Larme furtive pour un oiseau dans l'espace

Jean François Guet

en parcourant la fondation Guggenheim, un étranger en congrès à Venise va à la rencontre d'une femme aussi jolie qu'énigmatique. Parviendra-t-il à atteindre cette inaccessible dame en noir?

Comme toujours quand il participait à un séminaire à l'étranger, Max modérait discrètement son assiduité pour se promener dans la ville d'accueil. Que ce fût cette fois-ci encore Venise, une ville qu'il connaissait bien pour y avoir fait de nombreux séjours, n'avait pas affecté cette pratique. Après une journée studieuse et une soirée de gala conclue en fanfare avec Mahler au théâtre de la Fenice, il avait décidé de sécher les ateliers du matin suivant pour revisiter la fondation Guggenheim, haut lieu de l'art moderne dont il appréciait la collection permanente et les expositions temporaires. Max aimait moins le palazzo qui les abritait, une construction inachevée dont seul le premier niveau à rez de canal avait été bâti. Ce soubassement néoclassique lui conférait une lourdeur qui contrastait avec la finesse des œuvres exposées. Consacrés aux sculptures, le jardin côté cour et la terrasse côté grand Canal, rachetaient avec bonheur la relative maladresse de cette architecture prétentieuse. Le musée était très proche de son hôtel, le Ca' Pisani, un petit palazzo médiéval du Dorsoduro dont le décor contemporain et raffiné respectait avec tact la structure d'origine. De fort bonne humeur, le temps était superbe, il se rendit au musée en sifflotant la « furtiva lacrima » de Donizetti.


Max méditait devant le mutisme menaçant de la « tour rouge », une toile de De Chirico représentant un paysage désert, quand son attention fut attirée par un léger staccato de talons sur le dallage. Des escarpins songea-t-il avant de repérer l'auteure de cette petite musique, une élégante vêtue d'une robe bustier noire et d'une courte veste assortie. Coiffée d'un bibi posé sur des cheveux ramassés en chignon, un nuage de tulle ne laissait qu'entrevoir son visage. Sans sa large étole d'organdi rouge vif, on l'eût pris pour une veuve. Épouse délaissée par son homme d'affaires de mari ? Maîtresse abandonné par un amant soumis à ses contingences domestiques ? Top model entre deux shooting ? Escort de luxe en attente d'affrètement ? Intellectuelle solitaire portée sur l'art moderne ? Un peu tout à la fois, très certainement.


Cette femme était aussi jolie qu'énigmatique comme les aimait Max qui cultivait des réflexes d'adolescent attardé en conjuguant romantisme débridé et érotomanie muselée. Sans autre objet immédiat que le plaisir de sa distante compagnie, il se prit à suivre la belle inconnue.


À cet instant, telle un hologramme grimaçant de colère, l'image d'Orane tenta de s'interposer, en vain. Max s'agaça de l'irruption virtuelle de sa fiancée du moment. Certes, il la savait très amoureuse et il partageait en partie ses sentiments, assez pour n'avoir jamais envie d'une autre femme qu'elle. Cependant, quelque chose de sournois le retenait de s'engager plus avant avec cette femme à laquelle, comme les autres hommes qui l'avaient connue, il ne reconnaissait que des qualités. Instruction, vivacité, culture, curiosité, humour, beauté, élégance, sensualité, il n'avait lui non plus rigoureusement rien à lui reprocher, Orane était parfaite, un peu trop sans doute. Exagérément conscient de la chance qu'il avait, Max s'était bêtement persuadé qu'elle le quitterait, un jour, pour un autre. Pour ne plus jamais revivre le chagrin d'une séparation subie, il s'en protégeait en limitant plus ou moins sciemment son investissement sentimental. Comme toutes les autres avant elle, Orane finirait par se lasser de cette dissymétrie du jeu avant de partir. Il le savait et s'en protégeait d'autant. À bientôt cinquante ans, il n'était pas célibataire sans raison. Max laissa s'évanouir l'image virtuelle de sa fiancée pour lui substituer la réalité de la belle inconnue.


Cette mystérieuse madone était manifestement habituée à affoler les hommes sur son passage et n'y prenait plus garde. S'arrêtant longuement sur certaines pièces de la collection, elle relevait un bref instant sa voilette pour mieux les contempler. L'inconnue faisait le tour de « l'oiseau dans l'espace », une sculpture de Brancusi en effleurant sa longue plume de laiton doré de ses doigts gantés de satin noir quand elle remarqua que Max la fixait intensément. Embrasé par la sensualité de sa caresse nonchalante sur la sculpture, il avait détourné le regard un court instant trop tard. Agacé d'avoir été surpris, il prit le risque de se ridiculiser à feindre de son côté un intérêt démesuré pour la géométrie absconse de « la mer », une abstraction sur toile de Mondrian. Ni sourire ni grimace, la belle inconnue n'en n'eut cure. Cet homme ne serait pas le seul goujat à la reluquer ainsi aujourd'hui. Poursuivant sa visite au même rythme indécis, elle s'arrêta devant un monochrome de Soulages. Noir sur noir, le tableau sembla avaler son admiratrice. Quand elle se retourna, la toile l'isola dans la lumière donnant au teint de son visage, au rouge de ses lèvres et de son étole un éclat singulier. Max eut l'impression qu'elle jaillissait du tableau. Devant cette apparition, il ne put cacher son trouble, cependant qu' indifférente à son émoi, la belle inconnue glissait dans la salle suivante.


Quitte à passer pour un cocaïnomane en manque, Max reniflait les effluves du parfum que l'inconnue laissait derrière elle, des fleurs et des agrumes conjugués au cuir et au musc, un parfum qu'il ne connaissait pas. Ceci ajoutait du mystère au mystère. Parfois, il craignait l'avoir perdue mais elle réapparaissait, en arrêt devant la rigueur des compositions cubistes d'un Braque ou l'exubérance chromatique d'un Kandinsky. Devant la « naissance des désirs liquides », un délire onirique qui résumait tout Dali, il crut que l'inconnue lui faisait signe, persuadé qu'elle allait lui proposer sans façon de partager les siens. Max s'avança mais la belle tourna les talons pour aller dans le jardin. Assuré qu'elle n'allait pas disparaître, Max prit le parti de ne pas la suivre pour mieux l'observer de loin.


Délaissant les sculptures, l'inconnue se dirigea vers un petit banc en pierre. Après avoir ôté ses gants pour le manipuler, elle sortit un téléphone portable de son sac à main puis procéda à quelques opérations. Au mouvement de ses doigts sur l'écran tactile, Max devina sans peine qu'elle lisait ses messages. Elle porta ensuite l'appareil à son oreille et entreprit une première conversation. De là où il était Max n'entendait mot. À qui parlait-elle ? De quoi ? Et en quelle langue ? Ne pas avoir le moindre élément de réponse à ces questions le mécontentait d'autant plus que l'échange traînait en longueur. Ce désagrément le démotiva. Résigné, Max abandonna son poste d'observation pour aller s'installer à la buvette boire un café.


Il parcourait le programme des activités de la fondation quand le staccato familier lui fit lever les yeux. La belle inconnue venait d'entrer dans la cafétéria où, après avoir commandé elle aussi un expresso, elle s'installa à une table derrière celle de Max La sentir si près de lui dans son dos, ranima son excitation. La frustration d'être privé de sa vue accrût sa fébrilité. Conscient que tôt ou tard, la belle inconnue s'en irait, Max anticipa son départ en allant se poster à la boutique de produits dérivés où il feuilleta des catalogues d'exposition sans s'intéresser à leur contenu. Quelques instant plus tard, l'inconnue pénétra à son tour dans la boutique. Devant les piles de livres d'art, elle se rapprocha de Max qui évita obstinément son regard. Incapable d'engager la conversation, il attendit qu'elle en prenne l'initiative, en vain. Des livres, elle passa aux cartes postales, en choisit quelques unes et paya au comptoir sans un mot.


L'inconnue ne s'attarda pas davantage et quitta le musée sans se retourner, ni sur Max ni sur quiconque. Max sur ses talons, elle parcourut les ruelles, direction l'embarcadère. Il craignit qu'elle ne choisisse un canot taxi mais elle prit place dans la queue pour attendre le vaporetto qui remontait le Grand Canal. Max laissa un petit groupe de touristes les séparer. L'attente ne fut pas longue et ils embarquèrent. À bord, Max s'enhardit à s'approcher d'elle par derrière, presque à la toucher. Suspendues aux poignées qui pendaient du toit de tôle, leurs mains étaient si proches qu'elles semblaient attendre d'être attachées l'une à l'autre par les bracelets de cuir fatigués. Au hasard du tangage provoqué par le sillage des bateaux taxis déchaînés, la belle inconnue finit par se coller à lui, laissant même ses fesses s'appuyer, consciente du désir qu'elle provoquait ainsi, la soie de sa robe comme unique rempart contre l'indécence. Face au grand soleil qui incendiait la lagune, elle semblait s'offrir sans équivoque. En réponse, il voulut poser ses lèvres sur la nuque dégagée par le chignon. Malheureusement, une vague plus sèche que les autres propulsa une jeune passagère entre eux, obligeant l'objet de ses tourments à s'éloigner avant d'être absorbée par la cohue. Encombrée d'un énorme sac à dos, l'importune s'excusa, en anglais. Max eut le tort de grommeler son mécontentement poli dans la même langue. Pensant avoir reconnu l'accent, la jeune fille lui demanda s'il n'était pas français. Max n'osant pas être complètement mufle, accepta d'échanger avec cette adolescente quelques banalités d'usage. Que n'avait-il fait là! Le temps de ces politesses, sa longue dame brune avait disparu dans la foule. Sûr de la retrouver quand elle débarquerait, Max se posta à la sortie du bateau. Aux côtés du contrôleur de la compagnie qu'il semblait assister, il filtra un à un les passagers qui descendaient de l'unique passerelle. Il surveilla ainsi tous les arrêts suivants, jusqu'au terminus du vaporetto. En pure perte ! Sans perturber l'équipage qui le prenait pour un carabinier en civil à la recherche d'un suspect, Max entreprit de fouiller le navire mais l'inconnue avait disparu. Comme si elle n'avait pas existé!


Max décida alors d'aller l'attendre en fin de journée à la terrasse du Florian. Depuis toujours, cette institution est le passage obligé des gens de goût en voyage à Venise. La réapparition de sa belle inconnue y était donc inévitable. Comme prévu initialement, Max partit au palais des congrès retrouver ses collègues pour déjeuner. La demi heure de marche à travers les ruelles de Venise fut un enfer pavé de fausses apparitions. À son grand désarroi, la disparition de l'inconnue le perturbait au delà du raisonnable. Vingt fois il crut la reconnaître, vingt fois il déchanta. Parvenu à regret aux portes du palais, il faillit faire demi tour pour fouiller la ville. Fort heureusement, il fut agrippé par un ami congressiste danois qui était sorti fumer. Ils rentrèrent bras dessus bras dessous se joindre à la compagnie pour partager un déjeuner dont le service irréprochable masquait l'indigence d'une cuisine sans saveur. Désolé d'être un convive un peu absent, il prétexta une urgence pour quitter la table avant la fin du repas. Sa préoccupation n'était pas feinte tant l'image de la belle disparue l'obsédait. Pour se retenir de partir en chasse, Max eut l'idée d'appeler sa fiancée. À mille lieux du moindre soupçon, Oriane ne bouda pas son plaisir et échangea moult banalités avant de raccrocher. Cette brève conversation fit retomber la pression de la partie de cache-cache qui l'avait tant occupé. Le cœur allégé, Max retourna à sa session de travaux, une séance plénière dans le grand salon cette fois.


Hélas, à mesure que l'après-midi passait, le parfum de la dame en noir s'insinua jusqu'à l'envahir complètement. Sans attendre la fin de la dernière conférence, il partit place Saint Marc où il était certain de la retrouver.


L'inconnue partout et nulle part, ce trajet lui occasionna la même torture que le précédent. Parvenu à la terrasse du Florian, Max s'installa devant un Campari soda. Changeant de table à mesure qu'une autre mieux placée pour observer se libérait, il parvint à l'affût idéal. Très concentré, Max scrutait passants et consommateurs, sursautant à la moindre ressemblance, en vain. Au dixième apéritif, il crut enfin reconnaître sa belle inconnue, riant aux éclats dans un nuage de sternes. Aux bras d'un capitaine en grand uniforme, sa princesse était en train de danser la valse au milieu de la place St Marc, face cachée sous un masque de carnaval. Ameutée par ce spectacle insolite, la foule des touristes cernait leur sarabande infernale jusqu'à engloutir les danseurs dans une explosion de flashes. Quand elle se dispersa, il ne resta d'eux qu'un masque piétiné. Complètement dépité, Max but un dernier cocktail dont l'amertume doucereuse faisait écho à la sienne. Le pas mal assuré, larme furtive au bord des lèvres, il finit par rentrer à l'hôtel sous l'œil ironique du concierge.


Arrivé dans sa chambre, il remarqua immédiatement l'étole d'organdi rouge posée sur le lit. Il dut chausser ses lunettes pour lire le bristol qui y était agrafé. « Tu ne croyais tout de même pas que j'allais laisser mon amoureux seul à Venise! ». À contre nuit dans l'embrasure de la fenêtre géminée, Max reconnut alors la silhouette familière d'Orane, avant de s'effondrer à ses pieds.

  • J'voulais écrire "femme bafouée peut se relever redoutable et non pas Orane" sinon tu vas rien comprendre !

    · Il y a environ 7 ans ·
    Epo avatar

    Christine Millot Conte

  • Décidément tu excelles dans tous les domaines ! j'aime la sensualité omniprésente qui plane sur ton récit; De plus ta plume visuelle fait que le lecteur ne peut que te suivre à la découverte de la fondation, j'aime l'effet que fait cette mystérieuse femme sur Max, ah l'amour à Venise ! superbement bien écrit ! heureusement qu'il ne l'a pas retrouvée car parfois femme bafouée peut se relever Orane et j'pense pas qu'elle aurait apprécié ! Merci à Vivi qui m'a fait découvrir ce petit chef d'oeuvre ! Franchement quel talent ! Aussi en toute objectivité CHAPEAU A RAS DE TERRE Jeff pour ton récit envoûtant ! bisous et douce journée loin de ce monde désarticulé ! à bientôt et mercii pour l'évasion ! Belle promenade à la fondation Guggenheim !!

    · Il y a environ 7 ans ·
    Epo avatar

    Christine Millot Conte

  • D'un belle sensualité, toute picturale. Hormis l'allusion au parfum. Les hommes sont très visuels n'est-ce pas ?
    Beaucoup aimé cette épopée vénitienne. Mais la fin est elle crédible ? Oriane semble exceptionnelle, comment ne pas la voir dans la dame en noir ?
    La longue dame brune... Mais c'est Barbara ;-) J'adore cette chanson.

    · Il y a presque 8 ans ·
    Evanescence

    perle-vallens

    • chacun a un sens dominant (moi je suis plutôt kinesthésique) mais à l'écrit, je suis très visuel (je transcris le film que je joue dans ma tête) ... Oriane surgit là où on ne l'attend pas mais vous avez raison elle et la dame en noir ne forment qu'une seule figure, celle du fantasme absolu :)

      · Il y a presque 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

    • Peintre de ses émotions...
      Ah le fantasme de la femme idéale :)

      · Il y a presque 8 ans ·
      Evanescence

      perle-vallens

    • pour préciser mon propos : il n'y a pas de femme idéale, en tous cas moi je n'ai pas de type de femme particulier
      par contre, certaines femmes sont des fantasmes incarnés (Rita Hayworth, Ava Gardner, Marylin Monroe, Sharon Stone, Grace Jones, etc.) c'est même le fonds de commerce du Crazy

      · Il y a presque 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

    • Je comprends l'idée de ce fantasme incarné. Féminité personnifiée.

      · Il y a presque 8 ans ·
      Evanescence

      perle-vallens

  • Merci pour la galerie d'art

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Sorci%c3%a8re

    sortilege

  • Une belle découverte votre texte, merci pour le partage ;-)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Loin couleur

    julia-rolin

  • ha!!! J'ai refait le voyage dans Venise avec toi... J'aime cette ville et je connais beaucoup de coins secrets... Belle aventure que cette poursuite derrière la dame brune en noir...tu savais que dans le jardin du musée tous les chiens décédés de Peggy Guggenheim, étaient enterrés le long du Grand Canal? kissous

    · Il y a plus de 8 ans ·
    One day  one cutie   23 mademoiselle jeanne by davidraphet d957ehy

    vividecateri

    • merci Vivi ... non, je n'ai pas connu Peggy et ses toutous ... elle ne figurait pas au programme de mes cours d'histoire de l'architecture ni à la carte du Harry's bar ... bisous bisous ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

  • C'est élégant... très élégant...

    · Il y a plus de 8 ans ·
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    Jane Véronique

  • Un ancien amour de ta jeunesse antérieure :) ... ?

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Default user

    Jb Guet

    • Non ... il s'agit d'une fiction ... je ne raconte jamais mes propres souvenirs, je préfère les inventer ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

  • Un joli texte, jubilatoire. Merci pour le partage :)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Avatar et

    Elisa Tixen

    • Merci Élisa ... ta jubilation à me lire me touche beaucoup ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

  • Un joli jeu de cache cache amoureux à Venise !... une belle visite au musée et des retrouvailles épicées :-)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

    Maud Garnier

  • une farce à Venise très sympa à lire ;-)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Default user

    Joelle Teillet

  • Femme inexpugnable. Voyons Max, tu as Oriane.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Default user

    George Kirrin

    • Qui peut résister au parfum de ma dame en noir ?? C'est aussi ça Venise ... merci pour ta visite ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

  • excellent... et délicieux.
    - chou, fais ta valise, on va voir si le grand canal n'a pas rapetissé !

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Pend%c3%a9

    Marc Menu

    • merci Marc, je vous recommande vivement l'hôtel dont je parle ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

    • voilà, valise bouclée!

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Clamoiselle

      Véronique Pollet

    • un garçon qui boit des martinis au Florian - avec ma femme, qui plus est - fréquente des hôtels hors de portée de ma pauvre bourse ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Pend%c3%a9

      Marc Menu

    • ne te fie pas au prix public, en soldes, je l'ai eu pour le prix d'un Ibis ... quant à ma table au Florian, elle t'es ouverte, ça bas de soie ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

    • tu gagnes à être connu, toi...

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Pend%c3%a9

      Marc Menu

  • intrigue sensuelle et bien menée qui nous fait visiter Venise ... quel beau voyage :-)

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Clamoiselle

    Véronique Pollet

  • Magnifique. J ai dégusté chaque mot. Le cadre comme la peinture tout est beau.

    · Il y a plus de 8 ans ·
    Default user

    Marie Igles

    • merci Marie, c'est pas un Canaletto mais bon ;-)

      · Il y a plus de 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

    • avec Venise, facile ... merci de votre lecture
      je publie ici des nouvelles trop longues pour Short Editions ou les articles FB

      · Il y a presque 8 ans ·
      Jef portrait

      Jean François Guet

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