Les suicidés

dimir-na

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La vie ne suffit pas,

dépouillée d'amour,

l'enfer y fait sa pub,

réclame des âmes fragiles,

dépourvues d'écoute,

amenées jusqu'au dégoût,

il les enflamme,

attise son four.

La vie nous a trouvé,

à nous de les réclamer,

nos droits et non de la pub,

le paradis est ici-bas,

sa chaleur est humaine,

doit faire vivre et non rougir.

La vie est un domaine,

y soulager toutes les peines,

est le premier devoir,

de ceux sans peine.

Y puiser de l'attention,

c'est croire en elle,

donner des ailes,

à tous les mortels,

et le pardon,

aux êtres devenus faibles.

La vie, la mort, la tendresse,

une communion.

La vie, la tendresse,

des solutions.

La tendresse,

le seul excès permis,

sans autorisation.

                              Pensées de pensées, toutes ont poussé à penser, ne jamais

laisser l'autre, seul, dans ses pensées.

                                                                       Dimir-na.

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