hors-d'oeuvre, je te prépare des regards d'envies, comme plat principal, de la compréhension, et le dessert est une coqueterie. Alors, pourquoi me racontes-tu des salades? Amour et violence onr un nombre infini d'adjectifs qualificatifs. pourquoi laisses-tu trainer ton linge sale?

L'amour est un joyau enchanteur, brillant et précieux. C'est un sentiment à facettes aussi pur qu'un diamant, aussi dur pour durer en bienveillances. La violence est une maladie grave, maltraitante et dans la démesure. C'est un poison phagocyté aussi noir que le charbon, aussi exaspérant qu'un ouragan pour montrer les faiblesses humaines.

J'ai rangé tes étagères sur lesquelles se trouvaient la guerre, les armes, l'irrespect, les violences, les insultes. tu joues mieux à la PS3 que tu ne laisses propre les toilettes. Tu aimes me voir à poil mais moi, j'en ai marre de rincer tes poils dans le bac à douche. Je t'ai laissé sur l'étagère un manuel de pédagogie du respect de la femme. Lis-le attentivement si tu souhaites devenir un homme.
Je souhaite organiser un Téléthon, haut en couleur, au profit des femmes violées, violentées et assassinées. Ils y en a tellement.
Elles ont le don de porter et donner vie d'une passion, pas de violations. L'amour est une libération féminine pas une privation masculine. Délaise ta violence et adopte mon transfuge.

Je pensais que tu allais frapper les casseroles, faire sauter les pommes de terre à ma place, fouetter la crème, apprendre à confectionner un met que tu m'aurais servi. Mais tu préfères cogner mon visage, écraser tes mégots sur mon corps, mes seins que tu violentes. Tuas plus de plaisir que de les carresser. J'ai appris à coller du papier peint, à réparer un tuyau où l'eau fuyait pendnat que tu buvais ton pack de bières en regardant un match de foot. Tu as ankylosé la femme que j'étais et mon coeur vit un marasme.

Tu as annexé à ton coeur, l'inféconde violence, laquelle annihile tes valeurs. Ton corps est une boutique d'aphoticaire mais l'architecture féminine est une oeuvre où sont exprimés les douces et harmonieuses délicatesses divines. Tu n'as de cesse d'utiliser des flatulences verbales dont la phosphorescence n'aurait pu faire briller Brutus. Je vais celluoider tes violences, tes paroles, tes injures pour les déposer dans le congélateur de ton coeur.

La joie avec laquelle tu me cognes la tete contre les murs montre la désolation que tu as à prendre la cognée pour fendre la buche de bois qui réchaufferait notre maison. Du colostrum doux et sucré qui t'as apporté viguer et force au bock ou à la chopine qui t'offre décadence et incohérence, il y a le kaléisdocope de tes violences.
Je te laisse quelques cosmétiques pour déguiser le Bazard de ton coeur. Tu préfères te rincer le gosier et amplifier le capharnaum de tes violences. Tu as adopté de laver notre compte en banque avec tes copains au troquet plutot que de laver notre maison qui aurait pu s'appeller "La maison du bonheur"

A la place d'une haleine carressante de paroles

Tu as fané la douceur de mon visage comme un coquelicot qui a la variole

Tu as insensibilisé la beauté de mon hypogastre

Et j'ai sensibilisé mon avenir en consultant les astres

Ce qui t'as plu, ce sont les galipettes

Alors que j'espérais de toi des cabalettes

Tu as développé ton art par des Eréthismes

Qui pour moi étaient une définition de l'estime

J'aimais au début tes pensées de lucre

Qui n'avaient pas besoin d'un dictame sans sucre

Tu ne m'as pas offert le cachemire du bonheur

Simplement une pièce d'un puzzle de malheur

Tu es talentueux de l'art de traire les larmes

Mais je préfère la vitalité des sentiments sans armes

La violence est une maladresse bestiale dont tu es un préjudice

Je préfère l'éloquence de la non-violence dont elle est oratrice et créatrice.

Tu as officié coté jardin de la petite scène

Je souhaite me customiser sur le coté cour de la grande scène

Tu es très "doué" dans ta veste de triacteur

Mais tu es un mauvais olibrius hardeur.

Tu ne m'as apporté que de l'urticaire à ma callipyge

Tu es tout naturalibus par ta violence, tu piges?

Je préfère l'érotisme à l'idiotisme

Je ne suis pas fière de l'adultisme, ni de l'alcoolisme

Je reconnais tes violences de tes sentiments d'intégrismes

Comprendras-tu un jour que j'en suis pas loyalisme

Mon souhait n'est pas d'etre la femme et le pantin

Mais une femme aux 100 tetes pour demain avec mes gallopins.

UNE FEMME EPANOUIE OFFRE UN UNIVERS REJOUI;

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