Plongée en ma chaire vive

ernestin-frenelius

Ma vie rétive et floue fulmine en les affres

Que j’inflige à mon corps. Fébrile massacre ;

Celui de ma chaire, par ma vie d’hérésie,

Décatis par ce monde, laissé en sursis

Dans la folle antichambre de ce qui est ;

Perchoir suranné de tout ce qui se pourrait.

Et qui ne me plongent qu’en mes abscons tréfonds ;

Apnée en ma faible intériorité sans fonds.

J’abdique mes marasmes et enfin les dégoise.

Logorrhée arc-en-ciel, fière fleur narquoise,

Aux quiètes vertus curatives et vivantes

Qui plongent et éclosent, au monde étoile filante,

Mes absconses  incandescences, les guenilles

De ma défenestrée chaire de pacotille.

Signaler ce texte