Poème : Rêve d'Amour

Rêve d'Amour

Vieillir, c'est mourir un peu chaque jour,
Insolence d'une vie qui s'étiole
Lentement, qui patine, et puis s'affole,
Lambinant, se traînant, le souffle court.

Et vient, le temps des remords, des regrets,
Taquinant l'esprit, depuis tant d'années,
Tançant un cœur, qui encore espérait,
Emporter, quelques passions effrénées.

Caressant l'espoir, de vivre ces joies,
L'âme s'éveille, aux désirs indicibles,

Honnissant son âge, en tous ces émois,

Et, deux êtres, unis, dans la liberté,

Où, l'Amour, devient idylle infrangible,

Voyagent par-delà l'Éternité.

© Paul Stendhal

C. le 15/05/2011 - C.E. le 02/09/2018
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Musique : Franz Liszt (1811-1886)
(Notturno III : O lieb, so lang du lieben kannst Poco Allegro, con)
Artiste : Daniel Barenboim [Piano], (1942-)
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Peinture : Les amoureux de PEYNET (1908-1999), ou le monde des tendres amours.
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(Tout le monde connaît ces amoureux qui ont vu le jour sous le crayon de Raymond Peynet, à Valence, en 1942, devant le kiosque qui porte maintenant son nom, et auraient inspiré Brassens pour sa chanson « Les amoureux des bancs publics ». 
En 1942 lors d'un voyage à Valence, dans la Drôme, RAYMOND PEYNET se trouvait sur le Champs de Mars, attendant quelqu'un assis sur un banc public en face du kiosque à musique, classé en 1982 "monument historique", et qui porte désormais le nom de "KIOSQUE PEYNET".
Il imagina alors, un petit violoniste aux cheveux long qui jouait seul sous le dôme, face à une admiratrice qui l'écoutait... 
"LES AMOUREUX DE PEYNET " étaient nés !)