Fraternité entre les peuples

(Bon, pour ceux qui tombent par hasard sur ce texte, il s'agit d'un exercice pour lequel l'on doit se mettre dans la peau d'un poète prétentieux, fat et vain. En vrai, je fais bien pire...

On retrouvera les rimes trop riches, les citations trop nombreuses, les entrelacs de vers, les thèmes confus et le message ridicule. J'ai fait de mon mieux...)

Apollon se levait sur le mont Valérien
Il avait revêtu ses habits de gala
O, temps, suspends ton vol, nous disait ce gars-là
Fondu d'incendie blanc, l'astre ne valait rien

L'aurore aux doigts de rose approchait mon plumeau
L'horreur de l'heure blême était enfin sur moi
Et au coeur de la vie qui ne disait plus mot
Je laissai rejaillir mon âme, mon surmoi

La poésie, enfants, la poésie est là
Elle est le mâle alpha, la femelle omega
Vous, habitants des rues, vous qu'Erato héla
Ecoutez son appel, enfants, femmes, hommes et gars.

Le monde est un radeau où des méduses usées
Sifflent sur le sanglot d'un sombre Guéricault
Dans le chant des serpents, nous restons médusés
Ecoutez Joshua, là, devant Jericho !

Abandonnez enfin vos maisons, vos ruelles
Renoncez à la haine pour l'éternité
Ne voyez-vous donc pas que la guerre est cruelle
Et que l'amour est mieux, et la fraternité ?

L'humanité unie, soupir d'un seul tenant
Enfin main dans la main, réunie, apaisée
Musulmans, juifs, chrétiens, bouddhistes et athées
Tous issus d'un seul fruit, copulons maintenant.