Comment rafraîchir une idée

Colette Bonnet Seigue

Conseil perso à nos politiques.

 

 

 Rafraîchir une idée ?  Il faut d'abord qu'elle montre le bout de son nez.  Mais avant d'arriver à terme, elle se love derrière la tête pour ne plus en sortir. Ça gagne, ça galope vite une idée, ça gamberge, s'incruste au ciboulot insomniaque. Dans l'air du temps, combien de politicards, fort bien intentionnés, pondent de belles et folles idées pour allécher nos votes. Mais, hélas, souvent ce sont des idées fausses,  parfois saugrenues ou peut-être trop idéales.

 

            Une idée, ça se pense, se forge, se construit. Elle doit être claire, limpide, bref, réalisable.

 

-          Moi, Président j'ai l'idée d'améliorer la France, pour sa grandeur, sa place dans le monde.

-          Moi, Président, je baisserai vos impôts, je ferai reculer la misère, pour un meilleur pouvoir d'achat.

-          Moi, Président, ce sera le changement.

-          Moi, Président, je vous promets une vie nouvelle, prospère, généreuse et fraternelle.

 

Voilà des idées qui nous parlent, mais,  en langage de bois.

 

Ta ! Ta ! Ta ! Une idée se rafraîchit à posteriori. Une fois dans le cerveau du pouvoir, elle se volatilise comme par enchantement pour faire place à une autre totalitaire, archaïque ou utopique.

 

Moi, j'aime l'idée empirique. Laissons de côté le savoir théorique en inadéquation avec l'expérience du terrain. Alors, c'est toujours la même chose, après l'intronisation, on doit rafraîchir les idées prometteuses, lisses et bien faites.

 

            Rafraîchir ! Rafraîchir ! Comme un coup d'épée dans l'eau post électoral ! Nos cupidons de la politique ont l'art et la manière de nager entre deux eaux, en frétillement inventifs  dès  leur investiture. Pépère la belle  vie nouvelle, au fait d'une espérance tant attendue du  Sérénissime, Grandissime, Égocentrique Pouvoir !  Une méthode de rafraîchissement trempée de l'Ego. Ils ont beau se mettre à l'eau pour honorer nos chers plébiscites, ils se noient !!!

 

            Une idée imparable pour donner un coup de fouet sans noyade, c'est se mettre à l'eau, mouiller la chemise quoi ! Mais, après avoir relevé les manches.  Pas à contre-courant de ce fil d'eau  débordant pour séduire notre bulletin de vote !

            Et cependant, il y a chez nos monarques gouvernants ces idées fixes (persuadés qu'elles sont  les meilleures)  qui, malgré le désastre de leurs effets persistent et signent :   « Je continue dans la direction  que je me suis tracée… »  Idée défaillante, car solitaire, à contre-courant de celle du peuple.

            De mémoire, le « Je » dans son idée a un « Moi » incommensurable et les «Nous, Vous, Ils, Elles »  ne sont statutaires que dans l'urne !

 

Rafraîchissons ! Rafraîchissons, non, pas à coup d'eau impériale, mais avec une pluie revitalisante. Mais, n'oublions pas la devise : savoir mettre de l'eau dans son vin est impératif pour noyer la mémoire des idées fixes.

 

            Alors, la belle idée, me diriez-vous? Celle qui se prépare, se mijote au coin du cerveau et du cœur! Celle magnifique, solidaire, détachée, consacrée toute entière à chacun,  n'a pas besoin de brumisation. Elle porte en elle un au-delà fraternel, serein et bénéfique pour un peuple en quête d'une bienveillante universalité.

  • Voilà de beaux écrits et de belles pensées ... Rafraîchissons ! Rafraîchissons, non, pas à coup d'eau impériale, mais avec une pluie revitalisante. Mais n'oublions pas la devise : savoir mettre de l'eau dans son vin est impératif pour noyer la mémoire des idées fixes. Kissous

    · Il y a presque 4 ans ·
    One day  one cutie   23 mademoiselle jeanne by davidraphet d957ehy

    vividecateri

  • excellent tiens voici un de mes vieux texte
    IDEE

    Bonjour, chers appareils auditifs animés de bonnes intentions par un marionnettiste sage et savant: Votre serviteur de soupe intellectuelle, moi.
    Aujourd’hui, je vais enfin répondre à cette question que l’on me pose souvent, en plus des lapins par les minettes, des ventouses par l’infirmière, non pas des baisers ventouses, espèce d’obsédés textuels, l’interrogation qui vous hante et vous tourmente, qui vous prend la tête et l’esprit est: Comment faites-vous pour avoir des idées?
    Et bien, rien!! La réponse est simple voir même simpliste, je ne fait rien, mais alors rien de rien, rien du tout, totalement rien, d’abord parce que je suis ramier tel la couleuvre, fainéant comme un loup, je suis le fumiste de l’écran de fumée qui cache le no-man’s-land de la pensée et aussi parce qu’il n’y a rien à faire.
    Tenez le vous pour dit et serrez le bien fort pour que cela ne vous échappe pas:’’ Je ne fais rien pour avoir des idées’’. Je ne cultive pas, la culture ce n’est pas mon fort en thème, je ne construis pas, encore moins n’échafaude de théorie, rien de rien, vous dis-je? Je fais comme mes ancêtres, l’australopithèque, l’aborigène- gêné aux entournures-, je cueille, je ramasse tout simplement ce que nous a donné la nature car les idées sont autour de nous, dans l’air, il y a comme ça plein d’idées en l’air.
    Mais attention, la récolte ou la chasse sont difficiles car les idées s’envolent vite et filent à toute allure se cacher aux tréfonds des forêts vierges s’il en existe encore considérant le nombre incalculable d’obsédés qui vadrouillent sur cette terre. Une idée c’est fugace et fugitive, c’est timide et farouche, c’est mince et ténue une idée, c’est pourquoi il faut la prendre avec des pincettes, surtout les idées lumineuses, les plus rares qui sont brûlantes donc les plus précieuses.
    Certains et même beaucoup, vont m’objecter-les fous- qu’ils courent depuis des lustres portant des ampoules vers la lumière mais n’ont jamais réussi à saisir une idée, bien qu’ils courussent très vite? Ceci est normal, s’ils chassent à courre, ils sont à court d’idée. Les bons chasseurs savent très bien chasser les idées, même les plus difficiles, les idées noires, celles qui se cachent dans les coins sombres de l’esprit, elles sont délicates à déloger les idées noires, elles restent ancrées au fin fond du tombeau cervical et pour en sortir, la meilleure façon que je connaisse: C’est de les broyer menues, de broyer du noir.
    Hélas, il existe pourtant de très mauvais chasseurs, des maladroits de la traque et de la trique (n’est-ce pas mesdames?), des handicapés de la trappe, des balourds de la pêche – nous y reviendrons-, des myopes du viseur qui ne peuvent capturer une idée, pas une seule, parmi la nuée qui survole dans les airs du temps et les airs de rien. Ceux-là, ne gagnent dans leur tableau de chasse que des idées immobiles, plantées là comme le coquillage ostréicole sur son rocher- des moules quoi!!, des idées bien arrêtées, en un mot des idées fixes.
    Attention, faites gaffe, danger!!!
    L’idée fixe, faut pas y toucher, faut la laisser là où elle se trouve, car l’idée fixe prend toute la place et ne tolère aucune compagnie: c’est la sclérose du bulbe, la mort à petit feu doux, elle bouffe tout ce qui l’entoure comme une tumeur maligne gangrenant la liberté d’esprit, le cancer des tropiques pas piqué des hannetons. De plus je vous laisse imaginer ce que peut être une idée fixe qui se serait bronzée au soleil de minuit et de l’imagination  une idée fixe et noire. L’horreur dans toute sa splendeur, le cauchemar absolu, la désespérance la plus aboutie.
    D’autres, légèrement (façon de parler), vu leur lourdeur congénitale, plus habiles ne prennent dans leurs filets de neurones que des idées courtes, rabougries, ratatinées et pour une fois- une seule fois!!- le proverbe: ‘’les plus courtes sont les meilleures’’ n’est pas vérifié. N’est-ce pas Mesdames? Vous êtes très bien placées pour le savoir et aucune d’entre vous ne me contredira.
    Ah, j’oubliais, il y a la pêche. Comment! La pêche ça vous parait idiot, mais non, quand on sait le nombre d’idées qui tombent à l’eau, aucun problème pour taquiner le goujon dans le marais profond de la platitude intellectuelle de l’hominidé quelconque, mais attention, il ne faut pas s’y prendre n’importe comment, pas question de pêcher à la cuillère, à la rigueur à la louche, le plus efficace restant la pêche à la traîne en prenant tout son temps, si possible en eau claire, évitez les eaux troubles de certaines mers mortes où les idées sont si lourdes qu’elles se plaquent au fond, enfouies dans la vase d’un cerveau en décomposition. Surtout, ne pas se leurrer, utilisez un leurre de bonne qualité avec un appât appétissant par exemple un vers piqué sur l’hameçon d’une rime riche, capable de berner une belle pièce. Mieux encore, posez des nasses, des rets pour ratisser plus larges, sans pour autant tendre un chalut car alors vous ramassez tout et n’importe quoi.
    Tenez, je vous livre à domicile- uniquement pour les dames- un dernier conseil: Rejetez toute prise qui ne soit pas conforme aux dérèglements de vos désirs. Laissez la retomber à l’eau, c’est ce qui il y a de mieux à faire. Prenez garde si vous attraper l’idée requin, regardez bien: Si c’est un requin de la race financière, tuez-le immédiatement sans hésiter et ne faites par l’erreur impardonnable de le remettre à l’eau, il servira à nourrir les autres. Si votre bon cœur accompagné d’une dose d’humanité résiduelle est farouchement opposé à l’euthanasie, rendez-le au moins inoffensif: faites lui sauter la banque avant de le relâcher!!! Cette espèce bouffe toutes les autres. Autres poissons à déconseiller car porteur de belles promesses que l’on paie très, très cher: La morue, la prise est généralement splendide mais dangereuse, elle ne tient pas les espoirs mis en elle. Ne touchez pas non plus aux maquereaux qui se rencontrent trop souvent dans les bancs de morues, la variété demi-sel est rarement fiable. En résumé, ne pas pêcher contre l’esprit ni sur les trottoirs.
    Méfiez-vous aussi de l’idée géniale qui est en général comme celle de l’adjudant-chef, n’est pas en béton même pas armée mais plutôt banale, sauf évidement pour les personnes bredouilles à la chasse comme à la pêche, Sur le sujet elle ne représente qu’un terme de basse flatterie et si vous voulez vraiment vous faire plaisir, choisissez dans votre quête aux idées savoureuses, celles ayant de l’intérêt: ça rapporte beaucoup plus.
    Au grand jamais, je vous en conjure, lorsque vous n’avez plus d’idées, que vous êtes à court d’idées, n’entrez pas dans le domaine de la facilité que la plupart emprunte sans jamais le rendre d’ailleurs, ne jouez pas les artisans-bricoleurs, ceux qui se fabriquent des idées. Se faire des idées n’est pas une bonne idée parce qu’elles sont préconçues, elles deviennent rapidement des idées toutes faites.
    Tenez encore- puisque vous avez lâché le début- je vais quand même vous donner, j’ai bien dit donner pas vendre, un de mes trucs: moi je ne chasse pas, je braconne. Je braconne partout, dans les bistrots, dans le métro, au boulot, au dodo, partout vous dis-je!!!
    Je suis le piégeur de la notion, le poseur de collets-montés, le trappeur de trappistes- à votre santé-, le spécialiste du piège à cons, le Raboliot du concept, le fouineur du bon mot, le dénicheur d’oiseau rare, le parieur à gorge déployée du jeu de mot, le pêcheur devant la Vierge des idées fausses, le sage traqueur d’images d’Épinal, le débusqueur de périphrase et de litotes, le rameur de la rime avec sa gaule aux hameçons pas piqués des vers, un pauvre pêcheur devant l’éternel du néant.
    On peut encore rêver, non?-Oui, la loi le permet- et en plus ce n’est pas taxé, le seul truc à TVA zéro %,- vous avez la tête farcie d’idées, la coupe encéphalique qui déborde, la voûte crânienne qui se gonfle, faites comme moi, partez vous changer les idées mais surtout ne changez pas d’idées. Vous repartez en maraude draguer la conception- mais non pas la bonne espagnole, madrigaliser la pensée, flirter avec la perspective des rêves, badiner avec la vue de l’esprit, lutiner les lèvres de la narration, butiner les saintes écritures, courtiser les muses du trottoir, marivauder les maraudes des culs-de-basse-fosse, les septiques étant les meilleures, batifoler dans les foins en cherchant l’aiguillon du désir…..
    Vous voyez, avec ma toute petite tête, j’ai déjà une vague idée sur la question, vous pouvez aussi fouiller le sujet car il y a des idées creuses, ne perdez pas votre précieux temps; il n’y arien à l’intérieur.
    Bon, assez, je suis à court d’idées courtes pour aujourd’hui, mais j’espère au moins vous avoir donné une idée sur la question, une notion de la notion d’idée,
    Je repars braconner en brousse et en douce.
    Salut et bonne chasse à courre d’idées!!!
    IDEE

    Bonjour, chers appareils auditifs animés de bonnes intentions par un marionnettiste sage et savant: Votre serviteur de soupe intellectuelle, moi.
    Aujourd’hui, je vais enfin répondre à cette question que l’on me pose souvent, en plus des lapins par les minettes, des ventouses par l’infirmière, non pas des baisers ventouses, espèce d’obsédés textuels, l’interrogation qui vous hante et vous tourmente, qui vous prend la tête et l’esprit est: Comment faites-vous pour avoir des idées?
    Et bien, rien!! La réponse est simple voir même simpliste, je ne fait rien, mais alors rien de rien, rien du tout, totalement rien, d’abord parce que je suis ramier tel la couleuvre, fainéant comme un loup, je suis le fumiste de l’écran de fumée qui cache le no-man’s-land de la pensée et aussi parce qu’il n’y a rien à faire.
    Tenez le vous pour dit et serrez le bien fort pour que cela ne vous échappe pas:’’ Je ne fais rien pour avoir des idées’’. Je ne cultive pas, la culture ce n’est pas mon fort en thème, je ne construis pas, encore moins n’échafaude de théorie, rien de rien, vous dis-je? Je fais comme mes ancêtres, l’australopithèque, l’aborigène- gêné aux entournures-, je cueille, je ramasse tout simplement ce que nous a donné la nature car les idées sont autour de nous, dans l’air, il y a comme ça plein d’idées en l’air.
    Mais attention, la récolte ou la chasse sont difficiles car les idées s’envolent vite et filent à toute allure se cacher aux tréfonds des forêts vierges s’il en existe encore considérant le nombre incalculable d’obsédés qui vadrouillent sur cette terre. Une idée c’est fugace et fugitive, c’est timide et farouche, c’est mince et ténue une idée, c’est pourquoi il faut la prendre avec des pincettes, surtout les idées lumineuses, les plus rares qui sont brûlantes donc les plus précieuses.
    Certains et même beaucoup, vont m’objecter-les fous- qu’ils courent depuis des lustres portant des ampoules vers la lumière mais n’ont jamais réussi à saisir une idée, bien qu’ils courussent très vite? Ceci est normal, s’ils chassent à courre, ils sont à court d’idée. Les bons chasseurs savent très bien chasser les idées, même les plus difficiles, les idées noires, celles qui se cachent dans les coins sombres de l’esprit, elles sont délicates à déloger les idées noires, elles restent ancrées au fin fond du tombeau cervical et pour en sortir, la meilleure façon que je connaisse: C’est de les broyer menues, de broyer du noir.
    Hélas, il existe pourtant de très mauvais chasseurs, des maladroits de la traque et de la trique (n’est-ce pas mesdames?), des handicapés de la trappe, des balourds de la pêche – nous y reviendrons-, des myopes du viseur qui ne peuvent capturer une idée, pas une seule, parmi la nuée qui survole dans les airs du temps et les airs de rien. Ceux-là, ne gagnent dans leur tableau de chasse que des idées immobiles, plantées là comme le coquillage ostréicole sur son rocher- des moules quoi!!, des idées bien arrêtées, en un mot des idées fixes.
    Attention, faites gaffe, danger!!!
    L’idée fixe, faut pas y toucher, faut la laisser là où elle se trouve, car l’idée fixe prend toute la place et ne tolère aucune compagnie: c’est la sclérose du bulbe, la mort à petit feu doux, elle bouffe tout ce qui l’entoure comme une tumeur maligne gangrenant la liberté d’esprit, le cancer des tropiques pas piqué des hannetons. De plus je vous laisse imaginer ce que peut être une idée fixe qui se serait bronzée au soleil de minuit et de l’imagination  une idée fixe et noire. L’horreur dans toute sa splendeur, le cauchemar absolu, la désespérance la plus aboutie.
    D’autres, légèrement (façon de parler), vu leur lourdeur congénitale, plus habiles ne prennent dans leurs filets de neurones que des idées courtes, rabougries, ratatinées et pour une fois- une seule fois!!- le proverbe: ‘’les plus courtes sont les meilleures’’ n’est pas vérifié. N’est-ce pas Mesdames? Vous êtes très bien placées pour le savoir et aucune d’entre vous ne me contredira.
    Ah, j’oubliais, il y a la pêche. Comment! La pêche ça vous parait idiot, mais non, quand on sait le nombre d’idées qui tombent à l’eau, aucun problème pour taquiner le goujon dans le marais profond de la platitude intellectuelle de l’hominidé quelconque, mais attention, il ne faut pas s’y prendre n’importe comment, pas question de pêcher à la cuillère, à la rigueur à la louche, le plus efficace restant la pêche à la traîne en prenant tout son temps, si possible en eau claire, évitez les eaux troubles de certaines mers mortes où les idées sont si lourdes qu’elles se plaquent au fond, enfouies dans la vase d’un cerveau en décomposition. Surtout, ne pas se leurrer, utilisez un leurre de bonne qualité avec un appât appétissant par exemple un vers piqué sur l’hameçon d’une rime riche, capable de berner une belle pièce. Mieux encore, posez des nasses, des rets pour ratisser plus larges, sans pour autant tendre un chalut car alors vous ramassez tout et n’importe quoi.
    Tenez, je vous livre à domicile- uniquement pour les dames- un dernier conseil: Rejetez toute prise qui ne soit pas conforme aux dérèglements de vos désirs. Laissez la retomber à l’eau, c’est ce qui il y a de mieux à faire. Prenez garde si vous attraper l’idée requin, regardez bien: Si c’est un requin de la race financière, tuez-le immédiatement sans hésiter et ne faites par l’erreur impardonnable de le remettre à l’eau, il servira à nourrir les autres. Si votre bon cœur accompagné d’une dose d’humanité résiduelle est farouchement opposé à l’euthanasie, rendez-le au moins inoffensif: faites lui sauter la banque avant de le relâcher!!! Cette espèce bouffe toutes les autres. Autres poissons à déconseiller car porteur de belles promesses que l’on paie très, très cher: La morue, la prise est généralement splendide mais dangereuse, elle ne tient pas les espoirs mis en elle. Ne touchez pas non plus aux maquereaux qui se rencontrent trop souvent dans les bancs de morues, la variété demi-sel est rarement fiable. En résumé, ne pas pêcher contre l’esprit ni sur les trottoirs.
    Méfiez-vous aussi de l’idée géniale qui est en général comme celle de l’adjudant-chef, n’est pas en béton même pas armée mais plutôt banale, sauf évidement pour les personnes bredouilles à la chasse comme à la pêche, Sur le sujet elle ne représente qu’un terme de basse flatterie et si vous voulez vraiment vous faire plaisir, choisissez dans votre quête aux idées savoureuses, celles ayant de l’intérêt: ça rapporte beaucoup plus.
    Au grand jamais, je vous en conjure, lorsque vous n’avez plus d’idées, que vous êtes à court d’idées, n’entrez pas dans le domaine de la facilité que la plupart emprunte sans jamais le rendre d’ailleurs, ne jouez pas les artisans-bricoleurs, ceux qui se fabriquent des idées. Se faire des idées n’est pas une bonne idée parce qu’elles sont préconçues, elles deviennent rapidement des idées toutes faites.
    Tenez encore- puisque vous avez lâché le début- je vais quand même vous donner, j’ai bien dit donner pas vendre, un de mes trucs: moi je ne chasse pas, je braconne. Je braconne partout, dans les bistrots, dans le métro, au boulot, au dodo, partout vous dis-je!!!
    Je suis le piégeur de la notion, le poseur de collets-montés, le trappeur de trappistes- à votre santé-, le spécialiste du piège à cons, le Raboliot du concept, le fouineur du bon mot, le dénicheur d’oiseau rare, le parieur à gorge déployée du jeu de mot, le pêcheur devant la Vierge des idées fausses, le sage traqueur d’images d’Épinal, le débusqueur de périphrase et de litotes, le rameur de la rime avec sa gaule aux hameçons pas piqués des vers, un pauvre pêcheur devant l’éternel du néant.
    On peut encore rêver, non?-Oui, la loi le permet- et en plus ce n’est pas taxé, le seul truc à TVA zéro %,- vous avez la tête farcie d’idées, la coupe encéphalique qui déborde, la voûte crânienne qui se gonfle, faites comme moi, partez vous changer les idées mais surtout ne changez pas d’idées. Vous repartez en maraude draguer la conception- mais non pas la bonne espagnole, madrigaliser la pensée, flirter avec la perspective des rêves, badiner avec la vue de l’esprit, lutiner les lèvres de la narration, butiner les saintes écritures, courtiser les muses du trottoir, marivauder les maraudes des culs-de-basse-fosse, les septiques étant les meilleures, batifoler dans les foins en cherchant l’aiguillon du désir…..
    Vous voyez, avec ma toute petite tête, j’ai déjà une vague idée sur la question, vous pouvez aussi fouiller le sujet car il y a des idées creuses, ne perdez pas votre précieux temps; il n’y arien à l’intérieur.
    Bon, assez, je suis à court d’idées courtes pour aujourd’hui, mais j’espère au moins vous avoir donné une idée sur la question, une notion de la notion d’idée,
    Je repars braconner en brousse et en douce.
    Salut et bonne chasse à courre d’idées!!!

    · Il y a presque 4 ans ·
    Mariage marie   laudin  585  orig

    franek

  • Le mieux, c'est une idée qui naît en même temps chez un tas de gens. On peut alors la lustrer, l'examiner, et lui donner moyen de s'envoler. La Démocratie, tiens, c'est la bonne idée.
    Victor Hugo voyait l'Idée en grandiose: Dans Hernani, acte IV scène 2, le long monologue de Don Carlos: "Qu'une idée, au besoin du temps, un jour éclose,
    Elle grandit, va, court, se mêle à toutes choses..." (je cite de mémoire...).

    · Il y a plus de 6 ans ·
    Oiseau... 300

    astrov

  • Bravo Colettte!

    · Il y a environ 7 ans ·
    2018 01 13 13 02 42

    angemarina

  • Voilà qui est dit et bien envoyé !! tu as raison, y'en a marre de l'enfumage complet et alors quand arrivent bientôt les présidentielles, là c'est le pompon ! des promesses à gogo ! j'suis OK avec toi à 200 % et j'ai adooooooré ton final généreux et altruiste ! En plus quel super idée que la vidéo associée !! Aussi Colette CHAPEAU A RAS DE TERRE pour tes mots justes qui donnent à réfléchir ! faut arrêter de nous prendre pour de parfaits moutons, on n'est pas des cons ! non mais ! je tweete cette pépite ! bisous et joyeuses fêtes de fin d'année à toi et aux tiens et à bientôt

    · Il y a environ 7 ans ·
    Epo avatar

    Christine Millot Conte

  • Bravo Colette ! Tout cela est fort juste. On est nombreux, je pense, à être découragés à l'avance. Pour qui voter, puisque rien, jamais, ne changera ? ! Bonnes fêtes quand même à toi !

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Louve blanche

    Louve

  • bravo Colette ... depuis quelques années les dirigeants politiques des démocraties occidentales, se gardent bien d'avoir des idées (il y a des think tanks et des conseillers de cabinet pour ça) ils sont obsédés par leur ré-élection et veillent à être en phase avec l'opinion publique pour gagner des électeurs lesquels, contrairement à une idée reçue, votent pour un(e) candidat(e) et pas pour leurs idées (finis les Rocards, bonjour les Macron!)

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Jef portrait

    Jean François Guet

  • Merci j'ai adoré lire ton texte, il est sain, juste et bienveillant

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Bbjeune021redimensionne

    elisabetha

  • Bravo! Il faut le dire et le répéter et faire suivre
    Je ne mettrai ni drapeau, ni bougie, ni de "Je suis ..."
    Je ne suis pas Nice, pas Charlie, pas Paris, pas Toulouse, pas Bagdad, Jérusalem ou Tel Aviv, pas Boston ou Tunis,
    je ne suis pas plus du 11 septembre que d'un autre jour en particulier ...
    Je suis tout ça ..
    Je suis en colère ..
    Je suis triste ...
    Je suis papa, je suis famille
    Je suis citoyen
    Et j'ai la nausée ...
    Alors M. Le Président ... ?
    Après les Discours du tout va mieux,
    les marches main dans la main,
    les "Moi je" ... ,
    les "j'ai décidé ... "
    Vous agissez quand ?
    Vous attendez quoi ?
    Un autre carnage ?
    Vous ouvrirez une ( autre et énième ) cellule de Crise,
    reprendrez l'antenne en direct
    et aurez ce même ton compatissant à vomir
    qu'on ne connait que trop ( en même temps depuis Charlie vous avez eu l'occasion de le travailler ! )
    Et on finira par un joli sondage des service com. de l'Elysée : 2% ( ou 40 % on s'en fout ) des Français pensent que Hollande a su gérer l'après massacre !!!
    Et vous (re-) penserez à vos primaires,
    Votre trône, gérer votre coiffeur, votre maîtresse,
    votre petit confort et gros acquis ...
    votre retraite assurée et votre avenir tracé ...
    Vous avez dit ( il fallait oser quand même ... ) être entré dans l'histoire ...
    Ah oui ... ça ... C'est sur ...
    Dans d'autres circonstances ... ça me ferait mourir de rire !
    J'ai juste honte pour vous ... et tellement de colère !
    Vous vous êtes entendu hier ?
    J'ai décidé - sur proposition du 1er ministre - ( heureusement qu'il a eu cette bonne idée ) ...
    J'ai décidé - blablabla
    J'ai décidé ... blablabla ...
    6 minutes de discours soporifique improbable, déplacé ( la description de l'attaque est juste à vomir ), ... mou et écrit !!!
    Comment parler - en lisant ou en récitant - d'arsenal législatif et autres foutaises inutiles !
    Ahhh ? vous allez rajouter des militaires devant le Printemps à Haussmann et ailleurs pour ... ? comment la nommez-vous déjà cette opération ?
    ... Super !!
    et sinon ?
    trains, bateaux, des contrôles prévus ???
    ... manif, émeutes, ... quelque chose ?
    ... les fichés S perdus de vue ?
    ... Les services de renseignements qui ne se connaissent pas entre eux ?
    ... le GIGN qui attend qu'on l'autorise ?
    ... Les autres S qu'on connait ?
    ... Ceux en devenir ? ...
    ... un truc de prévu malgré les vacances ?
    Vous êtes ( vraiment et comme toujours )à coté de la plaque :
    Quand votre pays attend un discours qui sort de vos tripes et de votre coeur, clair, concis, comme un bon coup de poing sur la table, en disant que c'est assez et que vous allez les trouver dans les plus petits recoins de l'hexagone et que vous allez nous en débarrasser ...
    Vous nous parlez de frappes ailleurs et de sentinelles ici ... de mesurettes ...
    avec le texte et le ton d'un élève de CM2 qui lit sa rédac en essayant d'y mettre le ton !!!
    Tout sonne faux ... parce que tout est faux
    Vous vous en fichez ... en fait ...
    Sinon il n'y aurait déjà pas eu Charlie après Toulouse, Pas le Bataclan,
    ... et pas hier ...
    C'est votre Rôle ce discours ... mais pas votre vie ...
    Mettez donc sur votre bureau la photo d'un de ces gamins partis hier
    et regardez la jusqu'à la fin de vos jours en vous disant
    que vous auriez pu l'éviter ...
    On espère juste que demain il n'y aura rien d'autre ...
    Mais votre propension à ne rien faire, à préférer les mots mielleux aux actions, m'inspire plus la crainte que la confiance
    Comment se fait il que ce matin, il n'y ait pas eu de descente pour aller chercher ces prêcheurs de la mort qui retournent le cerveau de notre jeunesse désoeuvrée ...
    Celle-la même que vous laissez grandir dans la haine et en attisant le rejet et les clivages !
    On sait qui ...
    On sait où ...
    Pourquoi restez vous sans rien faire en France ?
    ... Bombarder les lieux stratégiques de Daesh en Syrie ou Al Kaida ... ailleurs
    C'est sur notre sol que des enfants meurent ...
    Hier soir, en regardant les étoiles et les jolis feux multicolores,
    Ils étaient athées, boudhistes, catholiques, juifs, musulmans, protestants ...
    ils avaient l'avenir devant eux
    C'était des enfants de France
    et vous n'avez pas su les protéger !!!
    Assassinés par des kamikazes décérébrés
    que vous pensez pouvoir effrayer en leur retirant la nationalité ?
    On est en guerre,
    Et l'ennemi est partout sur notre territoire !
    Alors, en tant que citoyenne Française,
    Je vous demande , avec tout le respect que je dois,
    si ce n'est pas à l'homme, au moins à la Fonction ...
    de passer vraiment à l'action - demain pas dans 6 mois
    de nous débarrasser de cette vermine
    d'empêcher qu'il y en ait d'autre ...
    de faire votre devoir de Chef de la Nation et de Guerre
    ou de quitter ce poste !
    Et, il serait dès lors tout à votre honneur d'en profiter pour rendre votre Grand-croix de l'ordre national de la Légion d'honneur,
    réservée normalement à ceux ayant rendu des «mérites éminents» à la Nation.
    (d’après C.Legat)

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Cavalier

    menestrel75

  • Bien analysé Colette !

    · Il y a plus de 7 ans ·
    W

    marielesmots

    • Enfin, je peux te répondre Marie, ça beugue tout le temps chez WLW. Merci surtout pour ton commentaire.

      · Il y a plus de 7 ans ·
      13335743 1312598225434973 3434027348038250391 n

      Colette Bonnet Seigue

Signaler ce texte