La Psy

Choupette

J’avais attendu un moment dans la salle d’attente, seule. Puis elle m’a fait entrer. J’étais gênée et angoissée. Pourquoi avais tu donc pris rendez vous pour moi, Cinq séances pendant ton absence. Je n’avais rien à lui dire…enfin, rien qui puisse se dire, comme ça… Après avoir prit mes coordonnées, elle me fit asseoir dans un grand fauteuil de cuir noir, juste en face d’elle, elle-même assise sur un canapé assorti. Séparée par une table basse en verre où reposait un carnet à spirales.

« Gilles m’a un peu raconté votre histoire, mais j’aimerais que vous m’en parliez un peu plus. Depuis son départ, vous n’avez plus de libido, c’est ça ? » Ouf ! Elle commençait fort ! Que répondre à cela. Rien. » Je vous ai demandé de vous habiller comme si Gilles allait revenir aujourd’hui. Merci, je vois que vous vous êtes mise très sexy… » Je n’avais fait que suivre les indications de Gilles au téléphone : Jupe portefeuille, courte sur mes bas. Porte jarretelles et sous vêtements en dentelles blanches. Juste que mon soutien gorge est un redresse seins, laissant mes tétons libres…Surtout libres d’être entraperçus sous mon chemisier blanc à pressions. Très, oui très. Elle me détaillait.

« Gilles vous a dit ce que nous ferions n’est ce pas ? En ce moment, que ressentez vous ? Et quand vous pensez à lui ? » Je me sentais de plus en plus mal à l’aise. En fait, je détaillais cette femme, plus grande que moi, mais aussi très jolie, ses mains tenaient un bloc et elle notait. Mon silence, certainement.  «  Rien, je ne ressens rien. J’aime penser à son retour, mais… » » Mais ? Vous arrive t il de …vérifier…que votre entrejambe ne soit…humide à cette pensée ? » Ouf ! J’ai du rougir d’un coup, sentant la chaleur envahir mon visage. «  Marie, il faut en parler, vous savez… tenez, vérifiez, là, maintenant. Pensez à lui, imaginez son retour…il entre et vous prend dans ses bras…Oui, fermez les yeux et…il pose ses mains sur vos seins…il ôte une ou deux pressions de votre chemisier…vos tétons jaillissent… Oui, il continue… »

Je la trouve indécente et rouvre aussitôt mes yeux. Elle est comme en transe en face de moi, elle a dégrafé son haut et j’aperçois la naissance de ses seins… »Marie…glissez votre main entre vos cuisses…Oui, maintenant ! » » Elle devient plus autoritaire, et je n’ose lui refuser. Je glisse ma main sous ma jupe… » Donnez moi votre string, Marie…je suis sûre que… » Ce qu’elle me demande ne me paraît même plus inconvenant, et je lui obéis. Ma dentelle glisse sur mes bas, et elle prend de mes mains mon string qu’elle touche et sent. «  Marie, vous mouillez… » » Non ! » Je sens en effet mon ventre se réchauffer, mais n’ose lui dire…que la vue de ses seins y est peut être pour quelque chose…

«  Marie, ôtez votre chemisier et votre jupe. Je crois que votre problème de libido n’est pas si grave que cela…Juste un peu …bloquée par l’absence de Gilles. Il a bien fait de s’adresser à moi. » Mais comment la connaît-il, celle-ci, qui me tente, là, avec ses cuisses entrouvertes, sur sa jupe serrée ? J’hésite puis pose mon chemisier et ma jupe sur le coin du fauteuil. Me voilà  à demi nue en face d’elle qui me mate effrontément. Ah, gilles, dés que tu rentres, tu me le payeras cher !  Mes tétons sont effectivement dressés et mon sexe mouillé sur le cuir du fauteuil. «  Mettez vos mains sur vos seins, caressez les…si, si, c’est obligatoire. Comment vous ne voulez pas ? Vous voulez que je le fasse ? »

Oh, non…ça non, elle ne me touche pas, celle là ! Gilles, dans quelle galère m’as-tu mise ? Je me décide et mes doigts viennent titiller mes bouts de seins déjà si sensibles qu’ils se tendent de plus belle. » Oui, comme ça…que ressentez vous ? C’est doux, agréable, n’est ce pas ? Pensez à lui… » Il est vrai que je prenais du plaisir à toucher mes aréoles dures et réagissant si vite à mes caresses. Du pouce et de l’index, je les pinçais sans qu’elle ne me demande plus rien. Elle me regardait et je voyais bien qu’elle ne restait pas insensible au spectacle que je lui donnais.

«  Glissez une main sur votre ventre…mais si, vous en avez envie, oui, comme ça, doucement, sur votre pubis…joli découpe en cœur….pour votre Gilles…Hum et vos lèvres douces, lisses, humides. Si,  si, continuez…Vous n’allez pas vous arrêter en si bon chemin…Sentez, ressentez ce doux plaisir qui monte en vous. Ecartez encore vos cuisses. Hum, vous êtes belle dans le désir. Je comprends votre ami. Un homme…ou une femme ne peut rester insensible à une telle montée de désir.

J’avais fermé mes yeux. Je pensais fort à lui, à mon homme, loin, qui s’inquiétait de moi…Je l’imaginais, son regard sur moi comme elle… Elle qui avait toujours ses mains crispées sur son bloc mais qui n’écrivais plus rien. «  Oui, glissez vos doigts, plus encore, écartez vos lèvres. Vous êtes trempée ma belle…hum, c’est délicieux, n’est ce pas. Oh, ce petit bouton, tout rouge, tout dressé… très excité…« Elle s’était accoudée sur la table, se rapprochant de mon entre cuisses, se ravissant de mon intimité. «  Continuez, je veux vous voir, encore…oui, comme ça, c’est bien. Attendez, juste une minute, je reviens. »

Surprise par son attitude, je ne savais plus que faire. Mon corps tendu vers ce plaisir… Elle revint, portant un miroir qu’elle posa sur la table, face à moi, légèrement penché, pour qu’elle puisse voir par-dessus. » Regardez vous…mais si, osez ! Je vous assure que cela va vous aider. De toute façon, mon envie était bien trop avancée pour …

Mes doigts reprirent leurs caresses, entrant et sortant de mon sexe trempé de mouille. Un œil sur ce miroir qui me renvoyait mon image, mes doigts mouillés de mon désir, mes lèvres pincées d’envie…Cambrée vers son regard qui ne ratait rien de mes gestes, elle m’encourageait. » Oui, imaginez le, là, à côté de nous…il vous regarde, il a très envie de vous voir jouir…et moi aussi. Le désir montait, parcourant de frissons mon corps impudique offert au regard de cette femme qui désirait…qui désirait que je lui offre ma jouissance, là, dans ce cabinet…

Je jouis enfin, mon bouton d’amour explosa dés que mes doigts l’effleurèrent à nouveau. Je ne retins même pas mes râles, mes gémissements. Impudique jusqu’au bout. Je retombais dans le fauteuil, mes doigts encore dans mon sexe qui coulait sur mes cuisses. Mes jambes écartées encore sur ce plaisir qui m’avait pris dans une vague d’une intensité que je n’avais pas ressenti depuis longtemps.

 Les yeux clos, la tête ailleurs, j’avais oublié un instant la psy… qui se rappela à mon souvenir. Je sentis quelque chose de doux, chaud entre mes jambes. Ouvrant les yeux, je la vis à quatre pattes devant moi, la table repoussée, et sa bouche sur mon sexe.

 Elle lapait ma mouille de sa langue en pointe, faisant renaître en moi ce désir qui je pensais m’avait anéanti. A peine un sursaut …mais elle était si douce… Ses mains sur mes cuisses, elle enfonça son visage plus profondément, caressant de sa langue et de ses lèvres mon sexe dégoulinant de jus. La voir ainsi, à mes pieds m’excita de plus belle. Je saisi ses épaules, caressais sa nuque, crispant mes mains dans des cheveux. Je défis son chignon trop sage. J’avais envie de sentir des mains autres que les miennes, de sentir la chaleur d’un corps. Mon envie devint animale et frénétique. J’avais envie d’elle. Oui, elle m’avait excitée et fait jouir de ses mots. J’avais envie de la sentir plus près, plus fort. Je remontais son corps sur le mien, et l’embrassais, goûtant à mon nectar qui badigeonnait sa bouche. Elle me rendit le baiser avec une fougue incroyable.

Moi, qui n’aimais que les hommes, je me découvrais dans ce plaisir qu’elle m’offrait. Ah, Gilles…avais tu prévu tout cela…Je commençais à croire que oui. Je la déshabillais à la hâte. Sous vêtement pas si sages que cela. Ses seins justes un peu plus petits que les miens, fermes et bien pommés furent vite engloutis par ma bouche avide. Hum, quel délice ses tétons….mes mains s’aventuraient sur ce corps si réceptif. Elle se donnait, elle s’offrait, me laissait découvrir les moindres rondeurs et replis. Son sexe brûlant fut vite investi par mes doigts impatients. Je bouillais de ne pouvoir tout lécher, caresser en même temps.

Cette soudaine avidité de sexe après ces semaines de frigidité… mon corps tout entier se frottait au sien, et c’est peau contre peau, nos bouches scellées, nos doigts introduits….que nous avons jouis ensemble. Je bus à sa source son jus d’amour qui coulait sur ses cuisses et  le régalais de son sexe en eau, ouvert, offert à mes lèvres gourmandes.

Allongées sur le tapis, recroquevillées l’une contre l’autre, nous nous sommes câlinées tendrement.

«  Tu crois qu’il te faut les cinq séances ? » «  Je crois que Gilles serait fâché si je ne les faisais pas…. »

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