plus envie
Cindy Dydy
Je n'arrive plus à écrire... En réalité, je pense que je n'en ai même plus envie...
Je l'ai perdu, en le quittant j'ai perdu mon amour, une grande partie de mon coeur et ma muse. Je n'arrive plus trouver de mots, je ne trouve d'égal à ses yeux, à son visage, à sa voix, ses mains: à son être tout entier.
Le manque m'envahi comme une mer en pleine marée. Je ne sais plus ce que je suis, ce que je vaux et ce que je vais devenir. Je me demande pardon à moi-même pour mon incertitude, pour mes doutes et pour le mal que je créé involontairement. Mon coeur a ses raisons que ma raison ignore, et je ne sais pas ce que mon coeur veut. Le compromis est difficile, et le débat impossible. Comment trouver des réponses quand on est face au monologue? Pourquoi es-tu revenu me parler? Pourquoi me dire tout ça maintenant, alors que je pensais avoir tourné la page?
Tu viens de faire ressurgir tout ce que j'avais essayé d'enfouir tel un trésor caché sur son île. Je pensais mon coeur endurcit, mais finalement ce n'est rien. J'ai mal, j'ai le mal de toi. Je me retrouve face à mon coeur, tel qu'on puisse être impuissant face à la mer. Tu as su faire de mon coeur une flamme passionnée, maintenant je me sens noyée de tout. Sans toi, je ne vis pas, je survie...
J'aimerais pouvoir partir loin, et me dire que je vais tout recommencer. Mais en réalité ce serait fuir, et je ne peux pas laisser mes obligations. J'ai envers toi, aussi quelques obligations. Je dois te donner des réponses auxquelles je n'en connais nul le contenu moi-même.
J'aimerais partir voir la mer... Quelle obsession! J'en rêve la nuit: assise près du sable et la regarder jusqu'a ce que le soleil et elle ne fasse plus qu'un... Comme nous il fut un temps. Et je m'imagine qu'à cet instant, tu arriverais près de la plage, car tu me cherchais, je ne sais pourquoi... Il y a des envies qu'on ne pourraient assouvir et je me demande si tu n'en fais pas partie.
Je n'arrive plus à écrire... Je n'ai plus envie d'écrire sans toi...
Histoire vraie : Juliette Lewis, sur le tournage de Natural Born Killers, boude quand on lui demande de recommencer une scène et dit que ça ne sert à rien parce qu'elle est nulle de toute façon. Oliver Stone lui fait les gros yeux et lui répond : "Juliette, personne n'a envie de savoir ce que tu penses de toi-même."
· Il y a plus de 13 ans ·Emmanuel Amar
Écrire pour soi, pour être lu, écrire avec son cœur et faire de soi, sa propre muse.
· Il y a plus de 13 ans ·Rien Ni Personne
Les mots vrais tout simplement tracés avec sincérité, merci de nous les donner à lire Cindy Dydy
· Il y a plus de 13 ans ·mlpla
Les mots ont leurs périodes tout comme les amours...
· Il y a plus de 13 ans ·Ne t'inquiètes pas, l'une comme l'autre reviennent toujours en force !
leo
Tu n'as plus l'envie, ce n'est certainement que passager, tes pensées mélancoliques ont un bien bel echo ...
· Il y a plus de 13 ans ·minou-stex
Pour quelqu'un qui n' a plus envie d'écrire... Tu écris très bien sans lui, si cela peut te porter, tu n'as besoin de rien d'autre que ce qui nous fait tous vibrer, la vie avec ses hauts et ses bas... Courage
· Il y a plus de 13 ans ·Jacques Lagrois
Vous y serez peut être indifférente mais ce sera mon coup de coeur : car votre texte me parle tellement et que je n'arrive plus à écrire non plus ...
· Il y a plus de 13 ans ·muse-oceanide
très bien écrit!
· Il y a plus de 13 ans ·saki
Il te faut du chocolat! C'est joli :)
· Il y a plus de 13 ans ·charlotte-laquiche
La seule importance c'est que tu patiente qu'à la fin tu finisse par te sentir mieux.
· Il y a plus de 13 ans ·slive
L'amour.
· Il y a plus de 13 ans ·Le plus beau poème que nous écrivons lorsque nous vivons, le seul récit que nous pouvons nous permettre d'avoir l'égoïsme de garder pour nous et, pourtant, de pleurer de ne pas montrer à quel point, tout ce qu'on peux dire, faire ne sera jamais assez explicite pour définir la douleur de cette peau brulante qui nous colle. Que nous aimerions arracher pour creuser un fossé jusqu'à notre coeur et le montrer, le montrer qu'il est en train de perdre force. Tu m'as ému, comme ton dernier texte avant celui-ci. Tu me touche et pourtant, cela n'a pas d'importance.
slive