PATRICK LE MAGNIFIQUE

De ces longues jambes embrasées, vibrantes au galbe d'un sein savoureux, le Magnifique nous partage ses rêves les plus exquis : ce portrait de femme aux allures félines qui n'en finit plus de se dessiner dans la berce d'un brouillard frôlant la perfection. Le verrons-nous ce visage ruisselant au gré d'une plume errante, d'une passion dévorante, dévorant une chair délicate et tendre.

Effleurements d'amours éperdus, souvent frénétiques, toujours ce visage immerge de la main du sculpteur recouvert de cette sueur à l'immense besogne. Ces mots volages et souvent si drus nous plongent dans des volutes arcs-en ciel qui s'embrument aux dernières paroles de ses mélopées, de ses envolées, d'une puissance éthérée.

De toute cette verve sur vibrantes lèvres, l'angoisse sensuelle refait surface à l'approche de la belle brunante. Brune de sa chevelure ondulée, c'est de dos qu'il ose l'approcher, la contempler. Elle ne peut que lui souffler le désir s'imprégnant de paroles enivrées, enivrantes, secrètes et déroutantes.

"Femme des femmes, muse amusée, je te tends la main Ô maitresse de mes fantasmes exacerbés, vaporeux fief de mon fol amour"