Miroirs aux alouettes.

Tu ne sauras jamais

L’automne à mes côtés

Tu ne sauras pas moins

L’humeur de mes matins

De ce soleil, je t’habillais

Depuis tes lunes m’ont rattrapé

Miroirs aux alouettes

En tes mots girouettes

Tu ne sauras plus rien

Tu t’en moqueras bien

Qu’on me laisse, qu’on me laisse

Les coups, les bosses, je les redresse

Et le vide de mon noir avenir

Il m’appartient tout comme mes dires

Elle ne saura jamais

Les crissements canapé

Ne saura pas non plus

Les goûts de ma décrue

Ma vue Charlize Théron

Mes asthénies atones

En ma pudeur diaphane

Ses amours mythomanes

Ils ne sauront plus rien

Elle s’en moquera bien

Qu’on me laisse, qu’on me laisse

Les coups, les bosses, je les redresse

Et le vide de mon noir avenir

Il m’appartient tout comme mes dires

Elle ne saura jamais

Mes soirées vanillées

Et ne saura pas moins

Mes douceurs massepains

Si de ce miel, je l’habitais

Depuis ses lunes l’ont rattrapée

Clinquantes et trébuchantes

Toujours si alléchantes

Elle ne saura plus rien

Mais s’en moquera bien

Qu’on me laisse, qu’on me laisse

Les coups, les bosses, je les délaisse

Et les riens de mon noir avenir

Ils me regardent tout comme mes dires

Tu ne sauras jamais

Mes sourires sous l’ondée

Ne sauras pas non plus

Mes attentes déçues

Ni même les rifts des tourments

Ni même le corps de l’aimant

Si rien de moi ne brille

L’ombre à jamais scintille

Mais tu n’en sauras rien

Et tu t’en moques bien.

Oui, tu t'en moques bien.