Dumbo

Dumbo !

Vous connaissez sans doute, ce petit pachyderme né en 1941, sorti tout droit des studios Walt Disney. Ce petit éléphant à l'air benêt qui se servait de ses grandes zoreilles pour voler…

Ça y est, vous voyez ?

Et ben le petit Dumbo il a vieilli, mal vieilli, l'idole des jeunes, elle a pris un grand coup de vieux, pas seulement quelques rides, mais un vrai coup, bien destructeur, pas loin du fatal, un bon gros traumatisme qui ferait pâlir d'envie une horde de psy ventripotents. 

Au début c'était cool, Hollywood, les unes de la presse spécialisée, les critiques dithyrambiques, L'argent, les sponsors (Cacahuètes Bénenuts), la vie facile quoa…

Mais tout à un prix, trop c'est trop, malgré une apparition dans le livre de la jungle, la suite de sa carrière ne semblait pas être à la hauteur de ses ambitions. L'argent filait vite, outre des dépenses somptuaires en cotons tiges, c'est l'achat d'une villa à Beverly qui allait faire disparaitre de façon brutale et définitive sa fortune.

Dumbo prenait des rides et du ventre, sans imprésario, sans projet sa carrière restait au point mort. Seul fait marquant de cette période, la sortie d'un livre de mémoire « L'éléphantastique histoire de moa » qui disparaitra vite des librairies malgré un succès d'estime.

La suite vous l'imaginez, la lente descente aux enfers, la vente de la villa, l'alcool, le visage bouffi, la solitude, la prostitution éléphantine, et puis la cocaïne.

Dumbo sniffant jours et nuits, à grands coups de trompe... là, je fais une courte pause. L'émotion...

Quel triste spectacle…

C'est ici que je l'ai rencontré, nous partageons le même hôpital psychiatrique. Il s'est confié à moi. La trompe ravagée, entourés de boites de kleenex, il m'a dit son mal être, m'a demandé de prendre sa défense… (sic)

Voilà brièvement résumé la vie, pas vraiment rose d'un éléphant gris.

Je vous laisse c'est l'heure de ma piqure… la semaine prochaine je vous raconterais la triste fin de blanche neige... enfin peut-être, si j'ai une permission de sortie.