Cochons de course
Manu
Cochons de course
Le car dépasse la dernière file de voitures au bord de la route et ralentit sur le parking numéro trois du parc des expositions. Des vieux en cirés s'échangent de bonnes histoires tandis qu'ils canalisent le flux des véhicules.
À l'exception des médias locaux, je n'ai connaissance d'aucune couverture de l'événement. Les organisateurs ont entretenu le mystère autour de cette « Cochonnaille ». Je m'imagine une foire aux bestiaux. Mon patron m'a seulement dit que ça pourrait valoir le détour.
Mon voisin d'autobus, qui a passé tout le trajet à dormir, s'agite lorsque le car s'arrête. Je lui dit que je suis journaliste, et c'est ce que je crois être sur le moment. Le type lâche son lecteur MP3.
« C'est la grande compétition des éleveurs et des chasseurs de la région. La course et l'épreuve de tir, et il y a aussi des parieurs. Si tu remontes par là, un kilomètres environ, tu pourras peut-être voir des décroissants qui se font corriger. Ils viennent rien que pour ça ! »
Le chauffeur nous abandonne ici. La plaine est gagnée par la boue, l'herbe coincée en dessous étouffe. Elle pourrira avant l'été.
Je me dirige vers un gendarme mobile posté en bord de route. Il semble ravi d'avoir de la visite.
« C'est vrai qu'on craint des problèmes. Des activistes viennent sur le site pour provoquer les chasseurs et nous-mêmes. À cause de l'alcool et d'autres paramètres, ça pourrait déborder. Je vous conseille pas d'y aller, avec votre dégaine, vous pourriez prendre des coups. »
À l'entrée du site, les grappes de visiteurs fusionnent. Ils peuvent attendre plus de dix minutes mais rien n'y fait : ils tiennent leur billet à bout de bras, ils l'exhibent aux autres, ils savourent leur régularité, bien à leur place, dans le sens de la marche. C'est qu'on redécouvre le bonheur d'avoir des papiers ces derniers temps. Je me fonds parmi eux, mon billet bien en évidence.
Au dessus de nous, une pancarte annonce la Cochonnaille Du Grand Ouest, en partenariat avec Decathlon et Ouest-France. De part et d'autre de la pancarte flottent des oriflammes jaunes frappés de la tête de cochon qui figure sur mon billet. Je tends celui-ci à une employée, sans doute une retraité pauvre. Elle déchire mon billet, se gratte l'entrejambe puis rigole parce que son collègue vient de lui chuchoter une grossièreté. Je reste un moment à les observer mais elle me demande d'avancer.
S'ouvrent enfin les portes de site.
On peine à avancer dans cette foule alcoolisée. De gens obstruent l'allée principale en mangeant des frites sous l'œil bienveillant du service d'ordre. Il est particulièrement difficile d'approcher un stand qui propose un pack galette-saucisse-godet de vin rouge à un prix intéressant. Cette nourriture bio est servie par une fille de mon âge. Sur son tablier, un cochon humanoïde me sourit en dressant le pouce.
«Je suis intérimaire pour la première et la dernière fois. C'est immonde ce qu'ils vont faire là-bas, j'y foutrai plus les pieds. » Je lui commande un autre godet avant de poursuivre ma route.
Mon chef veut de l'analyse socioculturelle, pour « se démarquer ». Il s'agit de donner du sens, avec du personnel politique qui puisse amuser les internautes. Ça tombe bien parce qu'avec un tel événement, il m'apparaît difficile que pas une saloperie d'élu ne soit venue se montrer. Au point-info, on m'indique que je pourrais trouver « Monsieur Garnier» au stand faisant la promotion des produits Grand Ouest, hall A. Je termine mon rouge puis me faufile tant bien que mal au milieu des vieux bourrés.
Je traverse le hangars et j'atteins le stand où se trouve le maire, c'est d'ailleurs plus un comptoir qu'un stand. L'escouade de gros en jogging, étui à fusil en bandoulière, jure parmi les costumes froissés, les couloirs de moquette tachée de vin et les spots bon marché.
Je n'ai aucun mal à identifier Monsieur Garnier. Ce type mal nourri est ravi de s'extraire du groupe qui le retient. C'est le maire d'une importante commune de banlieue, et pas encarté avec ça.
L'œil de cet enfoiré brille lorsqu'il aperçoit le caméscope. Il commande aussitôt une demi-flûte de champagne à une jolie métisse manifestement lassée de ses extravagances.
« Il faut bien comprendre, me dit-il en posant sa main sur mon épaule, que cette manifestation, c'est un événement inespéré. Quand la préfecture a donné son feu vert, ça a été une nouvelle fantastique. J'avais personnellement contribué à l'assouplissement de la réglementation pour permettre à l'événement d'exister, de la même façon que ce qui s'est fait dans le sud de la France avec les corridas-borrachas. Les écolo-décroissants, ils crient au scandale. Mais c'est parce que l'événement draine du monde qu'ils viennent nous enquiquiner ! Ils se cherchent une tribune ! On les a jamais vu faire un « sitine » pour protester contre la mise à mort d'un cochon en rase campagne ! »
Il est rassuré par mon sourire de faux-jeton qu'il prend pour de la caution morale. J'ai un joint d'avance sur lui.
« La Cochonnaille est en train de sauver l'élevage breton d'une mort qu'on nous présentait comme inéluctable. Les trouble-fêtes ne pensent pas aux familles des agriculteurs. Et la Cochonnaille, c'est près de 300 emplois, sans compter les bêtes. On parle même de nous imiter en Wallonie. »
Au delà des considérations économiques, il ne fait cependant aucun doute que ce qui plaît avant tout à Monsieur Garnier, c'est ce mariage unique de sport et de simplicité volontaire.
C'est aussi ce qui séduit ces jeunes actifs dont l'alcoolémie indique qu'ils ont conscience de prendre part à quelque chose de pas bien. Les organisateurs laissent planer le doute sur les origines de la Cochonnaille mais personne n'est dupe. Le prospectus faisant référence à l'illustre savoir-faire breton en matière d'élevage porcin ne précise pas qu'on n'en est qu'à la première édition de l'évènement. Je remercie Monsieur Garnier et la jolie métisse avant de me remettre dans le sens de la marche et de rejoindre le Ring, un immense entrepôt au cœur du site.
Dans l'air surchauffé du Ring, une odeur tiède de déjection animale me fait oublier les vapeurs dégagées par mes compagnons de route. Au milieu du brouhaha, des hurlements aigus s'élèvent. La progression se fait plus difficile à mesure que je m'avance au cœur de cette fournaise puante. Il y a quelque chose qui attire les visiteurs au centre de l'entrepôt. Ce sont les cochons.
Ce qui frappe d'abord, c'est la taille des animaux. Par quel procédé monstrueux la tête du premier d'entre eux s'élève à la hauteur de mon nombril ? Et ces muscles hyper-développés ? Je ressens le même malaise qu'au jour où un esprit tordu a tenu à me montrer des vidéos de culturistes aux clitoris démesuréx. Ces animaux, les esprits chagrins les qualifieraient d'insulte à Dieu. Par dessus le marché, les animaux sont accoutrés de cuirasses d'un étrange aspect, peut-être du latex. Je dois bien l'admettre : on ne peut s'empêcher de penser que tout ça va à l'encontre de la nature.
Il y a ce gros sur ma droite qui prend des notes sur un calepin. Il a les vaisseaux du visage explosés et la respiration qui siffle.
« Évidemment qu'ils sont traités ! me gueule-t-il, collé à mon oreille. Vous savez à quoi ça ressemble un porc au naturel ? Pour la dégustation, par contre, il faudra repasser. C'est pas cette viande-là qu'on met dans les saucisses, vous pensez bien. Ils sont pleins de produits.... Il y a des gens de l'INRA qui ont bossé sur le projet. Ils ont fait un sacré boulot. Regardez-moi celui du coin là-bas. C'est le Champion. Il vaut un prix spécial. »
Il désigne du doigt un immense individu qui domine le troupeau. Un drôle de liquide s'écoule de son museau. Sa cuirasse, d'un blanc éclatant, contraste avec la fourrure brune qui recouvre les parties encore visibles de son corps.
« Imaginez la prouesse, on réalise pas ce que ça demande comme travail ! Ils appellent ça des éleveurs mais c'est plutôt des préparateurs physiques, des artistes, même, ceux qui font ça. Le champion fait près de 500 kilos. Et il gambade ! Moi, la SPA, je l'encule ! »
Il tire longuement sur sa cigarette au maïs.
« Je bosse pour les parieurs. J'étais éleveur avant et puis j'ai arrêté pour me mettre dans la Cochonnaille. Les règles, ce serait trop long de vous expliquer. Allez demander à Jean-Louis là-bas, il se fera un plaisir ».
Jean-Louis est spécialisé dans l'aspect sportif de la chose mais il est encore plus rincé que son ami. Il faut trier avec soin ce qui s'échappe du dessous de sa moustache. En dépit de ce handicap, il parvient à me faire comprendre qu'un parcours de 400 mètres encadré par des barrières de sécurité serpente à travers le site. Aux 200 mètres se dresse le checkpoint. Le public s'en tient très éloigné par mesure de sécurité car c'est au checkpoint qu'on peut allumer les bêtes. Pour ce faire, le checkpoint est entouré par des « perchoirs ». Situé à vingt-cinq mètres des barrières et à deux mètres cinquante de hauteur, c'est sur le perchoir que le tireur prend position. Il est interdit de tirer sur les dix premiers individus, afin de laisser aux meilleurs sprinteurs le bénéfice de leur préparation.
Les cuirasses protègent la majeure partie du tronc, laissant la tête et la colonne vertébrale à la merci des projectiles. Lors du passage des verrats, il faut « ficher la balle ». Au prix de pénibles exhalaisons, je comprends que « la fiche » consiste à frapper la bête aux terminaisons nerveuses afin de la stopper net. Une cible blessée engendre des pénalités car cela gâte le spectacle. Une règle d'autant plus importante que, pour cette première édition de la Cochonnaille, les caméras sont autorisées.
Dans le hall, face aux animaux, j'ai du mal à réaliser que la plupart d'entre eux seront morts d'ici peu.
Pour être sûr que les sprinteurs soient à cent pour cent, on les charge de stéroïdes et de cortisone. Le dopage porcin est encore en phase expérimentale mais il draine des dizaines d'apprentis sorciers. Bien évidemment, il y a des abus. Lorsque le numéro six, un superbe spécimen de quatre cents kilos, s'écroule au centre du Ring, le préparateur physique reste coi, la seringue à la main et la mine honteuse. Il faut trois personnes pour protéger cet étudiant en biologie de l'ire du propriétaire. À ce qu'on dit, la bête n'est pas assurée.
Deux cents porcs se tiennent prêts à pallier ce genre de forfaits. Un nouveau verrat est brutalement extirpé de la bauge de réserve, cuirassé, numéroté puis intégré à ses camarades de course.
Un adolescent se penche dangereusement au dessus des barrières de la réserve. Son copain lui tient les jambes. Il cherche à attraper l'oreille gauche du nouveau numéro six. Après un ultime effort, au dessus du vide, il la saisit des deux mains et la tire de toutes ses forces. Le cochon hurle et tente de s'enfuir mais le garçon le retient fermement. L'un des éleveurs a assisté à l'agression et se rue sur les deux garçons qui s'enfuient en insultant leur poursuivant.
Les agressions sur les animaux sont tolérés : les pattes cassées discrètement, les coups de ceinture sur les jarrets... Elles constituent l'aspect psychologique de l'avant-course et sont d'ailleurs relevées par des observateurs postés près des boxes qui transmettent l'information aux parieurs. Une rangée de guichets près du Ring permet de miser sur n'importe quoi. L'animal qui passera la ligne d'arrivée en premier, le tireur qui finira en tête du classement par point, le héros qui triompherait du Champion...
Un immense rouquin torse nu s'avance dans l'enclos et réajuste la cuirasse du numéro vingt-trois. Enfin conscient qu'on en veut à sa vie, le cochon gigote avec une énergie spectaculaire. Le rouquin le cogne alors à l'aide d'une trique en carbone. À moitié assommé, l'animal ne réalise pas qu'on lui fixe une caméra sur le crâne.
Le départ était imminent. Les éleveurs gratifient de coups de pieds les coureurs qui n'ont pas bien compris l'enjeu en les dirigeant vers la ligne de départ.
Il s'est remis à pleuvoir. Un petit groupe se détache, une centaine de mètres en avant du gros des participants, juchés sur ce qui ressemble à des plongeoirs. Ils bénéficient d'une dérogation spéciale parce qu'ils n'ont pas recours à la poudre.
« Ils ont appelé ça les perchoirs. En fait, nous, on pratique à l'arbalète parce que ça reste du sport, tout simplement. Je comprends pas ces crétins qui allument à la cartouche. Ça n'a rien à voir avec du sport. La Cochonnaille leur sert de défouloir. Il sont là parce qu'il n'y a plus de gibier : tout est mort ! »
Il m'explique que ses carreaux ont une meilleure pénétration qu'une winchester dans le cuir d'un sanglier. Et qu'en plus c'est du sport, qu'encore une fois c'est noble et que lui au moins respecte l'animal.
Je retourne vers la ligne de départ. Un responsable en bras de chemise vient de monter sur une estrade d'où il domine le champ de course. La plupart des spectateurs s'agglutinent près des barrières métalliques, certains sont assis sur de petits gradins en surplomb. L'homme en bras de chemise s'empare d'un micro et dit quelques mots à propos des valeurs, du terroir et des bonheurs simples. Sous les applaudissements, il remercie les forces vives qui y ont cru, en insistant tout particulièrement sur « le travail époustouflant de Monsieur le Préfet . Il loue le courage de tous ceux sans quoi rien n'aurait été possible... À peine a-t-il reposé le micro qu'un juge tire un coup de pistolet.
Les quatre-vingts verrats sur ruent dans l'allée qui ressemble au dernier kilomètre d'une étape du Tour de France. Ils progressent à une vitesse stupéfiante mais ne hurlent plus. On peut entendre le claquement de leurs sabots sur le bitume parmi les cris des spectateurs. Alors que les cochons ne sont plus qu'à une vingtaine de mètres du premier checkpoint, l'un d'eux s'écrase sur le goudron, un carreau fiché dans le crâne. Des clameurs s'élèvent. Un arbalétrier a fait mouche. Les carreaux des autres puristes viennent se planter dans les cuirasses des bêtes ahuries qui poursuivent malgré tout leur chevauchée. Les soixante-dix-neuf verrats encore vivants franchissent la ligne des deux cents mètres sur leurs quatre pattes. Ensuite, ce n'est plus que déchaînement pyrotechnique.
Les gros calibres à sanglier s'expriment les premiers, suivis de près par les armes semi-automatiques. Des coureurs s'écroulent sporadiquement et creusent de petits trous dans la masse remuante. Ensuite, la grosse chevrotine ne fait aucun détail, les bêtes multiplient les roulés-boulés. Celles qui sont blessées tentent vaille que vaille de poursuivre, mais elles sont vite déportées contre les barrières où des spectateurs hystériques leur fouettent l'échine à la ceinture. Les tireurs concentrent aussitôt leurs tirs sur les bêtes blessées prises au piège. Si la majorité d'entre eux se tient debout, certains gardent un genou au sol.
On compte encore trente-deux coureurs en vie dont le Champion. Derrière, on a lâché des chiens. Un éleveur d'épagneuls me confiera plus tard : « Le porc, c'est vicieux. Il lui faut bien ça. À la chasse, ça s'est déjà vu qu'il y ait des roussins qui s'écroulent sans rien. Avec mes chiens, ils se relèvent vite fait les salopards !»
Les cochons s'approchent du second checkpoint. Il leur faut encore survivre à treize passionnés le doigt sur la détente.
Un vieux particulièrement rougeaud s'époumone dans mon dos. « Allez Champion ! Vas-y Nom de dieu ! Mais cours bon Dieu ! ». Il a probablement misé gros et il s'inquiète à bon droit : une dizaine de tireurs tient son favori en ligne de mire. L'un d'eux frappe en pleine gorge, le Champion s'écroule et emporte deux coureurs dans sa chute.
Les survivants traumatisés accélèrent à l'approche de la ligne d'arrivée. De l'autre côté, ils voient les préparateurs physiques et les éleveurs qui leurs tendent les bras. Ce groupe de mircaculés, un speaker enthousiaste n'a pas hésité pas à le qualifier « d'échappée gagnante ».
Ça y est, les cochons sont là. Huit des quatre vingts coureurs franchissent la ligne indemnes. Les coachs ivres de joie déboulent pour embrasser leurs héros. Cela donnera des photos exceptionnelles dans le numéro spécial de Ouest-France-dimanche. La remise des prix est en début de soirée. Une odeur de saucisse flotte dans l'air. Quelle allégresse. Les spectateurs partent se resservirent à boire pendant que les juges déterminent avec difficulté qui a tiré sur quoi.
Je part m'allumer un joint sur un petit carré herbeux. De là, je contemple un bulldozer débarrasser la piste des concurrents malheureux. Sur la ligne de départ, le groupe des moins de 300 kilos prend place. On attend encore trois séries et il ne faut pas perdre de temps. Tout doit être nettoyé avant la nuit. Le lundi suivant débute la Grande Semaine du Développement Durable.
Merci !
· Il y a environ 12 ans ·Manu
Bon texte bien écrit, bien rythmé, bravo.
· Il y a environ 12 ans ·L'inversion des rôles aurait été autrement plus cruelle : Imaginons cent bonhommes gras comme des porcs lâchés en pâture dans une société porcine !
Mais bon, je reconnais que ce n'est pas évident à écrire...
Christophe Dessaux
C'est top! Une belle écriture mise au service d'une critique sociale pertinente. Effrayant mais pas si irréel que cela. Bravo jeune homme!
· Il y a environ 12 ans ·zorn
Terrible!!!
· Il y a environ 12 ans ·ernestin-frenelius
c'est écoeurant, dégoutant , à vomir mais très bien écrit
· Il y a environ 12 ans ·la-vie-en-rose
Je trouve votre texte répugnant à souhait, très bon et en plus original,
· Il y a environ 12 ans ·bravo !
sophie-dulac
Sinon, rien à voir en particulier avec ton texte, mais je crois qu'il y a des bugs sur WLW, pour lire en entier un texte, on est obligé de switcher entre page normale et plein écran, sinon des phrases sautent, surtout dans les textes les plus long. Il Serait bon que les webmasters y regardent, quitte à simplifier leur présentation, car des fois c'est fatiguant.
· Il y a environ 12 ans ·sergedecroissant
J'ai adoré ta nouvelle! De la science fiction, mêlée à du Groland, ça ferait un super film! Sans déconner! Une vraiment bonne idée! Sinon, tu parles des décroissants, pour l'instant je ne cherche qu'à décroître, mais il est clair que si des événements de ce type venaient à s'organiser, je m'intéresserais de plus près à la cause des animaux! Heureusement ce n'est que fiction, cependant, en y réfléchissant bien, il n'est pas improbable que notre monde de fous arrive à de telles débilités... Bonne continuation en tout cas, j'en veux d'autres comme ça!
· Il y a environ 12 ans ·sergedecroissant
Original et bon
· Il y a environ 12 ans ·Dominique Deconinck
Wouah ! Alors là... Je suis scotché !
· Il y a environ 12 ans ·Bravo, un texte très très bon. Je ne peux pas écrire "beau" car c'est abject et horrible mais c'est super bon.
wen
J ai relu mes pages,et entre les lignes,des cadres et des angles clous,votre texte,un plein
· Il y a environ 12 ans ·de canalisant,et l occasion d un Suzanne plateau d étain,une chanson,quoi de mieux pour se venger,,,Guillemet,,,gentillet en musique,ca s appellera,Les cou,s,et les doux,leurres,
a la fin de ce texte,je voulais faire figurer,quelques bribes,de Sardou,mais,c est sur votre encart,com,que je préfère écrire,,Et c est tellement,plus mignon,de se faire traiter de con,en chanson,,encore Bravo,et Merci,c est splendide.
Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher
Bravo,c est fabuleux,et une seule lecture,avé,a la page 4,une pause de deux heures,sur,vidéos de culturistes,a la reprise,lecture,j étais assis,depuis Cadix,Andalousie,a la fin de lecture,Bravo,puissant le texte,du garçon,la avec le contenu,des 2 h pause,plus l apport de la reprise,de votre texte,un paragraphe finale,sur les lignes de pause,je valide,et reviens,
· Il y a environ 12 ans ·Fil,Hip,Oohhh, 18 Rockin Cher
Heu...c'est de la fiction??? oui, dites-moi, s'il vous plait, que pas un humain n'est capable de ça...s'il vous plait...dites-le moi...
· Il y a environ 12 ans ·lyselotte
· Il y a environ 12 ans ·A Belleville, quand il n'y a que deux réunions de PMU dans la journée, j'ai vu organiser des courses de rats dans les cours d'immeuble, l'été.
Ton texte est parfait, rien d'autre.
riatto
Comme quoi, les cochons de course, c'est aussi bestial que les corridas. Manu nous livre, avec son texte, un argument supplémentaire pour être anti-corridas. Les animaux ne sont pas sur terre pour verser du sang ou faire plaisir à des "viandarts" assoifés par celui-ci...!
· Il y a environ 12 ans ·phil-29
Il y a un dicton qui dit que "dans le cochon, tout est bon". Mais, là dans le texte de Manu, c'est dégueu.....
· Il y a environ 12 ans ·phil-29