Les chevaux de mer

Michele Hardenne

Les chevaux de mer

 

Embruns au vent, je les regarde courir,

Comme des chevaux, ils jaillissent de la mer,

Plongeant sur le sable pour le conquérir,

Mais à peine ont-ils frôlé la terre,

Que dans un dernier hennissement,

Ils s’enlisent sur le sol étincelant.

 

Cavalerie si belle et pourtant éphémère

Bruissement de vagues assourdissant

Dans ce combat d’eau salée et de courant d’air,

Il n’y a ni vainqueur, ni perdant,

Juste un spectacle qui s’offre aux yeux

Pour ceux que l’océan rend amoureux !

 

M.H. (Michèle Hardenne)

13/02/2013

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