Amoureusement insouciante

sugar

J’aime l’amour.

Ca m’fait peur. J’dois pas être la seule. 


Mais quel délice tout de même. Quelles savoureuses sensations, ça tourbillonne, c’est doux, sucré. On pétille, on s’extasie, on se tord de plaisirs. On se mord de désirs. On se cherche et bien souvent on se trouve pour notre plus grand plaisir, on se découvre, se repère. On apprend. Tout. On aime, intensément, tendrement, sexuellement, férocement. On se sent vivant. 

Au début.

Puis vient la valse des maux, les mots qui blessent, les gestes qui pardonnent, ou bien l’inverse. Ca dépend. Ca fait mal. Des milliers de questions s’écrasent sur nos sentiments qui perdent de leur importance, on veut tout savoir, on veut comprendre, on veut pas souffrir, mais on fait que ça, on veut pas de drames ou on les recherche. On veut que ce soit parfait, le sommes nous seulement? L’amour parfait, zéro défauts, zéro qualités.  On veut tout contrôler. Fini l’insouciance.


J’aime l’amour.

Mais seulement avec insouciance.

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