Le kalachnicoeur
Christophe Paris
Un tilleul obombre une terrasse
La même terrasse.
Tous les jours.
Une table.
La même table.
Tous les jours.
Assise.
Une femme.
La même femme.
Tous les jours.
Entrée du bar.
Un type.
Debout.
Tous les jours.
Il l'avait une fois encore, sans pourtant la chercher du regard, aperçue de loin. Embrumé d'une fumée vapotée, son regard la suivait jusqu'à son arrivée, se détournant à son approche dans un mélange de timidité, d'attirance et de gêne incoercible. Élancée, malgré une légère surcharge pondérale, à l'allure lente et gracieuse, il avait remarqué une démarche qui lui faisait penser aux nuages. Ses pieds, dressés sur une paire d'escarpins haute à en faire fondre les neiges du Kilimandjaro, effleuraient un asphalte humide aux reflets bleutés. Comme chaque jour il la détaillait comme on contemple un tableau. Longuement, admiratif ou parfois dubitatif, devant ce si joli visage qui tirait une tronche de pas possible neuf fois sur dix. Elle boude, elle bouille, le tout traduit par une petite ride bien profonde juste au-dessus de son nez. Pourtant le dieu des vents l'accompagnait chaque matin quand les paupières du jour s'entrouvrent à peine. Elle était présente avant même d'arriver. Ce parfum de luxe si caractéristique, puissant, enivrant, diaboliquement séduisant la précédait toujours comme portée par un Éole à la brise taquine. Pour le moment ce sont les narines de Nathan qui taquinées, le font basculer dans une fascination lui faisant perdre toute notion du pôle, anéanti par un déluge olfactif.
C'est l'Instant.
Mot symbolique en ce moment secret du matin.
L'Instant.
Ce parfum Guerlain si égocentrique, si excentrique, si précieux, lui retourne les neurones à chaque fois. Monsieur Guerlain est un assassin des cœurs. Un braconnier de l'amour qui piège les âmes solitaires perdues dans les ruines du désir. Le géniteur d'une arme ultime, un attrape-mâle, une kalachnicoeur qui les transperce de fragrantes rafales.
Hypnotisé, son regard n'a de cesse de découvrir les pentes de cette silhouette. Ses cheveux noirs pierre de lave, sa peau d'un bronze flamboyant, ses yeux émeraude, larmes cristallisées d'un dieu qui pleure encore en enfer. « Oh là là ». Première réflexion concrète de Nathan, qui prend conscience que ses rêveries mythologiques l'emmènent hors limites de si bon matin. Se reprendre. " Évite le romantisme exacerbé, get back on earth Captain Nathan" pensa-t-il. Grosse taffe pour enfumer les mauvaises pensées. Rester droit comme un crayon, mine de rien, est une épreuve difficile pour Monsieur Patépotte. Produit d'une société un poil pudibonde, Nathan est d'une nature timide et farouche. Les émois qui transpercent le sien au singulier chaque matinée, ne suffisant pas malgré tout à débrancher son inhibiteur amoureux. Excepté en ce matin de bonne heure. Coincé dans son costume aussi gris que son teint d'ex fumeur à la mèche au vent il se laisse aller à l'impensable.
Lui parler.
Enfin.
Après deux ans de fascination et de questionnements sur l'hypothétique existence d'un partenaire. Cette fée qu'il n'avait jamais vue accompagnée d'un mec, ni d'un môme ou d'un vieux, ni même d'un chevalier sur son cheval blanc, restait seule à sa table ronde. Elle lisait un gros livre au titre invisible pour Nathan Patépotte. Encore un mystère. Il est énorme, imprimé en minuscule. Nathan fut touché par la finesse de ses attaches, frêles petits poignets qui vacillaient sous le poids des mots. Il adore les femmes qui lisent, lui pour qui le sexe d'une congénère commence par son cerveau. L'ex jeune homme trouvait le sexy dans les neurones et non les silicones, fasciné par les esprits féminins brillants plus que par des cambrures à la limite d'une indemnisation COTEREP. Il aimait les femmes d'intérieurs mais pas celles aux aspirateurs.
L'heure filait à la vitesse du tramway pendant que Nathan commençait à dérailler. N'y tenant plus, le voici qui déboule à toute vapeur sans crier gare, « Excusez-moi quel est le nom de cette senteur si agréable ? ». Laps de temps… Pas de réponse, La fille n'avait rien capté de la question, les oreilles bouchées par un casque intra-auriculaire qui balançait la nuit transfigurée à plein volume. Elle avait simplement sursauté à l'approche maladroite de Nathan. Ça fronce du sourcil. Grimace. La ride au-dessus du nez se métamorphose en canyon. Elle inspire, lasse, retire l'oreillette droite et lance un regard aux longs couteaux dans un « Ouiii » agacé, impatient, surmonté d'une pointe de dédain résumant un « Pfff, kesskimeveux lui… ». Le farouche se fige et bafouille de manière totalement inintelligible la même question. Retour gagnant, jeu et set pour la belle de match sur un « Pardon ?... » se résumant à « L'aibourrréoukoi ? » Réaction somatique immédiate de Patépotte qui éternue réveillé par l'afflux d'effluves et la lecture du titre du bouquin maintenant posé sur la table. « Catch me…If you can » Attrape-moi si tu peux. Le pauvre homme bascule alors sur l'image de la salope idéale, pour la gente masculine j'entends, vu le titre après tout… Il l'imagine en tenue panthère, à quatre pattes s'approchant de lui en prédatrice tentatrice, les fesses dandinant lentement en faisant ronron mais avec des oreilles ridicules. L'image d'un ecclésiastique lui brouille alors l'esprit lui rappelant qu'un titre ne fait pas son lecteur comme un habit ne fait pas son moine. La goutte de sueur qui dévale l'arrière de sa nuque le remet droit dans ses bottes. « Ne vous méprenez pas, je cherche un cadeau pour une amie de longue date ». Le fourbe. Sourire narquois de miss parisienne qui renchérit d'un « Je me doute bien qu'a votre âge on n‘est moins porté sur la drague n'ayez crainte ». Le voilà congelé d'effroi. Après avoir brisé la glace il se prenait maintenant un iceberg en pleine étrave. Il passait pour un vieux.
Vieux. Il s'imagine avec elle à la fin de sa vie, lui préparant une purée au potiron en la bordant avant son coucher, la regardant s'endormir, toujours aussi belle depuis tant de lustres. Lustre. Celui qui éclaire la terrasse, fixé sur un tilleul, lui agresse l'œil qui clignote comme celui d'un psychopathe en plein burn-out. La voix féminine lui évite le pire en citant le parfum, « L'instant de Guerlain si vous voulez tout savoir ». « Très franchement sans vouloir passer pour un importun vous le portez à merveille » répondit-il à l'amazone interdite, accompagné de ce sourire si niais propre à la gente masculine lorsqu'elle veut faire le zentil, zentil. Étrangement, l'ombre de l'once d'un sourire apparue sur ces lèvres. Les gris nuages de la mauvaise humeur s'étaient évaporés, réchauffés par on ne sait quel rayon sur son visage. « Je suis désolée, fit-elle. Énervée depuis ce matin je m'aperçois que j'ai été un peu sèche dans mes réponses, veuillez m'en excuser, mais j'en ai tellement marre de me faire draguer à tous bouts de champs ». Champ. C'est là qu'il voudrait se retrouver avec elle, totalement nus, courant main dans la main sur une parcelle de lin fleuri chantant colchiques dans les près. « Quel âge a votre amie ?» eut pour effet de stopper nette la cavalcade fantasmagorique du naturiste. Embarras. L'amour et le mensonge ne forment pas un couple qui fait bon ménage. Le voici empêtré avec une amie virtuelle à inventer lui qui vit dans une seulitude désespérante.
Seulitude : sentiment d'être seul même au milieu des autres y compris de ceux qu'on aime, quand il en reste.
Syndrome pour Nathan qui pourrait servir de cas d'école. Il se voit en culotte courte devant elle, en maîtresse, la jupe fendue, dévoilant son presque haut de cuisse l'empêchant de réciter une poésie sans faire s'esclaffer la classe, le front ruisselant d‘émoi et l'articulation bégayante. Bruit d'un deux-roues. « Euh 65 » répondit-il dans un total manque de répartie après avoir aperçu la plaque d'immatriculation d'un scooter écarlate comme son visage. Quel imbécile, il passe maintenant pour le gigolo de service. Rattrapage. « Ah ah ah désolé trente-cinq, ma langue a fourché » dans un faux aplomb manifeste. « Vous avez le temps de prendre un café ? Je vous invite », rétorque la belle au prénom inconnu. Nathan prend place à ses côtés en éternuant une fois de plus. Le parfum sent bon, mais il est puissant et ses narines sont comme son cerveau, dépassées par les événements. Les neurones en expresso, ça bouillonne de la matière grise. Ses yeux plongent dans les deux océans émeraude, surfent sur les vagues ondulées de ses cils pour finir noyés dans les profondeurs de ses iris. Son sourire de femme éclairé par un théâtre de lumière, orchestré par les feuilles du bienveillant tilleul, rayonnait comme un éclat divin, si tenté que le divin ait existé. Soudain l'attention de Nathan est happée par une mouche. Indiciblement gracieuse, juste au-dessus d'une commissure droite d'allure coquine. Un grain de beauté discret mais terriblement séduisant. Grain. Elle lui apparut comtesse à cet instant. La coiffe blanche surplombant un teint pâle de farine de riz, pointé de cette mouche si attirante, le visage caressé par la discrète timidité d'une bougie à la chaste flamme. Elle semblait sortir d'un tableau, celui des pensées hors cadre de Patépotte. Le temps se figeait, pas la conversation. « Tylah, enchantée ». Sous le charme Nathan cite son nom au lieu du prénom, « Patépotte, Euh Nathan … » Tylah vive d'esprit comprend tout de suite le sens comique du nom, ne pouvant s'empêcher de sourire, rire, puis s'esclaffer. « Oh non désolée, je suis cruelle, je suis confuse, sincèrement, mais vous venez d'égayer ma journée ». Journée. La passer toute entière avec elle, à côté d'elle, sur elle, en elle. Il sentait déjà des draps doux comme le satin les enrouler dans une chrysalide amoureuse sans fin. Il l'imaginait au sortir de la douche le corps drapée d'une vapeur persistante. Persistante. Comme cette envie d'être plus proche d'elle. Les grands esprits se rencontrent, Tylah lui proposant comme une prémonition de se rapprocher et dégager ainsi le passage pour la serveuse. « Oh ne culpabilisez pas de rire de moi j'y suis habitué, et encore je suis chanceux, j'aurai pu me prénommer Jonathan » lance alors le presque quadra qui utilisait cette boutade comme seule défense depuis des années. La fille s'esclaffa une fois de plus. Nathan voulait enchaîner sur autre chose mais la conversation fut interrompue nette par une blonde décoloré aux cheveux en brosse qui vociférait « ça y est on est pacsées, ouiiiiiiiiii hihihi » tout en fixant et s'approchant de l'interlocutrice de Nathan. Il en déduisit immédiatement qu'elle était lesbienne. Coup de blues à prendre une guitare sèche et chanter « Old man river » au bord du Mississippi. Coup de chance, la fille peroxydée était victime d'un strabisme prononcé, sa vue se portant en réalité sur une rousse située un rang à gauche et décalée de deux tables. Sacré loucherie tout de même.
Strabisme. C'en était un fulgurant qui prenait le contrôle de Nathan, immergé dans un décolleté dévoilant deux improbables dunes séparées d'une fente que le garçon imaginait tout autre. L'arme fatale des plus de 90 b n'en finissait pas de fusiller le presque beau gosse dans un bain de phéromones. Dunes. Le voici de la taille d'un petit pois dévalant sa poitrine tout ruisselant d'une pluie d'elle, gouttes de sueur qui perlaient de ses doux vallons. Humide, plutôt que ruisselant, conviendrait mieux à Nathan dans le cas présent. Madame de la capitale en s'esclaffant, n'avait pas remarqué la fausse blonde à vraie brosse lui envoyant malencontreusement une claque d'un grand geste en arrière. Effet papillon immédiat. La jeune femme à tête d'or bouscule la serveuse, les cafés des deux tourtereaux prenant leurs envols pour se poser chacun sur une cuisse de Nathan tout près de son… intégrité de mâle. Le pauvre se retrouve en enfer. Ça brûle. Brûler, devant elle transformée en momie dévorant son cœur, lui qui avait cédé à la tentation voire même plus.
Peur.
Douleur.
Réflexe.
Effrayé et en pleine souffrance, Patépotte se lève comme un ressort oubliant la table qui ne l'avait pas oublié, lui attaquant monumentalement le genou. Deuxième douleur qui le terrasse prostré à la manière d'un césar demandant les faveurs d'une Cléopâtre. Le mal qu'il endure lui pèse autant qu'une armure, et croit apercevoir Tylah en suspension le glaive à la main prête à l'adouber. Le cerveau de Nathan également en suspension n'était pas loin de comater. Lorsque la céleste main lui caressa la nuque avec beaucoup de compassion et d'attention, il reprit alors les chemins qui mènent à Rome mais surtout à la terre ferme en s'arrêtant sur sa féminine nuque. Il ne put s'empêcher de l'admirer, envoûté par celle qui demeurait jusqu'alors masquée d'un paravent aux cheveux de soie. Il souffre mais il voudrait simplement rester là et se poser sur ce cou si gracile. Garder cette main sur sa joue comme un baume sur son cœur. Le comportement de la miss avait changé, plus attentionné, plus profond, plus curieux. « Et avec tout ça je ne connais même pas votre nom » reprit Nathan dans un bref instant de lucidité. « Tylah, Je m'appelle Tylah… » Impossible pour lui d'entendre son nom couvert par le chant d'une sirène. Celle du Samu, contacté par Arthur le patron paranoïaque du bar, qui voulait éviter tout risque de poursuite pour table ronde non conforme. Nathan bien qu'endolori expliqua aux infirmiers que tout allait bien. On ne déplace pas le SAMU pour rien, surtout quand c'est une ambulance privée en délégation, parce que là il faut payer, donc hors de question de perdre un client. Le voici embarqué manu militari dans l'ambulance, allongé et toujours en souffrance, avec masque à oxygène et perf' en bonus. La portière s'ouvre. C'est Tylah. Les machines connectées au blessé bipent de partout, les oreilles du malade virent au rouge. Nathan est liquéfié. D'autant que Tylah s'appuie sur son mollet, puis sa cuisse, puis le haut de sa cuisse pour s'en rapprocher. La jolie brune engage la conversation pendant que son auditeur engage son pronostic vital. « Je suis sincèrement désolée pour ce qui vous arrive d'autant que si je vous ai proposé de vous asseoir c'était pour vous faire souffrir ». Étonné, Nathan en reste coi et donc silencieux. « Oui, j'en ai tellement marre d'avoir l'impression d'être un bout de steak pour prédateurs affamés, de ne pas pouvoir me balader sans me faire suivre, de me faire tripoter dans le métro, de ne pas pouvoir porter un décolleté sans penser que la gente masculine est sujette à un strabisme chronique. Aucun qui ne soit capable de preuve d'attention et de compassion, choses essentielles pour nous. Je voulais ce matin vous faire payer pour tous les autres, vous aviez l'air tellement pathétique tout inhibé dans votre costume gris mal coupé. Et puis votre nom m'a fait rire ce qui finalement eût raison de ma mauvaise humeur. Vous cumuliez tellement de ridicule que vous en deveniez drôle finalement.
-Je vous remercie, ça fait plaisir à entendre, vous en avez encore sous le coude histoire d'achever la bête ? répondit Nathan sur un ton amer.
- Non, non détrompez-vous je ne cherche pas à être désagréable au contraire, puisque vous avez été encore plus ridicule, rétorqua Tylah.
-Ah, vu votre description je pensais déjà être au taquet…
-Attendez, ne vous méprenez pas. Quand les cafés se sont abattus sur vous comme un ado sur sa console, que vous vous êtes retrouvé blessé à genoux en tentant de faire bonne figure par fierté masculine je vous ai perçu différemment. J'ai vu un autre ridicule en vous, un beau ridicule, un magnifique ridicule.
-Je ne comprends pas, répondit Nathan qui vidait sa bouteille d'oxygène à la vitesse d'un TGV.
-C'est étrange et difficile à expliquer, ça m'énerve d'ailleurs de parler ainsi mais je n'y peux rien. Je ne sais pas comment ni pourquoi, mais vous m'êtes apparu tellement beau et vrai que j'en suis maintenant totalement troublée. Et puis il y a votre nom quelle étrange et merveilleuse coïncidence.
-Ah vous vous appelez patépotte ? répondit Mister catastrophe complètement à la masse. Elle lui sourit avec tendresse, d'un énorme sourire, un vrai, un beau, avec plein de dents blanches à l'intérieur du dedans.
-Presque… Je m'appelle Tylah… Tylah Pinrhose ». Une fusion vit alors le jour sous la lueur artificielle de la fourgonnette. Leurs corps métamorphosèrent le brancard en couche nuptiale. Ils étaient pareils, ils se comprenaient, ils se comprendraient. Jamais ils ne se moquèrent. Jamais ils ne se séparèrent. Ni de leurs noms, ni de leur amour.
Alors merci pour le sourire large là tout de suite. Et puis... rythme poésie acrobaties... un régal.
· Il y a presque 10 ans ·ellis
oh merci c'est gentil et fait très plaisir :), merci d'être passée par cette page , je ferais de même... merci encore c'est chouette de lire des coms pareils :)
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
Trop trop sympa ce texte. Je ne l'ai pas trouvé trop long parce-que l'écriture est légère et pleine de clins d'oeil et d'expressions comme je les aime. Les patronymes ! Pouce en l'air et clin d’œil ! trop mignons et puis l'histoire me plaît...Bref, coup de cœur.
· Il y a presque 10 ans ·lyselotte
ralaalalalalalalalala que de compliments j'en ai au moins pris pour une bonne année ! merci c'est cool de passer et de lire tes coms, réels soutien maarki mâdâme pour le chédéché :)
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
Ton texte est bien sympa quoique un peu long… et je viens seulement de comprendre le patronyme de Tylah. Moi aussi je suis un peu longue. (ici, voir un smiley).
· Il y a presque 10 ans ·Au fait, "la gent masculine"… Bon Noël
nyckie-alause
oh mince oui merci et pour ta lecture aussi,le un peu long reviens souvent je ferai attention la prochaine fois :)
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
revient
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
Moi j'aime bien :)
· Il y a presque 10 ans ·La manière de raconter, d'écrire les mots pour évoquer des envies tout ça... BREF. J'aime :)
dreamcatcher
merci c'est gentil j'ai bien aimé l'écrire mais je ne savais pas comment il serait reçu
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
ouf, ouf, tu en as fait un peu trop. Pour mes neurones. C'est très sympa, très drôle, mais d'un autre côté la longueur casse l'émotion. Mais comme d'hab, tu nous éclates en jouissance de mots, tu te balades dans les formules, tu inventes, tu t'"insolentes" tu rêves,tu t'emmêles avec le charme d'un adolescent de quarante années.
· Il y a presque 10 ans ·elisabetha
bin bah ça va alors :) bijes maaarci
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
bjes bien claquées!
· Il y a presque 10 ans ·elisabetha
Shalimar!!!! kiss
· Il y a presque 10 ans ·vividecateri
petit POISON và :-)
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
J'aime mon sauvage, ma brute... Ce soir je mets une petite robe noire...kiss à dans 21 jours si je vis encore!!!!
· Il y a presque 10 ans ·vividecateri
:) bounnes vacances et là chui battu :)
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris
Bonne année Chris A bientôt kiss
· Il y a presque 10 ans ·vividecateri
bises ainourmes
· Il y a presque 10 ans ·Christophe Paris