Marquise

lilii

Je mise sur tes doigts
Des paradis lunaires
J’y vois, comme une atmosphère
Incertaine, j’y aspire des nuages
De sauterelles, du bout des lèvres
Vertes de plaisir.
On se trompe toujours de pâleur
Lorsqu’on a un déguisement de souffle
Mes cheveux d’argile
Cascade de dos
Glacée d’épines et d’étoiles.
J’y vois mal lorsqu’il fait clair
Dans une marmite d’hiver
Les marquises ajustent leurs corsets
D’impatience et je te regarde mourir
Sur des vers encore pire.
Marquise, donnez-moi la main
Que je l’accroche à mes reins.

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