Quand le Palais Garnier rencontre le pont Caulaincourt

En résonance au texte de Cécile Delalandre...

http://www.welovewords.com/documents/un-lundredi-de-fevrier-2012-chez-ginette

Paris froid, heureuse d'être là, de retrouver ce 18^ème arrondissement, ce morceau du puzzle parisien dans lequel j’ai vécu quelques années. "La clameur de Tchéky Karyo", une belle histoire pour Cécile Delalandre et moi-même… C’est toujours un très beau cadeau pour un auteur quand ses mots prennent vie, prennent voix. Et quand cette voix est celle de Tchéky Karyo, cela devient un grand honneur…

C’est le petit resto "Chez Ginette" qui nous accueille, nous réchauffe. La clameur, longtemps en attente le souffle suspendu entre le Palais Garnier et le pont Caulaincourt, a finalement pris son envol au-dessus du pont Caulaincourt. C’est donc tout près de là que je retrouve Cécile, les WeLoveWordiens Sophie et Grégory, les Clameurs Fabrice et comparses, ainsi que le maître de cérémonie : Tchéky Karyo. Tout en gentillesse et en bienveillance, en écho au nom de son groupe "Les Bienveillants".

Le repas est ponctué d’anecdotes, d’escales d’où percent les nuits de guitare, les hôtels, les pays parcourus. De grands espaces semblent s’ouvrir dans ce petit restaurant de la Butte, des plaines où galopent des chevaux indociles comme le bondissant Jappeloup, dont Tchéky nous conte l’histoire (film à venir). De sa housse de guitare, il sort un grand cahier dans lequel sont scotchés nos deux textes. Rouge et noir, le cahier, quelque chose qui tient à la fois de la sobriété et du passionnel. J’ai de la peine à croire que c’est vraiment moi qui ai écrit les mots qu’il tient entre ses mains. Mais déjà, il est temps pour eux de se remettre au travail, d’affronter le froid pour quelques images encore. Avant de se quitter, Cécile nous offre son recueil "Un jour de grosse lune". C’est la tournée des dédicaces, une première pour elle ! Tout le monde se disperse dans l’air glacial. Cécile et moi marchons le long de la rue Caulaincourt jusqu’au pont du même nom. Un TGV m’attend, une lune presque pleine. C’était un 6 février à Paris, je crois bien que c’était une veille de grosse lune…

J'en profite pour remercier tous les protagonistes de cette rencontre.

Merci aussi à tous mes amis WLW qui m'ont encouragée depuis mes premiers mots sur le site...