Ma rivale...

Ma rivale...

Il fallait qu'il la retrouve régulièrement. C'était un besoin presque vital.

Du jour au lendemain, il m'annonçait son départ et je m'y résignais le sourire en façade mais une brèche au cœur.

Elle lui manquait tant. Que pouvais-je y faire ? Elle l'enivrait. Elle lui était plus que nécessaire. Elle en faisait des ravages, la belle garce !

Il disparaissait au mieux quatre ou cinq jours, au pire deux semaines. Et cruellement, il prenait le soin de m'appeler. Il croyait ainsi me rassurer. Et c'était plus terrible encore car j'entendais la joie dans son être, le sourire béat sur son visage.

Après ses escapades, il revenait les bras chargés de cadeaux. Je les acceptais. Comment refuser ? J'avais déjà tout accepté.

Étrangement, elle commença à m'attirer aussi cette mystérieuse sublime - car en plus il ne pouvait s'empêcher de me parler d'elle ! Et plus il le faisait, plus je me sentais troublée... Je la désirais également. Comme lui, moi aussi, j'avais envie de profiter d'elle, de passer du bon temps avec elle. Et à mon tour, je succombais à ses appâts irrésistibles : I love you New York !