Bucheron Genesis

J'ai peu de temps, la porte ne tiendra pas longtemps face aux hommes de la  B.R.B (brigade de répression des bucherons).

Tout a commencé il y a quelques années… En galère j'avais trouvé un job bien payé auprès d'une bande de castors délinquants. Mon boulot consistait à abattre des arbres destinés à la construction de barrage pour les castors, ils gagnaient beaucoup de temps, économisaient leurs incisives et étendaient leur territoire à une vitesse prodigieuse. Je jouais de la tronçonneuse comme personne, et je commençais à amasser un joli petit pécule…

Puis ce fut l'accident, bête, imprévisible, qui allait changer ma vie, définitivement. Un matin d'hiver, l'un des arbres que je venais de couper eu la mauvaise idée de tomber inopinément sur l'automobile d'un garde forestier (poil au nez). Le pauvre homme avait rendu l'âme illico, façon chandeleur, une vraie crêpe étalée sur le tableau de bord.

Dénoncé par les castors, soucieux de leur tranquillité, recherché par toutes les polices, je commençais une vie de fugitif.

Il y a quelques mois, je faisais la connaissance d'un ours, amateur de menthe qui ne tarda pas à me présenter une troupe d'amies, je n'avais pas vu de femmes depuis longtemps et je dois avouer que je trouvais leur présence réconfortante. J'appris rapidement que les belles donzelles cachaient une belle série de meurtres, sous leur dentelles les belles n'hésitaient pas à utiliser la force pour faire taire leurs Ex. Des romantiques quoi ! Charmantes, adeptes des mojitos, des macarons, et de la pâte à tartiner.

Mais la vie nous sépara sans crier gare, prévenu de l'avancé rapide de l'enquête de la police par un cheval vert, je décidais de les quitter pour leur bien, L'ours avait prévu un super weekend  avec rire et alcools. C'est à ce moment-là que je décidais de me réfugier ici, dans la forêt sombre et noire, seul, dans cette cabane héritée d'un trappeur fou. Depuis j'attends…ils ne vont plus tarder, j'entends les sirènes..