Le foulard

Patrick Gonzalez

Tout de vous, tout de toi, derrière ce foulard ,

tes jambes si agiles, tes yeux derrière les cils,

ce trouble, cet émoi ,  jeu de colin-maillard,

ce qui m'entraine à toi, cet invisible deal.


Lorsque que tout va de soie, aux dentelles fragiles,

Les vagues et les vents, sont de mille manières,

ce vibrant océan, dont je suis la presqu'ile,

le corps ondulant d'une belle écuyère.


Ce qui parle de toi, visible et invisible,

désir fait les cent pas, essaye de se taire.

laisse les mains, les doigts, à la taille flexible,

j'ai beau dire, beau faire, mais tout en vous m'attire.

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