A l'amer

Patrick Gonzalez

Quand le temps délétère, s'éternise à l'attente,

immobile à l'éther, à sa trace sanglante.

C'est le fer des mots, la rouille qui me hante,

La mort à demi-mot, à demi résiliente.

Ici pas de drapeau, pas de monde qui chante,

seulement le zéro à ce bruit qui s'élance.

Suis tombé à l'amer,

au vide, à l'absence,

à ce glacial enfer, à sa lippe bruyante.

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