LE TEMPS DES GUIGNES (Cerises amères)

LE TEMPS DES GUIGNES

                                            (Cerises amères)

                                    Après la victoire en mai, acquise, assise sur les 60 propositions socialistes, liste de contrat entre le futur président (rappel des fameux : moi président, moi…..), les terreurs socialo-écolo de cette gauche très mal à droite et les inévitables luttes d’ego compliquée par la parité, avec la loi sur le mariage pour tous, ils se sont perdus dans des lui- lui, elle-elle et parfois des elle-lui ou lui-elle, il aura quand même fallu plus de 5 mois, la basse-cour aux couacs est enfin en place, et que le spectacle commence !!!

                                    Première décision urgente, NE PAS PRENDRE DE DECISIONS HATIVES, mettre en placette des commissions pour réfléchir apparemment les socialos ne savent pas ou plus cogiter, analyser et agir, leurs cerveaux sont victimes de constipations du transit des idées pourtant largement débattues durant la primaire, un coup de froid aux neurones en plein été !!! De plus cette technique permet de diminuer le chômage des amis et de la famille. Si le chantier est en cour, les travaux ne sont guère visibles, en priorité ils ont délogé les cadavres planqués par l’ex de l’Elysée et ses ac-coliques, faire de la place pour y entasser les propositions encombrantes, avant que le peuple se réveille avec une gueule de bois. A ce stade de mon propos je tiens à signaler la sémantique du discours socialo-écolo, les propositions ne sont en aucun cas des promesses !!!

                                    Ensuite les vacances, le soleil, la plage, les doigts de panard en éventail, les politiques oublient les français, ce peuple versatile et rancunier d’habitude à la chaleur il se transforme en chamallow, une guimauve sans cervelas incapable  de jugement.

                                    La rentrée, et là le mot est exact, nous sommes fait entrer dedans à donf, la feuille d’impôt s’est décrochée de l’arbre  pour avec le vent atterrir sur mon compte bancaire qui n’a pas les reins assez solide pour supporter ce choc, de plus la chambre (si bien nommée) des putés  dépités prépare une sauce salement épicée pour la prochaine année (pour les détails voir votre presse préférée), à base de laxatif puissant pour décongestionner votre compte bancaire et ceci sans impacter le budget de la SS, pour les récalcitrants la vaseline ne sera pas fournie !!!

                                    Ils ont osé pour avoir des remèdes à l’épineux bourbier de la compétitivité faire appel au patron de gauche (juste à senestre  d’un cent triste  de droite, c’est dire !) au prince de Gallois un ex d’EADS où il n’a jamais pu décoller. Son rapport au ras des pâquerettes a atterri sur le bureau du héraut de service, le Prem’ s’est empressé de passer comme au rugby la patate chaude aux ministres con cernés par les journaleux agressifs tels une Valérie T. croisant une ânesse du Poitou sur sa route. Le Galeux des lois économiques a pompé, un Copé-Collé des intentions d’un certain Nicolas S. éliminé à l’applaudimètre du second tour par des Français en désaccord justement sur ce système. Suite à une réflexion bidon pour faire croire que… On se retrouve avec une TVA  qui n’est plus sociale mais remixée, remastorisée TVA socialo,  la couleuvre a été tronçonnée en petit pour un gobage facilité, le reste baptisé coup de pouce sur la CSG est mis au congélo pour un  futur encas financier (prévu pour la prochaine année), annoncé lors d’un raout européen sur le sauvetage de l’UE, rdv galant entre la teutonne (deux tonnes) et le batave franchouillard, un mec normal comme le disait notre regretté Coluche.

                                    Reste à évoquer les amuses gueules politique du moment : le mariage pour tout le monde, moi je suis pour l’union libre (je me suis marié deux fois mais uniquement pour des raisons essentiellement  économiques), je pense que l’un dans l’autre et vice verso pour les autres positions  kamasoutresques. Le gaz de schiste, un problème qui leur schlitte entre les pognes en excitant les passionarias écologistes.

                                    Me sachant épié au virage (n’est-ce pas Mathieu ?) pour mon retour en chronique politique, dire si je suis déçu, oui mais par longue expérience, je me doutais bien que comme d’hab, je me réveillerai avec un goût rance sur la langue. J’ai rêvé de voir un roi éclairé à la présidence mais on récupère un Louis XVI  accompagné de Valémarie pas trois nette.