Vous avez dit crise ?

Vous avez dit crise ?

Quand on est pas économiste, mais qu'on possède un minimum de bon sens, que penser de la Crise qui inquiète les épargnants, amène les chefs d'états à faire semblant de se mobiliser et menace de ruiner tant l'euro qu'un certain nombre de pays qui obligés de se serrer la ceinture sont, par effet boomerang, menacés de ruine faute de consommation ?

Que la responsabilité est à attribuer aux excès de pouvoir de la haute finance (qui s'enrichit à la hausse comme à la baisse), à la démesure du capitalisme dur, et à l'incompétence de nos chefs d'états et de nos institutions incapables de réglementer l'économie. On veut faire peur en laissant entendre que les banques qui détiennent nos précieuses économies pourraient se trouver en cessation de paiement. Mais la vérité est tout autre.

Prenons le cas de la BNP dont l'action a chuté vertigineusement ces jours-ci, ce qui veut dire qu'il y a plus de vendeurs (à perte) que d'acheteurs.

Eh bien, si vous observez le consensus des analystes financiers, vous verrez que cette grande banque est classé troisième, donc parmi les meilleures actions, qu'il est conseillé de l'acheter et que son potentiel de progression est de 57 %

Ceux qui savent achètent pour des profits futurs ce que d'autres vendent à perte. Spéculer est devenu plus rentable que produire de la richesse palpable, et tout se passe sur ordinateurs, les autoroutes de l'information, toujours plus rapides, accélérant le phénomène spéculatif.

Il est donc clair que c'est la haute finance qui se goinfre au préjudice de l'économie réelle des champs et des ateliers, alors que les ressources matérielles du continent européen sont telles qu'il devrait être épargné par la crise.

Quand les politiques feront-ils leur métier et apporteront-ils les vraies solutions, au lieu de bien mal gérer les finances publiques, de multiplier les déficits et gaspiller les vraies richesses ? Là est le vrai débat de la campagne électorale qui commence.