Pour Carouille....

Ouille, ouille, ouille s'écria Carouille, nom d'une quenouille, est-ce là une grenouille qui gribouille une bafouille à quelque crapaud de sa connaissance ?

Hum hum… vais-je laisser cette sale rainette me chiper mon prince charmant déguisé en batracien répugnant ?

Carouille ne voulant rester bredouille, entrepris d'attraper cette verte bestiole afin de l'estropier, mais la bête qui ne l'était pas tant, bête… Plouf ! sauta dans l'étang !

Carouille devait s'avouer vaincue par la batracienne, adieu, beau prince, les ors, les envols de leurs corps !... ses rêves de princesse s'évanouissaient comme la rosée sous le soleil naissant du matin,  d'ailleurs celui-ci restait complètement indifférent au drame qui venait de se jouer sous ses pâles rayons….

Mais Carouille, se ressaisit, peut-être le sort funeste subit par son prince était-il tout autre ?

Peut-être avait-il été changé en poisson étincelant, brillant, scintillant dans l'onde de l'étang ?

Merde, se dit Carouille, une main posée sur son estomac, peut-être l'ai-je mangé pour mon déjeuner ! voilà donc pourquoi mon ventre gargouille !...

- Carouille, ne soit pas si nouille, les princes charmants n'existent pas –

Dès lors, Carouille se dit « qu'ai-je besoin d'un prince charmant, alors que dans ma cour, j'ai déjà un bûcheron, un ours, un inspecteur de pelisses, qui tous rêvent de mes dessous froufrous ! soyons fous !...

Epilogue :

Rainette la verte et crapaud charmant vécurent une lune de miel éphémère ! le cruel amant jeta aux oubliettes la belle rainette qui se retrouva seule avec une flopée de têtards à élever !...

Moralité :

Si pour amant tu prends un prince charmant, assure toi, auparavant d'avoir des dessous affriolants, Carouille qui sauront le retenir par les c….ouilles !....